Le Prophète (Prière et salut d'Allah sur lui) a dit :
"Si le croyant vient à commettre un péché, une tâche noire vient se placer sur son cur. Sil se repent, cesse de désobéir et implore le pardon dAllah, la tâche disparaît de son cur. Et sil persiste dans son péché, elle augmente de volume jusquà ce quelle couvre totalement son cur.."
voir Sahih oul Jâmâis-Saghir (n°1666).
La maladie du cur est une maladie grave et elle est cachée; celui qui en est atteint peut lavoir sans le savoir et cest pour cela quil y est inattentif, et même sil le sait, il lui est difficile de patienter face à laigreur du remède. Car le remède consiste à ce quil « contrarie » ses passions (quil ne cède pas à ses passions).
Le cur, cest le roi des membres et il est à lorigine de son bonheur ou de son malheur; il est à lorigine aussi de sa piété ou de sa corruption (perversion) ; le Prophète a dit :
« Ny a t-il pas dans le corps un caillot? Lorsquil est sain le corps entier est sain, et lorsquil est perverti le corps entier est perverti. Nest-ce pas le cur ? ».
Dans ce Hadith, il y a une preuve que la piété des cahiers du serviteur dépend de la piété des actions. Et que la perversion des actions du serviteur dépend de la perversion de son cur.
Un cur vertueux, cest un cur sain que rien, à part lui, nest daucune utilité auprès dAllah. Allah, Le Très Haut, a dit :
يَوْمَ لا يَنفَعُ مَالٌ وَلا بَنُون
إِلا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ
Traduction relative et approchée :
« Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront daucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un cur sain » S26 V88 & 89.
Il y a trois sortes de cur :
· La première sorte: cest un cur sain. Il est sain de tout vice et de tout mal et cest un cur qui ne contient rien dautre, excepté lamour dAllah, sa crainte et une crainte de ce qui léloigne de Lui.
· La deuxième sorte: cest le cur mort, sans vie, qui ne connaît pas son Seigneur et ne ladore pas. Il sabandonne à ses envies et à ses plaisirs, même sil encourt le mécontentement dAllah et Sa colère, et il naccepte pas les conseils mais plutôt, il suit tous les démons tentateurs.
· La Troisième sorte : cest un cur malade. Cest un cur vivant mais qui comporte en même temps un défaut.
Le premier cur, cest un cur éveillé, vigilant, doux, souple et vivant ; le deuxième cur est un cur dur, desséché et mort; quant au troisième cur, cest un cur malade : soit, il sapproche du salut, soit il sapproche de la ruine.
Serviteurs dAllah ! La vie des curs, leurs morts et leurs maladies sont causées par ce que font les personnes.
· Parmi les moyens qui font quun cur est vivant, il y a lempressement vers Allah, la récitation de Son Livre, sa méditation et le fait de beaucoup Le mentionner. Allah a dit :
الَّذِينَ آمَنُواْ وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللّهِ أَلاَ بِذِكْرِ اللّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ
Traduction relative et approchée :
« Ceux qui ont cru et dont les curs se tranquillisent à lévocation dAllah. Nest-ce point par lévocation dAllah que les curs se tranquillisent ? » S13 V28
Ce qui suit est la traduction dun sermon du vendredi prononcé par le cheikh Sâlih ibn Fawzân ibn Abdillâh Âl Fawzân, imam et prêcheur à la mosquée Al Amir Matib ibn AbdilAziz dans la ville de Riâdh, en Arabie Saoudite.
Il est extrait de son livre Al Khoutab al Minbariya fil Mounâssabatil Asriya (Volume 1 ; Page 180).
Pour lire l'article :
http://www.al.baida.online.fr/maladie_coeur_fawzan.htm
"Si le croyant vient à commettre un péché, une tâche noire vient se placer sur son cur. Sil se repent, cesse de désobéir et implore le pardon dAllah, la tâche disparaît de son cur. Et sil persiste dans son péché, elle augmente de volume jusquà ce quelle couvre totalement son cur.."
voir Sahih oul Jâmâis-Saghir (n°1666).
La maladie du cur est une maladie grave et elle est cachée; celui qui en est atteint peut lavoir sans le savoir et cest pour cela quil y est inattentif, et même sil le sait, il lui est difficile de patienter face à laigreur du remède. Car le remède consiste à ce quil « contrarie » ses passions (quil ne cède pas à ses passions).
Le cur, cest le roi des membres et il est à lorigine de son bonheur ou de son malheur; il est à lorigine aussi de sa piété ou de sa corruption (perversion) ; le Prophète a dit :
« Ny a t-il pas dans le corps un caillot? Lorsquil est sain le corps entier est sain, et lorsquil est perverti le corps entier est perverti. Nest-ce pas le cur ? ».
Dans ce Hadith, il y a une preuve que la piété des cahiers du serviteur dépend de la piété des actions. Et que la perversion des actions du serviteur dépend de la perversion de son cur.
Un cur vertueux, cest un cur sain que rien, à part lui, nest daucune utilité auprès dAllah. Allah, Le Très Haut, a dit :
يَوْمَ لا يَنفَعُ مَالٌ وَلا بَنُون
إِلا مَنْ أَتَى اللَّهَ بِقَلْبٍ سَلِيمٍ
Traduction relative et approchée :
« Le jour où ni les biens, ni les enfants ne seront daucune utilité, sauf celui qui vient à Allah avec un cur sain » S26 V88 & 89.
Il y a trois sortes de cur :
· La première sorte: cest un cur sain. Il est sain de tout vice et de tout mal et cest un cur qui ne contient rien dautre, excepté lamour dAllah, sa crainte et une crainte de ce qui léloigne de Lui.
· La deuxième sorte: cest le cur mort, sans vie, qui ne connaît pas son Seigneur et ne ladore pas. Il sabandonne à ses envies et à ses plaisirs, même sil encourt le mécontentement dAllah et Sa colère, et il naccepte pas les conseils mais plutôt, il suit tous les démons tentateurs.
· La Troisième sorte : cest un cur malade. Cest un cur vivant mais qui comporte en même temps un défaut.
Le premier cur, cest un cur éveillé, vigilant, doux, souple et vivant ; le deuxième cur est un cur dur, desséché et mort; quant au troisième cur, cest un cur malade : soit, il sapproche du salut, soit il sapproche de la ruine.
Serviteurs dAllah ! La vie des curs, leurs morts et leurs maladies sont causées par ce que font les personnes.
· Parmi les moyens qui font quun cur est vivant, il y a lempressement vers Allah, la récitation de Son Livre, sa méditation et le fait de beaucoup Le mentionner. Allah a dit :
الَّذِينَ آمَنُواْ وَتَطْمَئِنُّ قُلُوبُهُم بِذِكْرِ اللّهِ أَلاَ بِذِكْرِ اللّهِ تَطْمَئِنُّ الْقُلُوبُ
Traduction relative et approchée :
« Ceux qui ont cru et dont les curs se tranquillisent à lévocation dAllah. Nest-ce point par lévocation dAllah que les curs se tranquillisent ? » S13 V28
Ce qui suit est la traduction dun sermon du vendredi prononcé par le cheikh Sâlih ibn Fawzân ibn Abdillâh Âl Fawzân, imam et prêcheur à la mosquée Al Amir Matib ibn AbdilAziz dans la ville de Riâdh, en Arabie Saoudite.
Il est extrait de son livre Al Khoutab al Minbariya fil Mounâssabatil Asriya (Volume 1 ; Page 180).
Pour lire l'article :
http://www.al.baida.online.fr/maladie_coeur_fawzan.htm