Avec 65 milliards de liquidités, les mafias représentent parfois la seule possibilité de prêts pour les petits commerçants victimes de la crise. Une aubaine pour le crime organisé.
La mafia ne connaît pas la crise, au contraire, elle en profite. D'après le rapport annuel de l'association italienne SOS Impresa, la mafia a accéléré son développement et représente désormais la première banque du pays avec 65 milliards d'euros de liquidités.
Pour l'association, l'extorsion menée par des groupes criminels est même devenue une «urgence nationale». Profitant de la restriction du crédit par les banques, les organisations mafieuses ont en effet accentué leur pression sur les petits commerçants. Ces derniers cèdent pour contracter des prêts à des taux d'intérêts exorbitants.
«Alors que la crise a miné la confiance des banques, les mafias arrivent avec leurs liquidités, issues d'activités criminelles et sont les seules prêtes à prendre des risques, explique Eric Vernier, spécialiste du blanchiment de capitaux et chercheur associé à l'IRIS. Pour les commerçants et les artisans, elles représentent leur seule possibilité de prêts et l'unique moyen de sauver leur entreprise et les emplois.»
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...mafia-devient-la-premiere-banque-d-italie.php
La mafia ne connaît pas la crise, au contraire, elle en profite. D'après le rapport annuel de l'association italienne SOS Impresa, la mafia a accéléré son développement et représente désormais la première banque du pays avec 65 milliards d'euros de liquidités.
Pour l'association, l'extorsion menée par des groupes criminels est même devenue une «urgence nationale». Profitant de la restriction du crédit par les banques, les organisations mafieuses ont en effet accentué leur pression sur les petits commerçants. Ces derniers cèdent pour contracter des prêts à des taux d'intérêts exorbitants.
«Alors que la crise a miné la confiance des banques, les mafias arrivent avec leurs liquidités, issues d'activités criminelles et sont les seules prêtes à prendre des risques, explique Eric Vernier, spécialiste du blanchiment de capitaux et chercheur associé à l'IRIS. Pour les commerçants et les artisans, elles représentent leur seule possibilité de prêts et l'unique moyen de sauver leur entreprise et les emplois.»
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