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La mort et l'intensité de la vie
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[QUOTE="Floraison, post: 14910338, member: 276533"] [B]«On finit par penser, à tort, qu’autonomie et dignité vont de pair »[/B] [B][/B] Le débat actuel l’interpelle, elle l’avoue. « Aujourd’hui, ‘‘mourir dans la dignité’’ signifie anticiper sa mort pour ne pas se voir délabré, ni imposer aux autres ce délabrement. Comme si la dégradation du corps et de l’esprit était signe d’indignité !, s’emporte l’intéressée. On finit par penser, à tort, qu’autonomie et dignité vont de pair. » Et d’ajouter : « C’est ma génération, celle des baby-boomers, celle qui chantait avec Bardot ‘‘Je n’ai besoin de personne en Harley Davidson’’, qui entretient le fantasme du jeunisme. C’est elle qui refuse de se projeter dans le grand âge. » Elle est toutefois la première, elle l’avoue, à garder une activité plus que soutenue à plus de 68 ans. Difficile de l’intercepter entre deux colloques et l’écriture d’un énième ouvrage – elle qui en a signé près d’une quinzaine. [B]Vacances en famille à l’île d’Yeu[/B] [B][/B] « Je veille toutefois à vivre des moments de qualité avec mes trois enfants et mes six petits-enfants », assure-t-elle. Quand elle ne passe pas les vacances en famille à l’île d’Yeu, elle écume les capitales européennes avec ses petits-enfants. Le reste du temps, elle le consacre à ses amis, aux expositions, à la lecture. Grande adepte de la méditation chrétienne, elle lit et relit bouddhistes et stoïciens en se ressourçant dans son ermitage du Gard. Quand on a passé sa vie à méditer sur la mort – celle des autres –, comment envisage-t-on la sienne ? « Je suis tranquille au fond de moi. On ne sait évidemment pas ce qui peut arriver au seuil de sa propre mort mais j’ai engrangé des paroles et des regards de mourants qui m’ont marquée et qui m’accompagnent encore aujourd’hui. Je me relierai à eux, à l’humour, à la sérénité… » [B]Ne jamais rester sur un conflit[/B] [B][/B] Ou encore à la placidité de ceux qui, comme l’écrivait Marguerite Yourcenar, sont « entrés dans la mort les yeux ouverts ». Ce fut notamment le cas de la belle-mère de Marie de Hennezel. « Un jour, à un âge avancé, elle nous a annoncé qu’elle allait se coucher et attendre la mort. À partir de là, elle ne s’est plus alimentée. Tout juste acceptait-elle le passage régulier d’un infirmier. Elle ne semblait pas souffrir, méditait, priait et répétait avec un sourire en coin : ‘‘Je meurs à l’indienne !’’ Elle s’est petit à petit glissée dans la mort en étant entourée des siens. Sa fin de vie reste un modèle pour moi. » Consciente de la précarité de l’existence, la psychologue dit s’être « allégée » ces dernières années. « J’ai laissé sur le côté mes valises de remords, de culpabilité, de rancune… J’ai aussi appris à ne jamais rester sur un conflit, sur une dispute, à régler les choses au fur et à mesure. » La conscience de la mort… comme philosophie de vie. [URL]http://www.la-croix.com/Actualite/France/Marie-de-Hennezel-l-ecoute-pour-vocation-2014-11-14-1237009[/URL] [/QUOTE]
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