La moitié des enfants d'immigrés ont moins de 30 ans

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ETUDEEn 2008, on comptait 3,1 millions de personnes nées en France entre 1958 et 1990 de parent(s) immigré(s).
Par LIBÉRATION.FR


Qui sont les enfants d'immigrés ? Une vaste enquête «Trajectoires et origines» menée en 2008 - la première du genre *- a été en partie publiée ce mardi. En deux axes. La question des discriminations d'abord, où l'on apprend que 40% des personnes qui se disent discriminées sont immigrées ou enfants d'immigrés (la suite ici).

Des données chiffrées ensuite, traitées par l'Insee, brossant le portrait des enfants d'immigrés âgés de 18 à 50 ans (lire l'intégralité de l'étude).

Surtout des jeunes

Premier constat, les descendants d'immigrés sont jeunes. En 2008, on comptait 3,1 millions de personnes nées en France entre 1958 et 1990 de parent(s) immigré(s). Et la moitié d'entre eux ont moins de 30 ans. 17% des 18-20 ans ont un parent immigré contre 8% des plus de 40 ans.

D'où viennent-ils ?

Les statistiques reflètent sans surprise les vagues d'immigration. Ainsi, les trois quarts des descendants de 46 à 50 ans ont des parents d'origine européenne, contre trois sur dix parmi les 18-20 ans.

25% des enfants d'immigrés de 18-50 ans ont un parent venu d'Italie ou d'Espagne. 9% ont un parent venu d'un autre pays de l'actuelle Union européenne, principalement la Pologne ou l'Allemagne.

20% ont un père ou une mère originaire d'Algérie, 15% du Maroc ou de Tunisie et, plus récemment, 4% d'Afrique subsaharienne.

Un seul parent immigré?



La moitié des descendants ont un seul parent immigré. Parmi les descendants issus de migrations plus récentes, la part des ascendances mixtes est souvent plus faible: 30% des enfants d'immigrés d'Afrique (y compris du Maghreb) ont un parent non immigré, et seulement 10% de ceux d'un parent né en Turquie.

Double nationalité?

5% des descendants de deux parents immigrés n'ont pas la nationalité française. 25% d'entre eux ont fait une demande de nationalité (en cours pour 22%, refusée pour 3%) et 35% n'en ont pas fait, mais ont l'intention de la faire.

Rappelons au passage que la loi accorde la nationalité française à la naissance par filiation lorsqu'un des deux parents est français au moment de la naissance. En revanche, un enfant né de deux parents immigrés dont aucun n'a la nationalité française à sa naissance ne naît pas Français. La nationalité française est alors obtenue de plein droit à la majorité de l'enfant, si celui-ci a résidé au moins cinq ans en France depuis l'âge de 11 ans.

Un tiers des descendants de deux parents immigrés ont une double nationalité. Rare chez les plus âgés (6%), la binationalité devient plus fréquente parmi les plus jeunes (30%).

L'apprentissage de la langue

Pour 90 % des descendants directs d'immigrés, la langue française leur a été transmise dans leur enfance par au moins un de leurs parents. «Lorsqu'un des deux parents n'est pas immigré, la transmission du français à l'enfance est quasi-systématique. Et c'est même la seule langue transmise dans 65 % des cas», conclut l'étude.
 
ETUDEEn 2008, on comptait 3,1 millions de personnes nées en France entre 1958 et 1990 de parent(s) immigré(s).
Par LIBÉRATION.FR


Qui sont les enfants d'immigrés ? Une vaste enquête «Trajectoires et origines» menée en 2008 - la première du genre *- a été en partie publiée ce mardi. En deux axes. La question des discriminations d'abord, où l'on apprend que 40% des personnes qui se disent discriminées sont immigrées ou enfants d'immigrés (la suite ici).

Des données chiffrées ensuite, traitées par l'Insee, brossant le portrait des enfants d'immigrés âgés de 18 à 50 ans (lire l'intégralité de l'étude).

Surtout des jeunes

Premier constat, les descendants d'immigrés sont jeunes. En 2008, on comptait 3,1 millions de personnes nées en France entre 1958 et 1990 de parent(s) immigré(s). Et la moitié d'entre eux ont moins de 30 ans. 17% des 18-20 ans ont un parent immigré contre 8% des plus de 40 ans.

D'où viennent-ils ?

Les statistiques reflètent sans surprise les vagues d'immigration. Ainsi, les trois quarts des descendants de 46 à 50 ans ont des parents d'origine européenne, contre trois sur dix parmi les 18-20 ans.

25% des enfants d'immigrés de 18-50 ans ont un parent venu d'Italie ou d'Espagne. 9% ont un parent venu d'un autre pays de l'actuelle Union européenne, principalement la Pologne ou l'Allemagne.

20% ont un père ou une mère originaire d'Algérie, 15% du Maroc ou de Tunisie et, plus récemment, 4% d'Afrique subsaharienne.

Un seul parent immigré?



La moitié des descendants ont un seul parent immigré. Parmi les descendants issus de migrations plus récentes, la part des ascendances mixtes est souvent plus faible: 30% des enfants d'immigrés d'Afrique (y compris du Maghreb) ont un parent non immigré, et seulement 10% de ceux d'un parent né en Turquie.

Double nationalité?

5% des descendants de deux parents immigrés n'ont pas la nationalité française. 25% d'entre eux ont fait une demande de nationalité (en cours pour 22%, refusée pour 3%) et 35% n'en ont pas fait, mais ont l'intention de la faire.

Rappelons au passage que la loi accorde la nationalité française à la naissance par filiation lorsqu'un des deux parents est français au moment de la naissance. En revanche, un enfant né de deux parents immigrés dont aucun n'a la nationalité française à sa naissance ne naît pas Français. La nationalité française est alors obtenue de plein droit à la majorité de l'enfant, si celui-ci a résidé au moins cinq ans en France depuis l'âge de 11 ans.

Un tiers des descendants de deux parents immigrés ont une double nationalité. Rare chez les plus âgés (6%), la binationalité devient plus fréquente parmi les plus jeunes (30%).

L'apprentissage de la langue

Pour 90 % des descendants directs d'immigrés, la langue française leur a été transmise dans leur enfance par au moins un de leurs parents. «Lorsqu'un des deux parents n'est pas immigré, la transmission du français à l'enfance est quasi-systématique. Et c'est même la seule langue transmise dans 65 % des cas», conclut l'étude.

cette étude n est pas crédible , le taux d immigration des tunisiens n est clairement pas le meme que celui des marocains qui est beaucoup plus important , surtout dans l immigration récente , sans compter les naturalisations .Rien qu avec la population très faible de la Tunisie c est impossible .
Je pense que l immigration récente maghrébine est marocaine que son taux est en passe de rejoindre celui de la 1 ère génération algérienne des années 60 /70 d ' après les chiffres qu un internaute avait postés sur un autre topic .

De plus 5 % des immigrés qui n ont pas la nationalité française ? rien que dans les communautés algériennes et portugaises , les 2 plus importantes ce taux explose , les parents de 1 ère génération ne l ont pas prise .

enfin ou sont les portugais qui est la deuxième communauté d origine immigrée en France ?
faire un rapport sur l immigration et ses descendants sans parler des portugais est juste impossible !!
 
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