La pensée de groupe

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Mohammad

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hein + hein = euh
VIB
Merci wikipedia :

La pensée de groupe ou GroupThink est un terme inventé par Irving Janis en 1972. Le terme décrit le processus selon lequel les individus d'un groupe ont tendance à rechercher le consensus plutôt qu'à appréhender de manière réaliste la situation.

Les huit symptômes de la pensée de groupe :

1. L’illusion de l’invulnérabilité : lorsque les groupes se croient intouchables, ils ont tendance à réprimer la dissidence ;

2. La croyance en la supériorité morale du groupe : lorsqu’un groupe pense qu’il est moral, il a tendance à ignorer sa propre immoralité ;

3. La rationalisation : un groupe est plus soudé lorsqu'il justifie collectivement ses actions ;

4. La transformation de l’opposant en stéréotype : lorsqu’un opposant est considéré avec partialité ou avec des préjugés, les affirmations qui contredisent les convictions du groupe sont ignorées ;

5. La pression de la conformité : une forte pression est exercée sur les individus pour qu’ils s’alignent sur la volonté du groupe et pour qu’ils ne soient pas en désaccord avec lui, sinon ils sont ostracisés, c’est-à-dire écartés des débats, voire sanctionnés ou expulsés ;

6. L’autocensure : les membres du groupe préfèrent garder leurs opinions divergentes pour eux, plutôt que de déserter le navire ;

7. L’illusion de l’unanimité : les dissensions internes sont cachées au groupe. Ainsi, elles semblent inexistantes ;

8. Les gardiens de la pensée : certains membres du groupe s’engagent activement à protéger le groupe de toute dissidence ou information contraire.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pensée_de_groupe
 
Si nos mains rougissent de honte toutes les fois où on les joint bruyamment, c’est parce qu’elles savent qu’à la première occasion nous y poserons une pierre pour lapider l’objet de notre adoration.
 
Mohammad a dit:
Un superbe film à voir, de préférence en allemand (avec les sous-titrages évidemment) sur la pensée individuelle qui s'éclipse au profit de celle du groupe.

YouTube - bande-annonce die welle la vague

Ce film est tiré d'un roman.
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J'suis pas particulierement fan de ce film...

On me l'avait vivement conseillé... Et j'ai trouvé son interet limité...

Ou peut etre que je n'y ai pas vu sa profondeur...
 
miasssa a dit:
J'suis pas particulierement fan de ce film...

On me l'avait vivement conseillé... Et j'ai trouvé son interet limité...

Ou peut etre que je n'y ai pas vu sa profondeur...
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J'ai vraiment adoré; cela dit, peut-être que tu as raison de ne pas aimer, mais comme je ne sais pas ce qui t'a refroidi, je peux difficilement en discuter avec toi :-).

Au début:

- Il y a des jeunes pleins de vies, et de doutes, des esprits libres, civilisés, et le fascisme n'est tasse de thé de personne.
- Un prof +/- sympa mais arrogant car persuadé malgré tout qu'il pourra maîtriser son cours jusqu'au bout.

Puis :

- L'expérience démarre et petit à petit, les individus s'arrachent à leurs solitudes et se fondent dans un groupe, les évènements qui conduisent au résultat final, doivent suivre un calendrier prédéterminé auquel cas, quant il y a changement trop brutal personne n'y crois, bref il faut que l'individu change sans avoir le sentiment de changer. On voit d'ailleurs que leur comportement de groupe est au départ bon enfant même quant il se veut subversif

- il y a une solidarité qui se développe à l'intérieur du groupe, un fils d’immigré turque qui vient à la rescousse de son copain de classe allemand contre d'autres allemands, un riche qui décide de payer la chemise blanche d'un camarade plus pauvre.

- On note que les personnes plus rétives au projet sont écartées du groupe au fur et à mesure, le plus intéressant étant que les deux figurent phare de l'opposition le sont pour des raisons +/- "intéressées". On devine que l'une d'elle est juive et que l'autre ne supporte pas de perdre son statut de starlette de la classe.

- La morale qui s'instaure est beaucoup plus suivie par ceux qui n'en avaient pas : l'exemple du petit trafiquant de drogue qui veut assurer le service d'ordre.

- Le groupe fascine et c'est bientôt toute l'école qui est obligée de se fondre en son sein ou se voir exclus socialement (ex : les petits merdeux qui filtrent les entrées).

- La phase ultime, il faut s'étendre et aller porter la bonne parole dans les autres écoles : c'est là que le prof choisi de baisser le rideau après avoir +/- amené le groupe à lyncher le camarade de classe jugé comme traître.

Et enfin
- la catastrophe et la leçon qui se retourne contre le prof : le métier d'enseignant n'est pas un jeu mais une immense responsabilité.
 
Mohammad a dit:
J'ai vraiment adoré; cela dit, peut-être que tu as raison de ne pas aimer, mais comme je ne sais pas ce qui t'a refroidi, je peux difficilement en discuter avec toi :-).

Au début:

- Il y a des jeunes pleins de vies, et de doutes, des esprits libres, civilisés, et le fascisme n'est tasse de thé de personne.
- Un prof +/- sympa mais arrogant car persuadé malgré tout qu'il pourra maîtriser son cours jusqu'au bout.

Puis :

- L'expérience démarre et petit à petit, les individus s'arrachent à leurs solitudes et se fondent dans un groupe, les évènements qui conduisent au résultat final, doivent suivre un calendrier prédéterminé auquel cas, quant il y a changement trop brutal personne n'y crois, bref il faut que l'individu change sans avoir le sentiment de changer. On voit d'ailleurs que leur comportement de groupe est au départ bon enfant même quant il se veut subversif

- il y a une solidarité qui se développe à l'intérieur du groupe, un fils d’immigré turque qui vient à la rescousse de son copain de classe allemand contre d'autres allemands, un riche qui décide de payer la chemise blanche d'un camarade plus pauvre.

- On note que les personnes plus rétives au projet sont écartées du groupe au fur et à mesure, le plus intéressant étant que les deux figurent phare de l'opposition le sont pour des raisons +/- "intéressées". On devine que l'une d'elle est juive et que l'autre ne supporte pas de perdre son statut de starlette de la classe.

- La morale qui s'instaure est beaucoup plus suivie par ceux qui n'en avaient pas : l'exemple du petit trafiquant de drogue qui veut assurer le service d'ordre.

- Le groupe fascine et c'est bientôt toute l'école qui est obligée de se fondre en son sein ou se voir exclus socialement (ex : les petits merdeux qui filtrent les entrées).

- La phase ultime, il faut s'étendre et aller porter la bonne parole dans les autres écoles : c'est là que le prof choisi de baisser le rideau après avoir +/- amené le groupe à lyncher le camarade de classe jugé comme traître.

Et enfin
- la catastrophe et la leçon qui se retourne contre le prof : le métier d'enseignant n'est pas un jeu mais une immense responsabilité.
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Voila, justement... Je trouvais que c'etait un schéma applicable a des jeunes en pleine construction et facilement impressionnable...

Ca fait longtemps que je l'ai visionné... Il faudrait que je le revois pour dire precisement ce qui m'a derangée et qui m'a fait ne pas apprecier le film...

Je me souviens seulement etre restee sur une impression negative...
 
miasssa a dit:
Voila, justement... Je trouvais que c'etait un schéma applicable a des jeunes en pleine construction et facilement impressionnable...

Ca fait longtemps que je l'ai visionné... Il faudrait que je le revois pour dire precisement ce qui m'a derangée et qui m'a fait ne pas apprecier le film...

Je me souviens seulement etre restee sur une impression negative...
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C'est un angle comme un autre, ce qui m'a plu dans le film, en plus du fait que l'histoire est tirée de faits réels, est d’apprendre qu'il y a toujours possibilité de déconstruire une certitude pour la remplacer par son contraire si on te persuade qu’elle est celle qui répond le mieux aux angoisses du présent.

J'ai aussi envie d'ajouter que la tension, le chômage, l'insécurité et la crise sont autant de facteurs qui rendent médiocres ou infantilisent les esprits les plus rationnels.

En 2007, Sarkosy a réussi à séduire le peuple le plus "éduqué" d'Europe en excitant leur fierté et leurs rancoeurs contre les minorités.

J'avoue aussi , que cette unanimité contre Ben Ali me dérange, on aurait ouvert un fil il y a trois mois, pour le dénigrer, qu'il y aurait eu au moins une poignée de personne pour venir le défendre.

Si tu revois le film, j'espère que tu me feras part de ton nouveau regard :-).
 
Mohammad a dit:
Un superbe film à voir, de préférence en allemand (avec les sous-titrages évidemment) sur la pensée individuelle qui s'éclipse au profit de celle du groupe.

YouTube - bande-annonce die welle la vague

Ce film est tiré d'un roman.
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Oui, moi aussi je le conseille fortement. Surtout aux adolescents!!! En plus c´est avec mon acteur allemand preferé:rouge:
En plus c´est pas hollywoodien, donc pas de Happy End tiré par les cheveux...

n*
 
najette a dit:
Oui, moi aussi je le conseille fortement. Surtout aux adolescents!!! En plus c´est avec mon acteur allemand preferé:rouge:
En plus c´est pas hollywoodien, donc pas de Happy End tiré par les cheveux...

n*
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Merci pour ce soutien presque inespéré.

Ce n'est pas derrick ton allemand préféré :-)?

Tu l'as vu en VO ?

Ce n'est pas hollywoodien mais à la base le film s'inspire d'une expérience menée au Usa. Étonnant qu'ils n'aient pas pensé à eux-même en faire un film.
 
Mohammad a dit:
Merci pour ce soutien presque inespéré.

Ce n'est pas derrick ton allemand préféré :-)?

Tu l'as vu en VO ?

Ce n'est pas hollywoodien mais à la base le film s'inspire d'une expérience menée au Usa. Étonnant qu'ils n'aient pas pensé à eux-même en faire un film.
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L´espoir meurt toujours le dernier, non?;)

Derrick??? Ti fou? Ca c´etait l´acteur allemand prefere de Mama, et aussi le seul qu´elle conaissait je suppose!
Non, moi c´est Jürgen Vogel, il est excellent cet acteur! Et oui bien sur, les films allemands je les regarde en allemand;) Par contre quand il y a un film francais, je ne peux pas le regarder en allemand, j´a besoin de la VO, surtout s´il y des acteurs que je connais.
Die Welle a eu un succes enorme en allemagne, je l´avais regardé avec ma grande, elle avait 12 ans a l´époque, elle a beaucoup aimé, quoique la fin l´avait bien sur choquée, c´etait la premiere fois q´ele regardait un film sans Happy End...
Quand a Hollywood heureusement qu´ils n´en n´ont pas fait un film, j´ose pas m´imaginer ce qu´ils auraient fait de l´histoire!
En Allemagne, ce que j´ai appris quand le film est sorti, le roman de base est souvent utilisé dans le programme scolaire.

n*
 
Bonjour,
Le coté structurant, le rapport dominant/dominé, le coté leadership ou encore leaderchips voir leadercheap, dictateur ne revenant pas cher, sont aussi à prendre en considération ... Sans oublier le leaderchippe ....
 
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