On aurait pu se croire, un instant, à la Fashion Week de Milan. Mannequins italiens. Tenues de soirée soyeuses. Et, final obligé, robes de mariées froufroutantes. Mais c'est le gratin de la bonne société palestinienne qui applaudissait les top modèles.
Le défilé s'est tenu il y quelques jours à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, capitale politique et économique de la Cisjordanie occupée, dans le cadre du premier salon palestinien du mariage, institution autour de laquelle s'articule encore la vie palestinienne.
Clou d'un salon qui a duré trois jours, ce show a rassemblé créateurs, traiteurs et même banquiers intéressés à offrir leurs bons plans crédit aux jeunes gens bien nés et en âge de convoler.
Il s'est inscrit dans une suite d'événements à forte portée symbolique --comme la récente création de l'Orchestre national de Palestine (ONP) et le premier match officiel à domicile de l'équipe nationale de football-- alors que les dirigeants palestiniens se préparent à demander la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine d'ici septembre prochain.
Parées de leurs plus beaux atours, les jeunes femmes de la bourgeoisie palestinienne se sont déplacées pour l'occasion, s'acquittant d'un droit d'entrée de 150 shekels (30 euros).
"C'est fantastique ce défilé. J'espère bien qu'il y en aura d'autres", s'est enthousiasmée Souha al-Waary, candidate au mariage, venue de Jérusalem.
Sur un remix de tubes pop arabes, ses amies ont mitraillé avec leur téléphone portable le podium illuminé, ovationnant les créations du couturier palestinien Jamal Taslaq.
Né à Naplouse (nord de la Cisjordanie), ce styliste a vécu et travaillé en Italie ces deux dernières décennies, mais beaucoup de ses vêtements évoquent sa terre natale.
Le défilé s'est tenu il y quelques jours à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne, capitale politique et économique de la Cisjordanie occupée, dans le cadre du premier salon palestinien du mariage, institution autour de laquelle s'articule encore la vie palestinienne.
Clou d'un salon qui a duré trois jours, ce show a rassemblé créateurs, traiteurs et même banquiers intéressés à offrir leurs bons plans crédit aux jeunes gens bien nés et en âge de convoler.
Il s'est inscrit dans une suite d'événements à forte portée symbolique --comme la récente création de l'Orchestre national de Palestine (ONP) et le premier match officiel à domicile de l'équipe nationale de football-- alors que les dirigeants palestiniens se préparent à demander la reconnaissance internationale de l'Etat de Palestine d'ici septembre prochain.
Parées de leurs plus beaux atours, les jeunes femmes de la bourgeoisie palestinienne se sont déplacées pour l'occasion, s'acquittant d'un droit d'entrée de 150 shekels (30 euros).
"C'est fantastique ce défilé. J'espère bien qu'il y en aura d'autres", s'est enthousiasmée Souha al-Waary, candidate au mariage, venue de Jérusalem.
Sur un remix de tubes pop arabes, ses amies ont mitraillé avec leur téléphone portable le podium illuminé, ovationnant les créations du couturier palestinien Jamal Taslaq.
Né à Naplouse (nord de la Cisjordanie), ce styliste a vécu et travaillé en Italie ces deux dernières décennies, mais beaucoup de ses vêtements évoquent sa terre natale.