La NVA, parti ethnique?

boptitprince

je ne suis qu'un prince..
http://www.lalibre.be/actu/bruxelle...actures-belgacom-sur-10-sont-en-francais.html


Bruxelles: 9 factures Belgacom sur 10 sont en français


Mis en ligne le 03/08/2011

Le nombre de clients qui reçoivent leur facture Belgacom en néerlandais à Bruxelles est de 7 %. Des chiffres livrés par la ministre CD&V Vervotte.


Les statistiques se suivent et se ressemblent. Et à nouveau grâce à l’opiniâtre député de la N-VA, Ben Weyts. Il y a quelques semaines, il demandait -par écrit- au secrétaire d’Etat à la Mobilité Etienne Schouppe (CD&V) quelle était la proportion, à Bruxelles, de demandes d’immatriculation libellées en français et en néerlandais. La réponse n’avait sans doute pas dû lui plaire, puisque les statistiques avancées par l’ancien patron de la SNCB montraient que seuls 6,24 % des demandes d’immatriculations se faisaient dans la langue de Vondel à Bruxelles contre 93,76 % dans celle de Molière ("La Libre" du 17/6). De quoi mettre en péril l’affirmation de certains partis flamands selon laquelle entre 12 et 15 % des Bruxellois parlent le néerlandais à Bruxelles et plus encore la clé de répartition 80 FR/20 NL fixée dans la loi de financement pour le partage de certains budgets attribués à des matières communautaires.

Ces chiffres confirment par ailleurs une étude réalisée par deux démographes, André Lambert et Louis Lohlé-Tart -lesquels estiment que le nombre de Belges néerlandophones ne représentent plus que 5,3 % de la population bruxelloise contre 66,5 % de Belges francophones et 28,1 % de ressortissants étrangers.

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Ben Weyts voulait sans doute en avoir le cœur net. Il a posé une question similaire à la ministre des Entreprises publiques Inge Vervotte (CD&V) portant, cette fois, sur la proportion de factures envoyées en français et en néerlandais aux clients bruxellois de Belgacom. La loi du 21 mars 1991 relative à la réforme des entreprises publiques oblige, en effet, l’entreprise -même "consolidée"- à respecter la législation en matière d’emploi des langues.

On ne sait pas très bien si Ben Weyts a été bien inspiré. En tout cas, les indications fournies par Inge Vervotte confirment celles données précédemment par Etienne Schouppe. Selon ces chiffres, 91,1 % des factures adressées aux habitants de Bruxelles sont, en effet, rédigées en français, 7 % en néerlandais, 0,5 % en allemand et 1,5 % en anglais.

Ce sont les communes du nord-ouest et du centre de la région bruxelloise qui comptent proportionnellement le plus de clients Belgacom néerlandophones : Berchem-Sainte-Agathe (12,2 %), Bruxelles-Ville (12 %), Ganshoren (9,9 %), Jette (9,7 %), Saint-Josse (9,6 %), Koekelberg (9,5 %), Molenbeek (8,9 %) et Anderlecht (8,2 %). A l’inverse, la proportion de néerlandophones dans la clientèle de Belgacom paraît très réduite dans le sud-est de Bruxelles. La proportion de factures rédigées en néerlandais est de 3,2 % à Forest, de 3,4 % à Uccle, de 3,9 % à Watermael-Boitsfort, de 4,8 % à Auderghem, Etterbeek et Woluwe-Saint-Lambert.

Ces chiffres doivent être pris pour ce qu’ils sont : une simple indication. Ce n’est pas un recensement exhaustif, puisque Belgacom a perdu tout monopole depuis longtemps. Il reste cependant l’opérateur de téléphonie le plus important. Et on ne voit pas très bien pourquoi les Bruxellois parlant le néerlandais seraient plus enclins à tourner le dos à l’opérateur historique que leurs homologues francophones.


Ben Weyts a voulu aussi savoir quelle était la répartition linguistique des factures envoyées dans les six communes de la périphérie. Là aussi, il a dû être déçu par la réponse. Dans tous les cas, le nombre de factures en néerlandais est inférieur à celui des factures en français. C’est manifeste pour Crainhem (19,1 %), Linkebeek (21,4 %) et Wezembeek-Oppem (23,2 %) -soit les trois communes dont le bourgmestre n’a pas été nommé. Mais c’est vrai aussi à Drogenbos (23,6 %), Rhode-Saint-Genèse (31,1 %) et Wemmel (41,6 %).
 
Parti ethnique dans le sens ou les leaders de ce parti ne s'intéressent qu'au SEUL bien être de sa communauté..... les autres communautés, même si ils subissent des discriminations 10000 fois plus grave, on s'en fou! ou pire, aux mieux ils subissent des discriminations, au mieux c'est pour nous! tel est la devise de la NVA?

Mais du matin au soir, Bart ne parle que de sa communauté, les francophone eux comptent pour des prunes... n'est ce pas une forme de racisme? Di rupo, et même le CDNV, a compris ça après 400 jours de crise!!!! impossible de négocier avec des gens qui veulent écraser les autres communautés....

Un homme politique intègre et digne de ce nom doit s'interesser au bien être de l'ensemble des habitants d'un pays et pas seulement à certaines categories de population et surement pas sur base de leur "ethnie" ou "appartenance linguistique"...car après cela crée d'enorme problèmes de cohabitation et de cohésion sociale, mais peut etre est ce le but de la NVA?
 
La N-VA veut sanctionner les entreprises publiques qui ne respectent pas le bilinguisme

Rédaction en ligne

jeudi 04 août 2011, 20:53

La N-VA exige que les entreprises publiques, comme bpost, Belgacom et le groupe SNCB, respectent la législation en matière d'usage des langues.




Si les entreprises publiques ne respectent pas l'usage des langues, celles-ci devront être sanctionnées via une amende inscrite dans leur prochain contrat de gestion, estime jeudi le député Bert Maertens, en réaction à l'information selon laquelle 38 % des travailleurs bruxellois de bpost ne parlent pas le néerlandais.

Le nombre de travailleurs de bpost bilingues est en baisse de 9 % depuis 5 ans, ressort-il d'une question du sénateur Bert Anciaux à la ministre des entreprises publiques, Inge Vervotte.

« Dans la Constitution »

Le sénateur estime que la situation est « inacceptable ». « Le bilinguisme des services publics bruxellois est inscrit dans la Constitution et doit être respecté. Quiconque entre en contact avec le public à Bruxelles doit être bilingue. »

Le député Maertens partage ce point de vue, mais il veut aller plus loin. Il plaide pour l'introduction d'amendes en cas de non-respect de la législation. « Nous voulons qu'un système d'amendes, en l'occurrence une diminution de la dotation, soit inscrit dans les nouveaux contrats de gestion conclus avec les autorités. »

(belga)
 
la NVA n'a aucun respect des règle démocratiques de bases puisque d'après toutes leurs enquêtes il y a a peine 6 % de néérlandophones à Bruxelles.
Dès lors sur le même constat pour BPOST "38 % des travailleurs bruxellois de bpost ne parlent pas le néerlandais.", un démocrate tiendra un tout autre langage : on impose le néérlandais à 38% de travailleurs Bruxellois alors que ce taux devrait déscendre à 6 %;)....

Franchement ça ne ressemble à rien d'autre qu'à du fachisme ou de l'intégrisme déguisé dans le sens ou la NVA est prête a écraser les francophones et les autres communautés en utilisant des lois mal foutues... a mon avis, très peu de villes au mone accepertaient un tel déni de démocratie à sa population.... le but de la NVA c'est la préférence aux flamands (ceux qui parlent flamands) pour les postes à Bruxelles ou 95 % de la population est frenchy..... c'est plus que choquant...








La N-VA veut sanctionner les entreprises publiques qui ne respectent pas le bilinguisme

Rédaction en ligne

jeudi 04 août 2011, 20:53

La N-VA exige que les entreprises publiques, comme bpost, Belgacom et le groupe SNCB, respectent la législation en matière d'usage des langues.




Si les entreprises publiques ne respectent pas l'usage des langues, celles-ci devront être sanctionnées via une amende inscrite dans leur prochain contrat de gestion, estime jeudi le député Bert Maertens, en réaction à l'information selon laquelle 38 % des travailleurs bruxellois de bpost ne parlent pas le néerlandais.

Le nombre de travailleurs de bpost bilingues est en baisse de 9 % depuis 5 ans, ressort-il d'une question du sénateur Bert Anciaux à la ministre des entreprises publiques, Inge Vervotte.

« Dans la Constitution »

Le sénateur estime que la situation est « inacceptable ». « Le bilinguisme des services publics bruxellois est inscrit dans la Constitution et doit être respecté. Quiconque entre en contact avec le public à Bruxelles doit être bilingue. »

Le député Maertens partage ce point de vue, mais il veut aller plus loin. Il plaide pour l'introduction d'amendes en cas de non-respect de la législation. « Nous voulons qu'un système d'amendes, en l'occurrence une diminution de la dotation, soit inscrit dans les nouveaux contrats de gestion conclus avec les autorités. »

(belga)
 
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