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La mort et l'intensité de la vie
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[QUOTE="Floraison, post: 14910336, member: 276533"] [B]François Mitterrand a changé son destin[/B] Il lui dit d’emblée ce que la France ignore : il est malade, les médecins lui donnent trois ans à vivre. C’est dans ce contexte d’urgence métaphysique qu’il souhaite se confier. « Il m’a spontanément parlé de ce qui le préoccupait, dit-elle. Une relation amicale très forte s’est nouée entre nous. » Pourquoi elle ? Pour « sa force » et « sa douceur », explique François Mitterrand dans La Mort intime, qu’il a préfacée. Le fait que Marie de Hennezel soit laïque a sans doute joué aussi dans leur proximité. En bon agnostique qu’il était, le chef de l’état ne se serait sans doute pas confié à un religieux. Quoi qu’il en soit, ce rôle d’accompagnant et de confident va bouleverser la carrière de Marie de Hennezel. « François Mitterrand a changé mon destin, concède-t-elle aujourd’hui. C’est à lui que je dois cette orientation vers les soins palliatifs. » Lorsque la première unité de soins palliatifs voit le jour en France, à l’Hôpital international de l’Université de Paris, le président intercède pour qu’un psychologue intègre l’équipe. Ce sera elle. Elle y restera dix ans et racontera cette expérience dans La Mort intime, un ouvrage traduit dans 22 langues et écoulé à 700 000 exemplaires. Depuis, Marie de Hennezel est devenue incontournable sur la fin de vie. Elle est de tous les groupes d’experts et de tous les rapports sur la question. Il n’est pas un ministre de la santé qui ne lui réclame un rapport sur l’état des soins palliatifs en France, sur la fin de vie, sur le grand âge… La commission Claeys-Leonetti devrait d’ailleurs tout prochainement l’auditionner. Et aborder la délicate question du suicide assisté. La position de Marie de Hennezel est claire, et depuis toujours : elle est contre. [B]« Se suicider n’est pas un droit »[/B] « Se suicider relève évidemment de la liberté de chacun, mais ce n’est pas un droit au sens où cela impliquerait un devoir de la part du personnel médical. ‘‘Vous souffrez ? Suicidez-vous !’’ Non, la société ne peut délivrer un tel message. » Loin d’elle toutefois un quelconque mépris pour ceux qui militent pour la légalisation du suicide assisté. « Je respecte ceux qui disent vouloir rester ’’sujet’’ de leur mort », explique celle dont le propre père a mis fin à ses jours au seuil de ses 80 ans. « Je comprends leur crainte d’être relégués au rang d’objets entre les mains des soignants. Mais cela peut se faire sans passer par la légalisation du suicide assisté. » [/QUOTE]
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