La loi organique sur l’amazigh au cœur du débat à Zagora

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L’absence d’un planning législatif ne doit pas empêcher sa mise en œuvre


Le premier jet non officiel du plan législatif du gouvernement prévoie la soumission de la loi organique sur l’amazighité en décembre 2013. Tous les acteurs doivent présenter leur vision et leurs propositions. Azetta, Réseau associatif pour la citoyenneté, qui a tant milité pour la réhabilitation et la constitutionnalisation de l’amazighité, passe à la vitesse supérieure.

A Zagora, la section locale de ce réseau a saisi l’occasion de la nouvelle année amazighe, pour organiser une conférence intitulée : «Pour une loi organique mettant en œuvre l’aspect officiel de l’amazighe dans les institutions et la vie publique».

Les intervenants ont débattu des éléments à intégrer dans la loi organique, mais aussi du cadrage constitutionnel, politique et associatif de cette question.

Deux panels étaient au programme. Le premier a concerné le statut de l’amazighité, langue et culture, après la constitutionnalisation. Au nom du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Houria Esslami qui en est membre, a présenté un cadrage des différents genres de droits stipulés par la nouvelle Constitution et leurs avantages pour la dynamique associative, mais aussi pour la vie démocratique.

Abderrahim Chahid, membre du secrétariat national du Forum Alternatives Maroc (FMAS), s’est penché sur les nouveaux rôles dont doivent s’acquitter les acteurs associatifs, après la Constitution de 2011. Et enfin, Ahmed Arehmouch, président d’Azetta, a consacré son intervention à l’aspect national et populaire de ce débat et aux soubassements d’une loi organique qui doivent sous-tendre les décisions relatives à l’intégration de l’amazighité dans la justice, l’enseignement, l’administration et les médias…

Si M. Chahid a mis l’accent sur les rôles de contrôle, de médiation, d’influence, d’avertissement, d’études et proposition, d’encadrement des citoyens et enfin l’initiation à l’exercice démocratique, M. Arehmouch a mis en garde contre toute instrumentalisation idéologique, politique, ethnique ou autres, afin d’orienter le débat sur le fond et le hisser au rang d’intérêt national.

Pour l’instant, ajoute M. Arehmouch, le gouvernement n’a pas encore présenté officiellement son planning législatif et la lenteur de ses démarches impactent la qualité des discussions et des propositions de la part de tous les acteurs.

http://www.libe.ma/La-loi-organique-sur-l-amazigh-au-coeur-du-debat-a-Zagora_a34458.html
 
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