Le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) reçu un jour une délégation de la tribu de Bani Salama.
Il leur demanda : «*Qui est votre chef ?*«*. Ils lui répondirent : «*Djedou bnou Qais et nous le trouvons fort avare*». Alors le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) leur rétorqua : Il n'y a point de reméde à l'avarice. Dorénavant votre chef est Amer ben el Djamouh*».
Voici deux constatations dont la plus importante de ce hadith, sert de jurisprudence et permet la critique sous-tendant un intérêt à la règle.
Hadith : la médisance c'est de dire de ton frére ce qu'il n'aimerait pas entendre.
_La critique n'est permise que dans six cas :
_dénoncer une injustice
_Se renseigner sur une personne
_Avertir
_Vis à vis d'une personne dévoilant son dévergondage
_Demander une fatwa
_Demander l'aide pour mettre fin à un mal
Les savants disent que la critique n'est pas de la médisance dans six cas :
Cas n° 1:
Subir une injustice : Celui qui a subi une injustice a le droit de la dénoncer et d'utiliser tous les moyens en son pouvoir pour défendre son droit.
C'est pour cela que le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) a dit : le retard de paiement de salaire par un employeur, est une injustice. Celle-ci autorise l'employé à entacher la réputation de cet employeur et à le punir, sans mentir ni exagérer. Par contre la punition est appliquée par un juge musulman. Ce juge a le droit de convoquer le transgresseur et de le punir pour ne pas avoir payé son employé. L'opprimé peut se plaindre publiquement. Ce droit n'est pas seulement autorisé par le hadith mais aussi par le verset du Qoran qui dit :
«* Allah n'aime pas qu'on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Audient et Omniscient*».
Cas n° 2 :
Le droit de se renseigner : Il y a de nombreux exemples dans les hadiths tel que le premier cité.
Quand le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) se renseigna auprés de Banou Salama. Ou lorsqu'une femme venue le voir lui dit : « untel et untel ont demandé ma main. Abou Jahn et Mou'awiya ».
La manière dont elle a posé la question, le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) a compris qu'elle voulait demamder conseil sur le choix de son futur époux. Le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) lui a décrit les deux prétendants pour qu'elle puisse choisir. Car les femmes ont des points de vues très différents. Il dit : «*Abou Jahn est un homme dont le bâton ne quitte pas l'épaule. Mou'awiya est pauvre*».
Nous pouvons déduire de cet exemple, que le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) a rappelé les défauts des deux prétendants pour bien informer cette femme. Les exégetes ont interprété «* le bâton ne quitte pas l*'épaule*». par il est prompt à battre ses femmes à la moindre erreur. «*Mou'awiya est pauvre*». Il est évident que ces deux hommes n'auraient pas aimé qu'on dise pour l'un qu'il bat ses femmes et pour l'autre qu'il est pauvre.
Dans l'intêret général, si le musulman demande conseil c'est son droit d'être conseillé. Par exemple un musulman peut se renseigner sur un éventuel associé. Si celui-ci est un escroc, il ne faut pas le couvrir en pensant que vous faites de la médisance. Car la religion est conseil comme le dit le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ).
à suivre !
Il leur demanda : «*Qui est votre chef ?*«*. Ils lui répondirent : «*Djedou bnou Qais et nous le trouvons fort avare*». Alors le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) leur rétorqua : Il n'y a point de reméde à l'avarice. Dorénavant votre chef est Amer ben el Djamouh*».
Voici deux constatations dont la plus importante de ce hadith, sert de jurisprudence et permet la critique sous-tendant un intérêt à la règle.
Hadith : la médisance c'est de dire de ton frére ce qu'il n'aimerait pas entendre.
_La critique n'est permise que dans six cas :
_dénoncer une injustice
_Se renseigner sur une personne
_Avertir
_Vis à vis d'une personne dévoilant son dévergondage
_Demander une fatwa
_Demander l'aide pour mettre fin à un mal
Les savants disent que la critique n'est pas de la médisance dans six cas :
Cas n° 1:
Subir une injustice : Celui qui a subi une injustice a le droit de la dénoncer et d'utiliser tous les moyens en son pouvoir pour défendre son droit.
C'est pour cela que le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) a dit : le retard de paiement de salaire par un employeur, est une injustice. Celle-ci autorise l'employé à entacher la réputation de cet employeur et à le punir, sans mentir ni exagérer. Par contre la punition est appliquée par un juge musulman. Ce juge a le droit de convoquer le transgresseur et de le punir pour ne pas avoir payé son employé. L'opprimé peut se plaindre publiquement. Ce droit n'est pas seulement autorisé par le hadith mais aussi par le verset du Qoran qui dit :
«* Allah n'aime pas qu'on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Audient et Omniscient*».
Cas n° 2 :
Le droit de se renseigner : Il y a de nombreux exemples dans les hadiths tel que le premier cité.
Quand le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) se renseigna auprés de Banou Salama. Ou lorsqu'une femme venue le voir lui dit : « untel et untel ont demandé ma main. Abou Jahn et Mou'awiya ».
La manière dont elle a posé la question, le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) a compris qu'elle voulait demamder conseil sur le choix de son futur époux. Le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) lui a décrit les deux prétendants pour qu'elle puisse choisir. Car les femmes ont des points de vues très différents. Il dit : «*Abou Jahn est un homme dont le bâton ne quitte pas l'épaule. Mou'awiya est pauvre*».
Nous pouvons déduire de cet exemple, que le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ) a rappelé les défauts des deux prétendants pour bien informer cette femme. Les exégetes ont interprété «* le bâton ne quitte pas l*'épaule*». par il est prompt à battre ses femmes à la moindre erreur. «*Mou'awiya est pauvre*». Il est évident que ces deux hommes n'auraient pas aimé qu'on dise pour l'un qu'il bat ses femmes et pour l'autre qu'il est pauvre.
Dans l'intêret général, si le musulman demande conseil c'est son droit d'être conseillé. Par exemple un musulman peut se renseigner sur un éventuel associé. Si celui-ci est un escroc, il ne faut pas le couvrir en pensant que vous faites de la médisance. Car la religion est conseil comme le dit le Prophète ( Paix et bénédiction sur Lui ).
à suivre !