La Madone et la Put*in ou la complexité de la sexualité au masculin

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SharonWB

Adios
Le complexe de la Madone et la Put**n consiste pour un homme à ne considérer la femme que dans l’une des deux catégories: en Put*in ou en Madone. Soit, la femme a une vie sexuelle libérée qu'il considère dépravée incompatible avec le fait d'être mère, soit elle est mère mais complètement chaste. D’aucune manière, elle ne peut avoir une posture intermédiaire où elle accéderait à la fois à une vie sexuelle joyeuse et épanouissante et à une vie de mère satisfaisante…

Vous l’aurez compris, cette vision des choses très binaire ne permet pas à la femme d’être à la fois une mère attentive et aimante ET une femme coquine et sexuellement épanouie. Pourtant être une femme n'est-il pas justement la réunification de ces aspects. De toute façon, ne faut-il pas une vie sexuelle pour devenir mère ?

Certains hommes sont pris au piège dans ce complexe.

Certains d’entre eux se retrouvent rattrapés au moment de l’arrivée du premier enfant, quand soudain il ne désire plus leur femme. Devenue mère, leur femme devient une sorte de Vierge à l'enfant, consacrée à la cause de son enfant. Soyons plus précis, le fait est qu'ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit le même sein qui nourrisse leur enfant et qui les excite, ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit la même bouche qui couvre l’enfant de baisers la journée et accueille voluptueusement leur sexe le soir venu… Les voilà rattrapés par un excès de vertu ou de moralité dans lesquels ils enferment surtout la mère de leur enfant… Parce qu’en effet, ils n’ont aucun problème de conscience à aller assouvir leur besoin de sexe et leurs fantasmes auprès d’une autre femme (de petite vertu...?). Ce n’est pas la sexualité en général, ni leur sexualité à eux qui est immorale, c’est la sexualité de la femme devenue mère qui est immorale ! Comme si la femme devait choisir entre maternel ou féminin ? Or le maternel n’est-il pas un aspect du féminin ?

D’autres hommes sont embarqués dans ce complexe dès le début de leur vie sexuelle. Des hommes vont « sélectionner » leur future compagne à long terme (et donc potentiellement la mère de leurs enfants) en fonction de ses expériences sexuelles préalables. Ils ne conçoivent pas que leur partenaire ait eu « trop » d’expériences sexuelles avant de les connaitre. Comme si les expériences précédentes les avaient rendus impures pour porter leur enfant ?



D’après les sociologues, le complexe de la Madone et la Put*in serait un héritage de la tradition judéo-chrétienne à notre inconscient collectif qui a scindé la femme en deux antagonistes : d’un côté Marie la pure et dévouée, et de l’autre Ève, la désobéissante, la pécheresse, celle par qui le malheur est arrivé...



C’est ici que s’enracine le complexe. Ils ne conçoivent pas que la même personne puisse à la fois porter et protéger l’enfant (la Madone), ET être un lieu de plaisir et jouissance sexuelle (la Put*in). Ils sont comme écartelés entre deux forces opposées qui produisent des éclairs de honte, culpabilité ou peur quand elles se rapprochent trop. Ces deux forces contradictoires sont tellement puissantes que certains peuvent être immobilisés (état dépressif), d’autres fuient par l’hyperactivité (hors de la sphère du couple : ils s'épuisent professionnellement par exemple pour avoir un bon prétexte pour ne pas avoir envie de faire l'amour à la mère de leurs enfants), et d’autres se laissent embarquer par le complexe en ayant une vie sexuelle adultère (maîtresses ou prostituées) tout en affirmant aimer leur épouse…

Ce complexe peut réellement gâcher la vie amoureuse de l'homme. Dès qu'il rencontre une femme, il peut être capable de l'encourager à aller très loin sexuellement ensemble, avec son consentement à elle, mais pour mieux lui reprocher ensuite et la quitter en prétextant qu'elle manque de vertu pour l'engagement... De cette manière, toutes ces histoires d'amour se soldent par un échec, dans lequel l'homme se sent la victime de l'immoralité des femmes... pour mieux se faire plaindre et consoler par maman ?

Comment s'en sortir ?

Il s’agira pour ces hommes d’admettre que le maternel est un aspect du féminin. En effet, s’il y a bien une femme qui ait déjà fait l’amour dans sa vie, c’est bien une mère, et même SA propre mère. Pour sortir de ce complexe et accéder à une sexualité joyeuse et complice, l’homme doit remettre en question ses certitudes, ses principes et faire preuve d’ouverture d’esprit. Il doit prendre conscience que ce complexe l’installe dans une position très machiste, et rétrograde. Il doit admettre qu'une mère, aussi tendre et dévouée soit-elle a aussi une vie sexuelle stimulante et épanouissante; une femme peut-être à la fois libérée sexuellement et à même de porter et chérir des enfants.
 
Le complexe de la Madone et la Put**n consiste pour un homme à ne considérer la femme que dans l’une des deux catégories: en Put*in ou en Madone. Soit, la femme a une vie sexuelle libérée qu'il considère dépravée incompatible avec le fait d'être mère, soit elle est mère mais complètement chaste. D’aucune manière, elle ne peut avoir une posture intermédiaire où elle accéderait à la fois à une vie sexuelle joyeuse et épanouissante et à une vie de mère satisfaisante…

Vous l’aurez compris, cette vision des choses très binaire ne permet pas à la femme d’être à la fois une mère attentive et aimante ET une femme coquine et sexuellement épanouie. Pourtant être une femme n'est-il pas justement la réunification de ces aspects. De toute façon, ne faut-il pas une vie sexuelle pour devenir mère ?

Certains hommes sont pris au piège dans ce complexe.

Certains d’entre eux se retrouvent rattrapés au moment de l’arrivée du premier enfant, quand soudain il ne désire plus leur femme. Devenue mère, leur femme devient une sorte de Vierge à l'enfant, consacrée à la cause de son enfant. Soyons plus précis, le fait est qu'ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit le même sein qui nourrisse leur enfant et qui les excite, ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit la même bouche qui couvre l’enfant de baisers la journée et accueille voluptueusement leur sexe le soir venu… Les voilà rattrapés par un excès de vertu ou de moralité dans lesquels ils enferment surtout la mère de leur enfant… Parce qu’en effet, ils n’ont aucun problème de conscience à aller assouvir leur besoin de sexe et leurs fantasmes auprès d’une autre femme (de petite vertu...?). Ce n’est pas la sexualité en général, ni leur sexualité à eux qui est immorale, c’est la sexualité de la femme devenue mère qui est immorale ! Comme si la femme devait choisir entre maternel ou féminin ? Or le maternel n’est-il pas un aspect du féminin ?

D’autres hommes sont embarqués dans ce complexe dès le début de leur vie sexuelle. Des hommes vont « sélectionner » leur future compagne à long terme (et donc potentiellement la mère de leurs enfants) en fonction de ses expériences sexuelles préalables. Ils ne conçoivent pas que leur partenaire ait eu « trop » d’expériences sexuelles avant de les connaitre. Comme si les expériences précédentes les avaient rendus impures pour porter leur enfant ?



D’après les sociologues, le complexe de la Madone et la Put*in serait un héritage de la tradition judéo-chrétienne à notre inconscient collectif qui a scindé la femme en deux antagonistes : d’un côté Marie la pure et dévouée, et de l’autre Ève, la désobéissante, la pécheresse, celle par qui le malheur est arrivé...



C’est ici que s’enracine le complexe. Ils ne conçoivent pas que la même personne puisse à la fois porter et protéger l’enfant (la Madone), ET être un lieu de plaisir et jouissance sexuelle (la Put*in). Ils sont comme écartelés entre deux forces opposées qui produisent des éclairs de honte, culpabilité ou peur quand elles se rapprochent trop. Ces deux forces contradictoires sont tellement puissantes que certains peuvent être immobilisés (état dépressif), d’autres fuient par l’hyperactivité (hors de la sphère du couple : ils s'épuisent professionnellement par exemple pour avoir un bon prétexte pour ne pas avoir envie de faire l'amour à la mère de leurs enfants), et d’autres se laissent embarquer par le complexe en ayant une vie sexuelle adultère (maîtresses ou prostituées) tout en affirmant aimer leur épouse…

Ce complexe peut réellement gâcher la vie amoureuse de l'homme. Dès qu'il rencontre une femme, il peut être capable de l'encourager à aller très loin sexuellement ensemble, avec son consentement à elle, mais pour mieux lui reprocher ensuite et la quitter en prétextant qu'elle manque de vertu pour l'engagement... De cette manière, toutes ces histoires d'amour se soldent par un échec, dans lequel l'homme se sent la victime de l'immoralité des femmes... pour mieux se faire plaindre et consoler par maman ?

Comment s'en sortir ?

Il s’agira pour ces hommes d’admettre que le maternel est un aspect du féminin. En effet, s’il y a bien une femme qui ait déjà fait l’amour dans sa vie, c’est bien une mère, et même SA propre mère. Pour sortir de ce complexe et accéder à une sexualité joyeuse et complice, l’homme doit remettre en question ses certitudes, ses principes et faire preuve d’ouverture d’esprit. Il doit prendre conscience que ce complexe l’installe dans une position très machiste, et rétrograde. Il doit admettre qu'une mère, aussi tendre et dévouée soit-elle a aussi une vie sexuelle stimulante et épanouissante; une femme peut-être à la fois libérée sexuellement et à même de porter et chérir des enfants.
Très Freudien.

Mais encore il y a des exceptions.
 
Le complexe de la Madone et la Put**n consiste pour un homme à ne considérer la femme que dans l’une des deux catégories: en Put*in ou en Madone. Soit, la femme a une vie sexuelle libérée qu'il considère dépravée incompatible avec le fait d'être mère, soit elle est mère mais complètement chaste. D’aucune manière, elle ne peut avoir une posture intermédiaire où elle accéderait à la fois à une vie sexuelle joyeuse et épanouissante et à une vie de mère satisfaisante…

Vous l’aurez compris, cette vision des choses très binaire ne permet pas à la femme d’être à la fois une mère attentive et aimante ET une femme coquine et sexuellement épanouie. Pourtant être une femme n'est-il pas justement la réunification de ces aspects. De toute façon, ne faut-il pas une vie sexuelle pour devenir mère ?

Certains hommes sont pris au piège dans ce complexe.

Certains d’entre eux se retrouvent rattrapés au moment de l’arrivée du premier enfant, quand soudain il ne désire plus leur femme. Devenue mère, leur femme devient une sorte de Vierge à l'enfant, consacrée à la cause de son enfant. Soyons plus précis, le fait est qu'ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit le même sein qui nourrisse leur enfant et qui les excite, ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit la même bouche qui couvre l’enfant de baisers la journée et accueille voluptueusement leur sexe le soir venu… Les voilà rattrapés par un excès de vertu ou de moralité dans lesquels ils enferment surtout la mère de leur enfant… Parce qu’en effet, ils n’ont aucun problème de conscience à aller assouvir leur besoin de sexe et leurs fantasmes auprès d’une autre femme (de petite vertu...?). Ce n’est pas la sexualité en général, ni leur sexualité à eux qui est immorale, c’est la sexualité de la femme devenue mère qui est immorale ! Comme si la femme devait choisir entre maternel ou féminin ? Or le maternel n’est-il pas un aspect du féminin ?

D’autres hommes sont embarqués dans ce complexe dès le début de leur vie sexuelle. Des hommes vont « sélectionner » leur future compagne à long terme (et donc potentiellement la mère de leurs enfants) en fonction de ses expériences sexuelles préalables. Ils ne conçoivent pas que leur partenaire ait eu « trop » d’expériences sexuelles avant de les connaitre. Comme si les expériences précédentes les avaient rendus impures pour porter leur enfant ?



D’après les sociologues, le complexe de la Madone et la Put*in serait un héritage de la tradition judéo-chrétienne à notre inconscient collectif qui a scindé la femme en deux antagonistes : d’un côté Marie la pure et dévouée, et de l’autre Ève, la désobéissante, la pécheresse, celle par qui le malheur est arrivé...



C’est ici que s’enracine le complexe. Ils ne conçoivent pas que la même personne puisse à la fois porter et protéger l’enfant (la Madone), ET être un lieu de plaisir et jouissance sexuelle (la Put*in). Ils sont comme écartelés entre deux forces opposées qui produisent des éclairs de honte, culpabilité ou peur quand elles se rapprochent trop. Ces deux forces contradictoires sont tellement puissantes que certains peuvent être immobilisés (état dépressif), d’autres fuient par l’hyperactivité (hors de la sphère du couple : ils s'épuisent professionnellement par exemple pour avoir un bon prétexte pour ne pas avoir envie de faire l'amour à la mère de leurs enfants), et d’autres se laissent embarquer par le complexe en ayant une vie sexuelle adultère (maîtresses ou prostituées) tout en affirmant aimer leur épouse…

Ce complexe peut réellement gâcher la vie amoureuse de l'homme. Dès qu'il rencontre une femme, il peut être capable de l'encourager à aller très loin sexuellement ensemble, avec son consentement à elle, mais pour mieux lui reprocher ensuite et la quitter en prétextant qu'elle manque de vertu pour l'engagement... De cette manière, toutes ces histoires d'amour se soldent par un échec, dans lequel l'homme se sent la victime de l'immoralité des femmes... pour mieux se faire plaindre et consoler par maman ?

Comment s'en sortir ?

Il s’agira pour ces hommes d’admettre que le maternel est un aspect du féminin. En effet, s’il y a bien une femme qui ait déjà fait l’amour dans sa vie, c’est bien une mère, et même SA propre mère. Pour sortir de ce complexe et accéder à une sexualité joyeuse et complice, l’homme doit remettre en question ses certitudes, ses principes et faire preuve d’ouverture d’esprit. Il doit prendre conscience que ce complexe l’installe dans une position très machiste, et rétrograde. Il doit admettre qu'une mère, aussi tendre et dévouée soit-elle a aussi une vie sexuelle stimulante et épanouissante; une femme peut-être à la fois libérée sexuellement et à même de porter et chérir des enfants.
J allais te faire une réponse mais je vais être banni. Du moins c'est pas autorisé.
 
Hello
Je vous partage cette lecture que je trouve très intéressante surtout dans notre culture arabo musulmane où c’est encore très actuel.

Vos impressions ? :)
Trop complexe pour moi car je ne suis pas une femme. Et que je ne me suis jamais marié. Donc je ne peux en dire un peu plus sur le sujet auquel tu nous soumets une ou plusieurs suggestions.
 
Bien heureusement ce ne sont pas tous les hommes qui pensent ainsi. Et aussi c’est pas irrémédiable. Parce que ça brise des couples et ça créer beaucoup de complexe et de blocages chez les femmes.

Une société de femmes frigides et frustrées car elles ne pourront jamais correspondre aux désirs de ces hommes et ainsi se sentir pleinement aimées et respectées.

Je pense qu’il y a encore du boulot pour arriver à se débarrasser de cette névrose. L’éradiquer totalement même ça nous ferait pas de mal.
 
Il est très fréquent que beaucoup de femmes soient épanouies sexuellement dans leur couple tout en étant capables de porter et d'aimer leurs enfants.

Ce texte, est le genre de discours fabriqué de toute pièce qui incite les gens à croire qu'ils doivent inévitablement se conformer à ce type de complexe. Les (soit disant) études de sciences sociales qui nous présentent les choses comme une fatalité.

Dans le passé, déjà, cette même manipulation sociale nous faisait croire que la vie de couple devait être inéluctablement brisée par la crise de la quarantaine (démon de midi) ou celle de la cinquantaine (démon de minuit). Les esprits y étaient par conséquent bien préparés.
 
Il est très fréquent que beaucoup de femmes soient épanouies sexuellement dans leur couple tout en étant capables de porter et d'aimer leurs enfants.

Ce texte, est le genre de discours fabriqué de toute pièce qui incite les gens à croire qu'ils doivent inévitablement se conformer à ce type de complexe. Les (soit disant) études de sciences sociales qui nous présentent les choses comme une fatalité.

Dans le passé, déjà, cette même manipulation sociale nous faisait croire que la vie de couple devait être inéluctablement brisée par la crise de la quarantaine (démon de midi) ou celle de la cinquantaine (démon de minuit). Les esprits y étaient par conséquent bien préparés.
Ah bon tu penses que c’est de la manipulation ? Moi je trouve que ça décrit ce qu’on voit. Elle ne généralise pas à tous les hommes mais on en rencontre quand même des comme ça. Et pour moi ça explique pourquoi ils sont comme ça.

Et à la fin elle dit que même ceux qui ont ce complexe peuvent changer donc ça va. C’est juste histoire de changer les mentalités moi c’est comme ça que je le perçois.
 
Ah bon tu penses que c’est de la manipulation ? Moi je trouve que ça décrit ce qu’on voit. Elle ne généralise pas à tous les hommes mais on en rencontre quand même des comme ça. Et pour moi ça explique pourquoi ils sont comme ça.

Et à la fin elle dit que même ceux qui ont ce complexe peuvent changer donc ça va. C’est juste histoire de changer les mentalités moi c’est comme ça que je le perçois.
Cela décrit probablement, ce qui se passe pour une certaine frange de la population (minoritaire dans un premier temps) mais ce que je veux souligner,
c’est que l’objectif est de contribuer à manipuler les esprits les plus faibles, pour inséminer ce complexe et pour faire que cela devienne inéluctable.
 
Le complexe de la Madone et la Put**n consiste pour un homme à ne considérer la femme que dans l’une des deux catégories: en Put*in ou en Madone. Soit, la femme a une vie sexuelle libérée qu'il considère dépravée incompatible avec le fait d'être mère, soit elle est mère mais complètement chaste. D’aucune manière, elle ne peut avoir une posture intermédiaire où elle accéderait à la fois à une vie sexuelle joyeuse et épanouissante et à une vie de mère satisfaisante…

Vous l’aurez compris, cette vision des choses très binaire ne permet pas à la femme d’être à la fois une mère attentive et aimante ET une femme coquine et sexuellement épanouie. Pourtant être une femme n'est-il pas justement la réunification de ces aspects. De toute façon, ne faut-il pas une vie sexuelle pour devenir mère ?

Certains hommes sont pris au piège dans ce complexe.

Certains d’entre eux se retrouvent rattrapés au moment de l’arrivée du premier enfant, quand soudain il ne désire plus leur femme. Devenue mère, leur femme devient une sorte de Vierge à l'enfant, consacrée à la cause de son enfant. Soyons plus précis, le fait est qu'ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit le même sein qui nourrisse leur enfant et qui les excite, ils ne parviennent pas à concevoir que ce soit la même bouche qui couvre l’enfant de baisers la journée et accueille voluptueusement leur sexe le soir venu… Les voilà rattrapés par un excès de vertu ou de moralité dans lesquels ils enferment surtout la mère de leur enfant… Parce qu’en effet, ils n’ont aucun problème de conscience à aller assouvir leur besoin de sexe et leurs fantasmes auprès d’une autre femme (de petite vertu...?). Ce n’est pas la sexualité en général, ni leur sexualité à eux qui est immorale, c’est la sexualité de la femme devenue mère qui est immorale ! Comme si la femme devait choisir entre maternel ou féminin ? Or le maternel n’est-il pas un aspect du féminin ?

D’autres hommes sont embarqués dans ce complexe dès le début de leur vie sexuelle. Des hommes vont « sélectionner » leur future compagne à long terme (et donc potentiellement la mère de leurs enfants) en fonction de ses expériences sexuelles préalables. Ils ne conçoivent pas que leur partenaire ait eu « trop » d’expériences sexuelles avant de les connaitre. Comme si les expériences précédentes les avaient rendus impures pour porter leur enfant ?



D’après les sociologues, le complexe de la Madone et la Put*in serait un héritage de la tradition judéo-chrétienne à notre inconscient collectif qui a scindé la femme en deux antagonistes : d’un côté Marie la pure et dévouée, et de l’autre Ève, la désobéissante, la pécheresse, celle par qui le malheur est arrivé...



C’est ici que s’enracine le complexe. Ils ne conçoivent pas que la même personne puisse à la fois porter et protéger l’enfant (la Madone), ET être un lieu de plaisir et jouissance sexuelle (la Put*in). Ils sont comme écartelés entre deux forces opposées qui produisent des éclairs de honte, culpabilité ou peur quand elles se rapprochent trop. Ces deux forces contradictoires sont tellement puissantes que certains peuvent être immobilisés (état dépressif), d’autres fuient par l’hyperactivité (hors de la sphère du couple : ils s'épuisent professionnellement par exemple pour avoir un bon prétexte pour ne pas avoir envie de faire l'amour à la mère de leurs enfants), et d’autres se laissent embarquer par le complexe en ayant une vie sexuelle adultère (maîtresses ou prostituées) tout en affirmant aimer leur épouse…

Ce complexe peut réellement gâcher la vie amoureuse de l'homme. Dès qu'il rencontre une femme, il peut être capable de l'encourager à aller très loin sexuellement ensemble, avec son consentement à elle, mais pour mieux lui reprocher ensuite et la quitter en prétextant qu'elle manque de vertu pour l'engagement... De cette manière, toutes ces histoires d'amour se soldent par un échec, dans lequel l'homme se sent la victime de l'immoralité des femmes... pour mieux se faire plaindre et consoler par maman ?

Comment s'en sortir ?

Il s’agira pour ces hommes d’admettre que le maternel est un aspect du féminin. En effet, s’il y a bien une femme qui ait déjà fait l’amour dans sa vie, c’est bien une mère, et même SA propre mère. Pour sortir de ce complexe et accéder à une sexualité joyeuse et complice, l’homme doit remettre en question ses certitudes, ses principes et faire preuve d’ouverture d’esprit. Il doit prendre conscience que ce complexe l’installe dans une position très machiste, et rétrograde. Il doit admettre qu'une mère, aussi tendre et dévouée soit-elle a aussi une vie sexuelle stimulante et épanouissante; une femme peut-être à la fois libérée sexuellement et à même de porter et chérir des enfants.
Avec autant de compréhension, tu ne peux qu'être que sur le chemin de la perfection !
 
@SharonWB je trouve le texte très révélateur des facettes possibles que développent certaines personnes, tout en rejoignant @Andgel777 sur une partie de son point de vue: j'ai toujours été persuadée que de poser des mots sur les maux mène souvent l'humanité vers la maladie (le mal à dit... à méditer).
J'ai déjà fait de l'humour sur ce forum en parlant de notre filtre de perception (l'abréviation se dit f_d_p ha-ha...), mais c'est quelque chose de très sérieux et naturel, un esprit reçoit, appréhende, traîte de manière propre à lui, les informations qu'il ingère, une fois digérées et retranscrites, ça donne un genre de téléphone arabe de l'info, constamment filtré par les perceptions, qui à un potentiel risque de devenir un conditionnement malsain pour chacuns, il me semble.
Bien entendu le risque zéro n'existe pour rien, sinon la psychologie et la science, ne pourraient pas prospérer financiè...ahem, je veut dire, FINALEMENT dans le seul but de nous instruire et nous réunir, tous ensemble dans l'égalité homme femme, sans aucuuune arrière pensée de diviser pour mieux régner....🍋
Enfin j'éspère ne pas m'éparpiller en conjectures, en somme ça peut être dangereux, et pas très bien payé à mon échelon social 🤣
Mais je penses que tu vois très bien ce que je veut dire
 
Hello
Je vous partage cette lecture que je trouve très intéressante surtout dans notre culture arabo musulmane où c’est encore très actuel.

Vos impressions ? :)
Pas en Islam non, c'est typiquement occidental. En Islam ta femme reste ta femme même si elle est mère.... Pourquoi tu crois que nos grands parents avaient 10-15 enfants.... Tracasses qu'ils voyaient bien leur femme comme une femme avec tout ce qui va avec 😂. Ce truc n'existe dans aucune culture orientale.
Ce dilemme est un truc typiquement occidental à l'ancienne " le marriage n'est fait que pour procréer ". Si tu connais bien la religion musulmane , tu verras qu'il en est de rien chez les musulmans. Shah Jahan a construit le Taj Mahal pour sa femme qui lui a donné une floppée d'enfants, et son chagrin après la mort de sa femme la rendu fou. Mère d'une dizaine d'enfants et même le roi qui a plein de concubines ne voulait qu'elle, la mère de tous ses enfants.
Faut pas appliquer des concepts de l'inquisition espagnole aux musulmans.
 
Genre "ta meuf c'est une caille" ou une caille? 💁‍♀️

Ps-y-cho-logique! 👩‍🎓

En tant qu'être éthéré non genré à l'origine je pense que c'est un peu plus subtil que cela. Les vêtements ont du pouvoirs.
 
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