AFP
Au lendemain de l'annonce de la mort d'Oussama Ben Laden, Hollywood bruit de rumeurs sur la réalisation d'un film mettant en scène la fuite et la fin du fondateur d'al-Qaida, abattu par des commandos américains au Pakistan. La principale interrogation concerne le rôle du chef de l'unité d'une quinzaine d'hommes qui a attaqué et tué le dirigeant d'al-Qaida dans la résidence où il vivait à Abbottabad, à une soixantaine de kilomètres d'Islamabad. John Wayne n'est plus de ce monde et Arnold Schwarzenegger est sans doute trop âgé pour prêter ses traits à un membre des Navy Seals, ces soldats d'élite de la marine américaine employés dans les missions sensibles.
Le site spécialisé deadline.com rapporte que la réalisatrice Kathryn Bigelow et le scénariste Mark Boal, qui avaient collaboré sur le film Démineurs (The Hurt Locker) en 2008, travaillent depuis quelque temps sur un projet relatant l'échec d'une opération visant à mettre Ben Laden hors d'état de nuire. L'intrigue de ce projet reste pour l'instant à l'état d'ébauche, mais si Bigelow et Boal souhaitent le pousser plus avant, ils vont devoir en changer la conclusion.
Intégrer des reconstitutions fictives
En 1990, Lewis Teague avait réalisé un long métrage intitulé Navy Seals - Seals est l'acronyme de SEa, Air et Land - qui narrait les aventures d'un groupe de ces soldats des forces spéciales, avec Charlie Sheen dans le rôle principal. Pour Teague, un film consacré à la disparition de Ben Laden devra répondre à un souci de réalisme pouvant intégrer des extraits de documentaires et des reconstitutions fictives. Cet impératif pourrait facilement être rempli, dit-il, car les Navy Seals ont l'habitude de faire des enregistrements vidéo de toutes leurs opérations.
"Être un Navy Seal exige un tempérament particulier", a expliqué Lewis Teague, qui a passé un an au contact de ces soldats en préparant son film. "Il faut du courage, de l'endurance, de l'humour noir, une potion magique qui forge une mentalité de guerrier." Coïncidence, un ancien tireur d'élite des Seals, Howard Wasdin, s'apprête à publier la semaine prochaine (avec deux semaines d'avance) un livre de mémoires relatant son expérience en Somalie dans les années 90.
Au lendemain de l'annonce de la mort d'Oussama Ben Laden, Hollywood bruit de rumeurs sur la réalisation d'un film mettant en scène la fuite et la fin du fondateur d'al-Qaida, abattu par des commandos américains au Pakistan. La principale interrogation concerne le rôle du chef de l'unité d'une quinzaine d'hommes qui a attaqué et tué le dirigeant d'al-Qaida dans la résidence où il vivait à Abbottabad, à une soixantaine de kilomètres d'Islamabad. John Wayne n'est plus de ce monde et Arnold Schwarzenegger est sans doute trop âgé pour prêter ses traits à un membre des Navy Seals, ces soldats d'élite de la marine américaine employés dans les missions sensibles.
Le site spécialisé deadline.com rapporte que la réalisatrice Kathryn Bigelow et le scénariste Mark Boal, qui avaient collaboré sur le film Démineurs (The Hurt Locker) en 2008, travaillent depuis quelque temps sur un projet relatant l'échec d'une opération visant à mettre Ben Laden hors d'état de nuire. L'intrigue de ce projet reste pour l'instant à l'état d'ébauche, mais si Bigelow et Boal souhaitent le pousser plus avant, ils vont devoir en changer la conclusion.
Intégrer des reconstitutions fictives
En 1990, Lewis Teague avait réalisé un long métrage intitulé Navy Seals - Seals est l'acronyme de SEa, Air et Land - qui narrait les aventures d'un groupe de ces soldats des forces spéciales, avec Charlie Sheen dans le rôle principal. Pour Teague, un film consacré à la disparition de Ben Laden devra répondre à un souci de réalisme pouvant intégrer des extraits de documentaires et des reconstitutions fictives. Cet impératif pourrait facilement être rempli, dit-il, car les Navy Seals ont l'habitude de faire des enregistrements vidéo de toutes leurs opérations.
"Être un Navy Seal exige un tempérament particulier", a expliqué Lewis Teague, qui a passé un an au contact de ces soldats en préparant son film. "Il faut du courage, de l'endurance, de l'humour noir, une potion magique qui forge une mentalité de guerrier." Coïncidence, un ancien tireur d'élite des Seals, Howard Wasdin, s'apprête à publier la semaine prochaine (avec deux semaines d'avance) un livre de mémoires relatant son expérience en Somalie dans les années 90.