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Selon des statistiques officielles publiées par le Haut Commissariat au Plan (HCP), à l'occasion de la "journée africaine de la statistique", le marocain dépense 41% de son budget pour la consommation alimentaire, et ce malgré la hausse des prix des denrées alimentaires.
C'est dans ce cadre qu'une journée d'étude a été organisée autour de l'augmentation des prix des produits alimentaires, sujet qui concerne tous les peuples notamment les marocains.
Le thème de la journée était en effet : « les défis de la hausse des prix des denrées alimentaires et du développement agricole : rôle des statistiques ».
Le HCP a commencé par rassurer sur l'impact de la crise financière internationale sur le Maroc. Impact qui, selon ce quil ressort des statistiques quil a établies, reste « relativement limité ».
Le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, sappuyant sur les données du FMI, a relevé que le taux d'inflation en 2008 est resté en deçà de 4 % au Maroc, alors quil était en moyenne de 9,4 % dans les pays émergents et en voie de développement et quil a pu atteindre 15,8 % en Jordanie, par exemple.
Lahlimi est formel : « les enquêtes sur les prix, réalisées par le HCP, ont permis un suivi régulier de l'impact de la crise sur les prix à la consommation de 385 produits et 768 variétés consommés par les ménages marocains ». Et « l'Indice du coût de Vie (ICV) des produits alimentaires a connu une hausse de 6,8 % en 2008, tirant l'inflation annuelle à un taux de 3,9 % ».
Ses enquêtes lont conduit à tirer des conclusions intéressantes.
Ainsi, par exemple, « l'alimentation absorbe près de 41% du budget des ménages ». Les céréales, parmi les principaux produits touchés par la flambée des prix, représentent près de 18 % des dépenses alimentaires des ménages.
Revenant sur les hausses des prix des produits alimentaires, le HCP en a cité de « très significatives », relevées au cours des 11 premiers mois de lannée. Hausse des prix des pâtes alimentaires (+27 %), du couscous (+34,9 %), de l'huile d'arachide (+41,4 %), de la semoule (+41,7 %) et du beurre industriel (+25,4 %).
Limpact de la crise mondiale sest par contre fait ressentir au niveau du déficit commercial. Les statistiques du HCP font ressortir que les importations des produits alimentaires ont augmenté de 73 % en 2007 par rapport à 2006 et de 22 % au cours de la période de janvier à novembre 2008 par rapport à la même période de 2007.
Le HCP qui prévoit plusieurs nouvelles opérations statistiques pour 2009, a annoncé quil était en train de finaliser la mise en place d'un nouvel indice des prix à la consommation (IPC) qui sera basé sur un panier de référence élargi tenant compte des dernières données sur la structure de consommation des ménages fournies par l'enquête sur les niveaux de vie de 2007.
Le Reproter
C'est dans ce cadre qu'une journée d'étude a été organisée autour de l'augmentation des prix des produits alimentaires, sujet qui concerne tous les peuples notamment les marocains.
Le thème de la journée était en effet : « les défis de la hausse des prix des denrées alimentaires et du développement agricole : rôle des statistiques ».
Le HCP a commencé par rassurer sur l'impact de la crise financière internationale sur le Maroc. Impact qui, selon ce quil ressort des statistiques quil a établies, reste « relativement limité ».
Le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, sappuyant sur les données du FMI, a relevé que le taux d'inflation en 2008 est resté en deçà de 4 % au Maroc, alors quil était en moyenne de 9,4 % dans les pays émergents et en voie de développement et quil a pu atteindre 15,8 % en Jordanie, par exemple.
Lahlimi est formel : « les enquêtes sur les prix, réalisées par le HCP, ont permis un suivi régulier de l'impact de la crise sur les prix à la consommation de 385 produits et 768 variétés consommés par les ménages marocains ». Et « l'Indice du coût de Vie (ICV) des produits alimentaires a connu une hausse de 6,8 % en 2008, tirant l'inflation annuelle à un taux de 3,9 % ».
Ses enquêtes lont conduit à tirer des conclusions intéressantes.
Ainsi, par exemple, « l'alimentation absorbe près de 41% du budget des ménages ». Les céréales, parmi les principaux produits touchés par la flambée des prix, représentent près de 18 % des dépenses alimentaires des ménages.
Revenant sur les hausses des prix des produits alimentaires, le HCP en a cité de « très significatives », relevées au cours des 11 premiers mois de lannée. Hausse des prix des pâtes alimentaires (+27 %), du couscous (+34,9 %), de l'huile d'arachide (+41,4 %), de la semoule (+41,7 %) et du beurre industriel (+25,4 %).
Limpact de la crise mondiale sest par contre fait ressentir au niveau du déficit commercial. Les statistiques du HCP font ressortir que les importations des produits alimentaires ont augmenté de 73 % en 2007 par rapport à 2006 et de 22 % au cours de la période de janvier à novembre 2008 par rapport à la même période de 2007.
Le HCP qui prévoit plusieurs nouvelles opérations statistiques pour 2009, a annoncé quil était en train de finaliser la mise en place d'un nouvel indice des prix à la consommation (IPC) qui sera basé sur un panier de référence élargi tenant compte des dernières données sur la structure de consommation des ménages fournies par l'enquête sur les niveaux de vie de 2007.
Le Reproter