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Le Parlement fédéral a approuvé ce jeudi une loi pour lutter contre lécart de salaire entre les hommes et les femmes à une très large majorité. Les femmes gagnent toujours 22 % de moins.
« Cest un pas en avant énorme, je suis très heureuse que la loi ait été approuvée » explique Valérie Déom, députée PS initiatrice de cette loi aux côtés de Maya Detiège. La loi a été approuvée à une très large majorité : seule la N-VA sest abstenue, étant très frileuse à propos de la disposition dite du médiateur
« Cétait très important darriver à un accord aujourdhui, symboliquement, mais pas seulement. Cela fait des années que lon parle de la problématique de lécart salarial mais il fallait prendre les choses en mains. Un texte contraignant, cest une grande première en Belgique » se réjouit Valérie Déom.
Depuis plus dun an et demi maintenant, les députées travaillaient sur le texte. « Lorsque nous nous sommes aperçues que le 8 mars tombait un jeudi (jour de vote en séance plénière, ndlr), nous avons mis les bouchées doubles pour pouvoir voter cette loi avec une portée symbolique supplémentaire » explique la députée PS.
Un premier pas
« Nous ne pensons évidemment pas que ce texte va tout résoudre, cest un pas important mais malheureusement pas une solution à tout » nuance Valérie Déom.
En, effet, il faut encore trouver des solutions notamment au niveau de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle : mise en place de crèches, mesures au niveau du crédit temps « Des aménagements sont à faire mais cela relève plutôt de la compétence des régions et des communautés » explique la députée PS.
En juin déjà, un premier pas avait été fait en imposant un quota de femmes dans les administrations publiques et dans les entreprises cotées en bourse. « Il est évidemment encore trop tôt pour tirer des conclusions mais cest un premier pas. Il va permettre de casser le plafond de verre. Bien sûr il y a encore du travail Il faut poser des gestes importants au fur et à mesure » insiste Valérie Déom.
Des chiffres qui ne mentent pas
« Le but de cette loi est de permettre une vraie transparence et denclencher une dynamique volontariste dans les entreprises », affirme Valérie Déom. La nouvelle loi doit être stricte et contraignante par rapport à la discrimination financière. « Les femmes qui gagnent moins que leurs collègues pour le même travail, doivent pouvoir sadresser à ce médiateur, » a déclaré Maya Detiège (SP.A), principale auteure de la proposition.
Les chiffres ne mentent pas. Globalement, les femmes gagnent 22 pour cent moins que les hommes en Belgique, affirme lInstitut pour légalité entre hommes et femmes. « Les études ne laissent aucune place au doute. A travail égal, les femmes gagnent, en moyenne, entre 10 et 25 % de moins que leurs collègues hommes. Cet écart demeure un des signes les plus marquants de linégalité homme/femme. Il a un double effet. Le premier est immédiat sur le salaire, le second tombe plus tard, au moment de la pension. Une injustice qui touche davantage encore les familles monoparentales constituées dans 97 % des cas de mères célibataires », rappelle un communiqué du PS.
« Cest un pas en avant énorme, je suis très heureuse que la loi ait été approuvée » explique Valérie Déom, députée PS initiatrice de cette loi aux côtés de Maya Detiège. La loi a été approuvée à une très large majorité : seule la N-VA sest abstenue, étant très frileuse à propos de la disposition dite du médiateur
« Cétait très important darriver à un accord aujourdhui, symboliquement, mais pas seulement. Cela fait des années que lon parle de la problématique de lécart salarial mais il fallait prendre les choses en mains. Un texte contraignant, cest une grande première en Belgique » se réjouit Valérie Déom.
Depuis plus dun an et demi maintenant, les députées travaillaient sur le texte. « Lorsque nous nous sommes aperçues que le 8 mars tombait un jeudi (jour de vote en séance plénière, ndlr), nous avons mis les bouchées doubles pour pouvoir voter cette loi avec une portée symbolique supplémentaire » explique la députée PS.
Un premier pas
« Nous ne pensons évidemment pas que ce texte va tout résoudre, cest un pas important mais malheureusement pas une solution à tout » nuance Valérie Déom.
En, effet, il faut encore trouver des solutions notamment au niveau de la conciliation entre vie privée et vie professionnelle : mise en place de crèches, mesures au niveau du crédit temps « Des aménagements sont à faire mais cela relève plutôt de la compétence des régions et des communautés » explique la députée PS.
En juin déjà, un premier pas avait été fait en imposant un quota de femmes dans les administrations publiques et dans les entreprises cotées en bourse. « Il est évidemment encore trop tôt pour tirer des conclusions mais cest un premier pas. Il va permettre de casser le plafond de verre. Bien sûr il y a encore du travail Il faut poser des gestes importants au fur et à mesure » insiste Valérie Déom.
Des chiffres qui ne mentent pas
« Le but de cette loi est de permettre une vraie transparence et denclencher une dynamique volontariste dans les entreprises », affirme Valérie Déom. La nouvelle loi doit être stricte et contraignante par rapport à la discrimination financière. « Les femmes qui gagnent moins que leurs collègues pour le même travail, doivent pouvoir sadresser à ce médiateur, » a déclaré Maya Detiège (SP.A), principale auteure de la proposition.
Les chiffres ne mentent pas. Globalement, les femmes gagnent 22 pour cent moins que les hommes en Belgique, affirme lInstitut pour légalité entre hommes et femmes. « Les études ne laissent aucune place au doute. A travail égal, les femmes gagnent, en moyenne, entre 10 et 25 % de moins que leurs collègues hommes. Cet écart demeure un des signes les plus marquants de linégalité homme/femme. Il a un double effet. Le premier est immédiat sur le salaire, le second tombe plus tard, au moment de la pension. Une injustice qui touche davantage encore les familles monoparentales constituées dans 97 % des cas de mères célibataires », rappelle un communiqué du PS.