La police attaquée à Bruxelles: un mort, le suspect avait proféré des menaces dans un commissariat

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Mojod
  • Date de début Date de début

L’un des policiers poignardés lors d’une attaque au couteau jeudi soir à Schaerbeek a succombé à ses blessures, a confirmé le parquet de Bruxelles. L’auteur a été neutralisé par une autre patrouille.

Plusieurs médias rapportent que l’homme qui a attaqué les policiers aurait crié « Allah Akbar ». Le parquet fédéral se contente pour l'heure de confirmer que le dossier a effectivement bien été placé sous sa responsabilité. La piste terroriste semble à ce stade considérée avec sérieux.

D’après nos informations, le suspect s’était présenté ce jeudi midi dans un commissariat d’Evere en expliquant son intention de commettre un attentat contre des policiers. Sous la supervision d’un magistrat, il a été emmené avec son propre accord dans un hôpital avec l’objectif de lui faire subir une évaluation psychiatrique. Visiblement, ce dernier a été par la suite relâché.

La chronologie des faits

Les faits se sont produits jeudi vers 19h15 à Schaerbeek. « Une de nos patrouilles a été attaquée par un homme armé d’un couteau », a déclaré la zone de police de Bruxelles-Nord. « Les deux policiers ont ensuite appelé des renforts. Un policier d’une autre patrouille a utilisé son arme à feu pour neutraliser l’agresseur. Les deux inspecteurs blessés et l’agresseur ont été emmenés à l’hôpital. Le parquet de Bruxelles a été informé des faits », a déclaré la zone de police.

« Drame horrible »

Annelies Verlinden, ministre de l’Intérieur, a réagi sur son compte Twitter, qualifiant les événements de « drame horrible ». « Mes pensées vont avant tout aux proches, aux membres de la zone de police et à l’ensemble de la police », indique-t-elle également.


 
Je me disais bien que ça fait longtemps qu'on avait plus droit à ce genre d'informations ...


Tout y est :
Il a présenté sa carte d'identité.
Il a dit : "Allahou Akbar".
Il est fou.

Me voilà enfin rassuré !
 
En France, nous avons aussi nos dangereux terroristes ... Ce sont tous ces soignants suspendus, convoqués par la police nationale !!!

Une campagne d’intimidation à l’abri des regards s’inscrit dans un contexte de répression féroce contre l’opposition. Après la condamnation de Fabrice Di Vizio, après l’interdiction d’exercer signifiée à Alain Houpert (sénateur mais aussi radiologue), après d’autres sanctions prises plus discrètement contre des médecins, après le déférement de Didier Raoult, ces convocations sonnent comme des invitations à prendre le thé lancée par la police chinoise aux dissidents.

Il fut un temps où la France pouvait donner des leçons de Droits de l’Homme à la Chine. Cette époque est décidément révolue, et Emmanuel Macron peut se targuer d’avoir réussi cet exploit historique.

 
On en sait plus sur le profil du tueur: Yasssine M , radicalisé en prison


Jeudi soir, peu après 19h, un homme né en 1990, domicilié à Evere et identifié comme Yassine M. s’est approché d’une voiture de police arrêtée à un feu rouge sur la rue d’Aerschot, occupée par les inspecteurs Thomas M et Jason P. Rapidement, l’individu a porté par la fenêtre ouverte du véhicule un coup de couteau à la gorge du premier, qui était alors au volant. Une attaque ne laissant aucune chance à l’inspecteur de 29 ans, originaire de la province de Liège. Peu après, Thomas M., qui exerçait depuis 4 ans au sein de la zone Bruxelles-Nord (Schaerbeek, Evere et Saint-Josse), perdra la vie à l’hôpital.


Très rapidement, l’agresseur a alors contourné le véhicule pour porter un coup au bras de Jason P., 23 ans à peine – emmené à l’hôpital, ses jours ne sont plus en danger. Ce dernier est parvenu à appeler du renfort. Une patrouille dépêchée sur place a pu ensuite neutraliser le suspect en lui tirant dessus à plusieurs reprises. A la radio, le passager blessé du véhicule avait préalablement pris la peine de préciser à ses collègues que l’auteur du coup de couteau avait prononcé les mots « Allahu Akbar » en frappant.

Radicalisé en prison

La piste terroriste, très vite envisagée en interne au sein de la zone de police sur base de ces éléments, reste à ce stade prise très au sérieux. Plus tard dans la nuit de jeudi à vendredi, le parquet fédéral le confirmera d’ailleurs en ouvrant une enquête du chef « d’assassinat et tentative d’assassinat dans un contexte terroriste ». Car au-delà des mots qu’il aurait proférés en portant ses coups au policier, Yassine M. est connu des services de sécurité du pays en tant qu’extrémiste islamiste. Il est désormais confirmé qu’il figurait à ce titre dans la Banque de données commune (BDC) de l’Ocam (Organe de coordination pour l’analyse de la menace), sous la qualification « d’extrémiste potentiellement violent ».

C’est en prison que l’homme, qui dispose par ailleurs d’un passif judiciaire et carcéral, se serait radicalisé, peut confirmer Le Soir à partir d’éléments révélés dans un premier temps par De Morgen. Détenu à la prison de Forest à partir de mai 2013 pour des faits de « vols et tentative de vols avec violence », il avait ensuite successivement transité par les établissements pénitentiaires de Marche-en-Famenne, de Nivelles, d’Andenne, de Lantin et d’Ittre. Dans cette dernière prison, il avait été placé dans la section la section « D-Rad : ex, » créée dans le but d’isoler les détenus présentant un « risque sérieux » de radicalisation de codétenu. En effet, Yassine M. « est signalé depuis août 2015 comme musulman radicalisé. Précisons par ailleurs qu’il appartient à un milieu (familial) fortement radicalisé, » précise à son sujet un document de la direction de la prison de Lantin, où il retournera en 2017 en conséquence de l’agression d’un agent pénitentiaire à Ittre. Des écrits qui figurent dans un arrêt du Conseil d’Etat devant lequel Yassine M. et son avocat avaient contesté à l’époque son placement en « régime de sécurité particulier individuel »

Yassine M. habitait à Evere depuis environ un an et vivait préalablement à Saint-Josse. Visiblement, aucun signal d’alerte n’a été déclenché au moment de sa domiciliation sur la commune. A bonne source, Le Soir se voit confirmer que son nom n’avait pas non plus été évoqué depuis lors au sein de la C-SIL d’Evere (la « cellule de sécurité locale intégrale » chargée du suivi des citoyens considérés comme radicalisés) qui, apprend-on, se réunissait de moins en moins ces derniers temps.
 

Pas d’internement forcé

Mais le pedigree de Yassine M. n’est pas le seul élément troublant de l’affaire. En effet, Le Soir ainsi que d’autres médias rapportaient jeudi soir que le suspect s’était présenté plus tôt dans la journée (à 10h, apparaît-il désormais), au commissariat d’Evere. Cette présence a depuis lors été confirmée et détaillée par le parquet de Bruxelles. Sur place, l’individu a fait part aux policiers d’intentions violentes à l’égard des forces de l’ordre et a dit vouloir être pris en charge sur le plan psychologique. « Conformément à la procédure, les services de police ont pris contact avec le magistrat de garde du parquet de Bruxelles demandant de lancer la procédure de mise en observation psychiatrique prévue par la loi du 26 juin 1990 » rapporte le ministère public. « Après vérification, il est apparu que la personne ne remplissait pas les critères légaux, compte tenu du fait qu’il était prêt à se faire soigner psychologiquement volontairement. »

De fait, la procédure liée à cette loi, fréquemment qualifiée de « procédure Nixon », prévoit « qu’une personne qui se fait librement admettre dans un service psychiatrique peut le quitter à tout moment » (lire par ailleurs). Les policiers ayant procédé à son accueil et le magistrat de presse étaient-ils pour autant pleinement informé du profil de l’homme en question ? « Oui, » confirmait, catégorique, le procureur du Roi de Bruxelles Tim De Wolf en marge d’une conférence de presse organisée vendredi matin. Cela n’a visiblement rien changé au cours des choses, et à son maintien en liberté.

À lire aussi Bruxelles: le suspect de l’attaque mortelle était un ex-détenu connu pour son idéologie extrémiste

Ensuite, « les services de police ont, à la demande du magistrat de garde, accompagné la personne au sein de l’unité psychiatrique des Cliniques universitaires Saint-Luc pour une prise en charge », poursuit le parquet dans son récit de la funeste matinée. « La patrouille de police est restée sur place jusqu’à la prise en charge de la personne par les infirmiers. Plus tard, les policiers ont repris contact avec l’hôpital afin de vérifier si la personne avait été gardée en observation. Il s’est avéré qu’elle avait quitté l’hôpital. » A l’heure actuelle, le déroulé des événements tels qu’ils se sont produits au sein de la clinique universitaire Saint-Luc reste un mystère. Mais une chose est certaine : quelques heures plus tard, Yassine M. était neutralisé par la police, et identifié comme l’auteur présumé de cette attaque brutale. Neutralisé par des tirs policiers, il est actuellement à l’hôpital dans un état stable et doit être interrogé par un juge d’instruction dès que cela sera possible. En parallèle, une enquête – supervisée cette fois par le parquet de Bruxelles – a été ouverte pour « coups et blessures sous la légitime défense », en conséquence des tirs policiers visant à le neutraliser.

Deuil et questionnement

Le choc provoqué par ces événements ne manquera certainement pas d’amorcer, au cours des prochaines semaines, un débat sur le suivi des personnes radicalisées et sur le contour actuel de la « procédure Nixon ». Plusieurs personnalités politiques ayant déjà pris la balle au bond, entre les hommages et les condoléances. « Il est clair qu’il y a une incompréhension totale face à la décision prise par le magistrat de laisser l’individu en liberté et de ne pas actionner la procédure Nixon », lance Ridouane Chahid (PS), bourgmestre f.f. d’Evere, la commune où résidait Yassine M. et où ce dernier s’était rendu à la police. Cécile Jodogne, bourgmestre (Défi) de Schaerbeek, a abondé dans le même sens : « L’enquête sur les événements d’hier est menée par le parquet fédéral et je ne veux donc pas revenir sur les faits. Je suis évidemment particulièrement abasourdie par le fait que le suspect est un récidiviste connu pour des faits de droit commun mais qui est aussi sur la liste de l’Ocam pour des raisons de radicalisation et qui avait durant l’après-midi du 10 novembre exprimé dans un commissariat de notre zone sa haine de la police. »

En attendant, l’heure est au deuil au sein des forces de l’ordre. « Aujourd’hui, le corps de police se réveille dans un jour particulièrement triste. Nous présentons nos plus sincères condoléances à sa famille, ses proches, ses collègues, ses amis », a-t-il déclaré devant la presse Olivier Slosse, chef de corps de la zone Bruxelles-Nord depuis un an, sans rien cacher de son émotion. « Avec nous, ce sont les proches de tous les hommes et femmes qui veillent jour et nuit à la sécurité de nos rues qui sont sous le choc. C’est tout le corps de police qui est en deuil. »
 
Je me disais bien que ça fait longtemps qu'on avait plus droit à ce genre d'informations ...


Tout y est :
Il a présenté sa carte d'identité.
Il a dit : "Allahou Akbar".
Il est fou.

Me voilà enfin rassuré !
Il n'y a rien de rassurant lorsque la foi est exacerbée par la folie.
 
En France, nous avons aussi nos dangereux terroristes ... Ce sont tous ces soignants suspendus, convoqués par la police nationale !!!

Une campagne d’intimidation à l’abri des regards s’inscrit dans un contexte de répression féroce contre l’opposition. Après la condamnation de Fabrice Di Vizio, après l’interdiction d’exercer signifiée à Alain Houpert (sénateur mais aussi radiologue), après d’autres sanctions prises plus discrètement contre des médecins, après le déférement de Didier Raoult, ces convocations sonnent comme des invitations à prendre le thé lancée par la police chinoise aux dissidents.

Il fut un temps où la France pouvait donner des leçons de Droits de l’Homme à la Chine. Cette époque est décidément révolue, et Emmanuel Macron peut se targuer d’avoir réussi cet exploit historique.

Au moins ils n'ont pas trouvé de jeu les Sims 3 chez les frères kouachi...
 
Je viens de vérifier le profil d'un nouveau bladinaute qui ne doit pas être à son premier pseudo et quand je vois les sujets qu'il défend et les sujets qu'il ouvre, je me dit bizarre bizarre...:rolleyes:
 
Retour
Haut