On utilise très souvent le terme de parano pour désigner quelqun qui est mefiant, ou qui accuserait son entourage de complot ; hé bien il faut savoir deux choses importantes :
-Ces symptomes "peuvent" désigner ce qu'on appelle une personnalité paranoïaque.
-Il existe une maladie qui porte le nom de "psychose paranoïaque"
Les deux premiers symptomes que j'ai évoqué sont des conditions nécessaires mais pas suffisantes pour designer un etat paranoïaque chez une personne, car n'importe qui a des tendances de méfiance et de susceptibilité , sans que ce soit répétitif et que ça se reproduise avec n'importe quelle personne.
Une constante qui est plus que nécessaire pour se convaincre qu'une personne n'est pas paranoïaque : la conviction de ses arguments. S'il arrive à une personne de se remettre en cause, de penser qu'elle a tort, on peut exclure la personnalité paranoïaque. Le cas contraire, lorsque la personne pense qu'elle est superieure aux autres, qu'elle a toujours raison, qu'elle a un caractère autoritaire et condescendant envers son entourage , le doute est alors permis! Et ce qui permet de conclure ce sont les symptomes caractéristiques tels la certitude d'être persecuté, d'etre victime d'un complot, d'être abandonné par tout le monde..
Maintenant , il est temps de présenter la "psychose paranoïaque" : il faut le dire en premier lieu, c'est une maladie , qui appartient à la famille des psychoses, tout comme la schizophrenie. Le malade paranoïaque, à la difference du schizophrene, est souvent au contact de la réalité, ne souffre pas trop d'isolement, et est même très expressif en public, à tel point qu'il paraît souvent vouloir s'approprier le pouvoir sur d'autres personnes, generalement plus faibles que lui, pour les manipuler. Comment procède t-il ? Les propos tenus par un parano sont generalement très logiques, seulement ils sont souvent basés sur quelquechose de faux ; beaucoup de gens sont impressionnés par la logique des arguments, sans se douter qu'ils n'ont aucune valeur de vérité : il s'agit du délire paranoïaque. La manipulation est ce qui donne au malade le sentiment de puissance . De plus il ne se rend pas compte que ce qu'il dit est faux bien que logique, et il ne peut concevoir qu'il a tort; il ne peut non plus concevoir qu'il est malade. Pour lui c'est son entourage qui cherche à l'attaquer, à l'amadouer, qui complote contre lui.
Lorsqu'il a désigné son persecuteur, celui qui lui veut du mal, il va engager toute une série de procedure repressives contre lui, des menaces, des procès, et même lorsqu'il sentira que son pouvoir est menacé, passer au meurtre. Generalement les crimes commis n'ont rien à voir avec les crimes passionnels et autres .. ils sont souvent d'une barbarie sans nom.
La paranoïa en tant que maladie est une psychose, car le malade n'est pas conscient qu'il délire. A ce sujet, il existe plusieurs types de délires paranoïaques :
*les délires de revendication
Ils concernent les voisins, la famille, etc...
Il va multiplier les procédures contre ses entrepreneurs, médecins, employeurs.
Dans la sinistrose : après un accident, il va réclamer une pension d'invalidité ou une augmentation de la rente. il va persécuter la sécurité sociale, les experts, l'éventuel responsable de l'accident, les avocats, les médecins...
*le délire de jalousie
Chaque regard, parole, retard du conjoint sera interprété comme un acte d'infidélité.
* le délire érotomaniaque
Touche plus souvent la femme. Elle se croit, à tort, aimer par un tiers (souvent d'un rang social élevé). Le point de départ peut être un regard, une parole, etc.... mal interprété. Ensuite le délire va s'organiser. Elle aura l'illusion d'être courtisée ou d'avoir des rapports à distance par exemple.
Ce délire comporte souvent 3 étapes : une phase d'espoir souvent longue puis une phase de dépit suivie d'une phase de rancune pouvant aller jusqu'au meurtre.
* Le délire de persécution
Le malade est persuadé qu'un complot est dirigé contre lui. Toute parole ou acte extérieur sera interprété en fonction de ce délire. Cela peut mener à des actes médico-légaux.
* D'autres délires organisés auront pour thème la politique, la religion, la justice. Le tout au sens large.
-Ces symptomes "peuvent" désigner ce qu'on appelle une personnalité paranoïaque.
-Il existe une maladie qui porte le nom de "psychose paranoïaque"
Les deux premiers symptomes que j'ai évoqué sont des conditions nécessaires mais pas suffisantes pour designer un etat paranoïaque chez une personne, car n'importe qui a des tendances de méfiance et de susceptibilité , sans que ce soit répétitif et que ça se reproduise avec n'importe quelle personne.
Une constante qui est plus que nécessaire pour se convaincre qu'une personne n'est pas paranoïaque : la conviction de ses arguments. S'il arrive à une personne de se remettre en cause, de penser qu'elle a tort, on peut exclure la personnalité paranoïaque. Le cas contraire, lorsque la personne pense qu'elle est superieure aux autres, qu'elle a toujours raison, qu'elle a un caractère autoritaire et condescendant envers son entourage , le doute est alors permis! Et ce qui permet de conclure ce sont les symptomes caractéristiques tels la certitude d'être persecuté, d'etre victime d'un complot, d'être abandonné par tout le monde..
Maintenant , il est temps de présenter la "psychose paranoïaque" : il faut le dire en premier lieu, c'est une maladie , qui appartient à la famille des psychoses, tout comme la schizophrenie. Le malade paranoïaque, à la difference du schizophrene, est souvent au contact de la réalité, ne souffre pas trop d'isolement, et est même très expressif en public, à tel point qu'il paraît souvent vouloir s'approprier le pouvoir sur d'autres personnes, generalement plus faibles que lui, pour les manipuler. Comment procède t-il ? Les propos tenus par un parano sont generalement très logiques, seulement ils sont souvent basés sur quelquechose de faux ; beaucoup de gens sont impressionnés par la logique des arguments, sans se douter qu'ils n'ont aucune valeur de vérité : il s'agit du délire paranoïaque. La manipulation est ce qui donne au malade le sentiment de puissance . De plus il ne se rend pas compte que ce qu'il dit est faux bien que logique, et il ne peut concevoir qu'il a tort; il ne peut non plus concevoir qu'il est malade. Pour lui c'est son entourage qui cherche à l'attaquer, à l'amadouer, qui complote contre lui.
Lorsqu'il a désigné son persecuteur, celui qui lui veut du mal, il va engager toute une série de procedure repressives contre lui, des menaces, des procès, et même lorsqu'il sentira que son pouvoir est menacé, passer au meurtre. Generalement les crimes commis n'ont rien à voir avec les crimes passionnels et autres .. ils sont souvent d'une barbarie sans nom.
La paranoïa en tant que maladie est une psychose, car le malade n'est pas conscient qu'il délire. A ce sujet, il existe plusieurs types de délires paranoïaques :
*les délires de revendication
Ils concernent les voisins, la famille, etc...
Il va multiplier les procédures contre ses entrepreneurs, médecins, employeurs.
Dans la sinistrose : après un accident, il va réclamer une pension d'invalidité ou une augmentation de la rente. il va persécuter la sécurité sociale, les experts, l'éventuel responsable de l'accident, les avocats, les médecins...
*le délire de jalousie
Chaque regard, parole, retard du conjoint sera interprété comme un acte d'infidélité.
* le délire érotomaniaque
Touche plus souvent la femme. Elle se croit, à tort, aimer par un tiers (souvent d'un rang social élevé). Le point de départ peut être un regard, une parole, etc.... mal interprété. Ensuite le délire va s'organiser. Elle aura l'illusion d'être courtisée ou d'avoir des rapports à distance par exemple.
Ce délire comporte souvent 3 étapes : une phase d'espoir souvent longue puis une phase de dépit suivie d'une phase de rancune pouvant aller jusqu'au meurtre.
* Le délire de persécution
Le malade est persuadé qu'un complot est dirigé contre lui. Toute parole ou acte extérieur sera interprété en fonction de ce délire. Cela peut mener à des actes médico-légaux.
* D'autres délires organisés auront pour thème la politique, la religion, la justice. Le tout au sens large.