Nombreux sont les croyants qui pensent que les athées n'ont pas de morale, ou du moins, qu'ils sont illogiques s'ils en ont une, et donc que l'athéisme est la négation de la morale...
Mais ceux qui pensent ainsi devraient se demander: est-ce seulement la peur de châtiments, terrestres ou célestes, qui me retient de tuer, de violer et de forniquer???
Trouvez-vous que ça a du bon sens de raisonner comme ça?
Heureusement les athées, pour la plupart, ont dépassé cette étape infantile.
Non, en fait après les études de Kohlberg, on sait que la morale de la carotte et du bâton n'est que le premier stade d'évolution du raisonnement moral. Il y aurait en tout six stades.
Il est surprenant qu'un catholique comme franc_lazur nous arrive avec un argument de ce genre, puisque le catholicisme croit en une morale naturelle et universelle, indépendante des croyances religieuses. Cette croyance, elle se trouve déjà dans l'épître aux Romains (chapitres 1 et 2), qui l'avait elle-même empruntée au stoïcisme (une philosophie pré-chrétienne).
Dans le bouddhisme ancien, qui est athée*, le noble sentier octuple peut lui-même se comparer à une morale naturelle.
* Cet athéisme ne concerne que l'existence d'un être suprême, absolu, parfait et éternel, et ne s'étend pas nécessairement jusqu'aux divinités mineures, quelles que soient les réinterprétations modernes «de bon goût» du bouddhisme.
Mais ceux qui pensent ainsi devraient se demander: est-ce seulement la peur de châtiments, terrestres ou célestes, qui me retient de tuer, de violer et de forniquer???
Trouvez-vous que ça a du bon sens de raisonner comme ça?
Heureusement les athées, pour la plupart, ont dépassé cette étape infantile.
Non, en fait après les études de Kohlberg, on sait que la morale de la carotte et du bâton n'est que le premier stade d'évolution du raisonnement moral. Il y aurait en tout six stades.
Il est surprenant qu'un catholique comme franc_lazur nous arrive avec un argument de ce genre, puisque le catholicisme croit en une morale naturelle et universelle, indépendante des croyances religieuses. Cette croyance, elle se trouve déjà dans l'épître aux Romains (chapitres 1 et 2), qui l'avait elle-même empruntée au stoïcisme (une philosophie pré-chrétienne).
Dans le bouddhisme ancien, qui est athée*, le noble sentier octuple peut lui-même se comparer à une morale naturelle.
* Cet athéisme ne concerne que l'existence d'un être suprême, absolu, parfait et éternel, et ne s'étend pas nécessairement jusqu'aux divinités mineures, quelles que soient les réinterprétations modernes «de bon goût» du bouddhisme.