La police de Rabat franchit le Rubicon

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Inqualifiable ! L’irruption impromptue d’une quarantaine de policiers au domicile de l’un des signataires de l’Appel citoyen de Rabat (Cf. notre édition d’hier) alors qu’une réunion s’y déroulait pour poursuivre la coordination des efforts décidée à la suite des résultats des communales concernant la capitale administrative par les représentants de l’USFP, du PI, du RNI, du PJD, du PPS et de nombre d’élus intègres, est non seulement injustifiable, mais elle n’est pas sans rappeler les pratiques d’un passé que nous eussions souhaité voir disparaître à jamais.
A preuve, les policiers en question ont procédé à la fouille minutieuse de l’hôte et de son domicile, et ce malgré l’intervention des personnalités présentes, dont trois avocats de renom, qui ont demandé aux policiers s’ils disposaient d’un mandat de perquisition ou s’il s’agissait d’une violation de domicile privé. Ce à quoi, ces derniers ont opposé le plus total des silences, se contentant de poursuivre leurs provocations jusqu’au moment où l’un de leurs gradés décide de contacter sa hiérarchie par téléphone pour l’informer que tout ce qui leur avait été dit et induit leur intervention était un pur tissu de mensonges.
Entre-temps, l’un des sympathisants d’Omar Bahraoui a téléphoné audit hôte pour tenter de le corrompre en lui offrant 40 millions contre son soutien au maire sortant de Rabat . Sitôt ces incidents clos, la réunion s’est poursuivie durant une heure et demie environ, temps au cours duquel les participants ont reçu la visite du président de la Chambre des représentants, Mustapha Mansouri ainsi que plusieurs appels téléphoniques de leaders politiques. Tous leur ont exprimé leur solidarité agissante et dénoncé les actes vils dont ils ont été victimes.
Reste à savoir si ces actes sont de simples provocations des autorités ou augurent d’une pratique que celles-ci voudraient généraliser à toutes les réunions concernant la formation des bureaux des arrondissements et conseils de la ville. A moins qu’il ne s’agisse d’une vengeance du maire sortant qui, comme chacun se le rappelle, avait été appréhendé la main dans le sac et déféré devant la justice alors qu’il tenait une réunion en usant des moyens tant logistiques que matériels de la commune. Dans un cas comme dans l’autre, force est de rappeler que tout soutien direct ou indirect aux tenants de certaines méthodes de gestion qui ont fait perdre à nombre de collectivités territoriales beaucoup d’opportunités de progrès et de développement, ne mérite que la plus simple des dénonciations.

libe
 
Inqualifiable ! L’irruption impromptue d’une quarantaine de policiers au domicile de l’un des signataires de l’Appel citoyen de Rabat (Cf. notre édition d’hier) alors qu’une réunion s’y déroulait pour poursuivre la coordination des efforts décidée à la suite des résultats des communales concernant la capitale administrative par les représentants de l’USFP, du PI, du RNI, du PJD, du PPS et de nombre d’élus intègres, est non seulement injustifiable, mais elle n’est pas sans rappeler les pratiques d’un passé que nous eussions souhaité voir disparaître à jamais.
A preuve, les policiers en question ont procédé à la fouille minutieuse de l’hôte et de son domicile, et ce malgré l’intervention des personnalités présentes, dont trois avocats de renom, qui ont demandé aux policiers s’ils disposaient d’un mandat de perquisition ou s’il s’agissait d’une violation de domicile privé. Ce à quoi, ces derniers ont opposé le plus total des silences, se contentant de poursuivre leurs provocations jusqu’au moment où l’un de leurs gradés décide de contacter sa hiérarchie par téléphone pour l’informer que tout ce qui leur avait été dit et induit leur intervention était un pur tissu de mensonges.
Entre-temps, l’un des sympathisants d’Omar Bahraoui a téléphoné audit hôte pour tenter de le corrompre en lui offrant 40 millions contre son soutien au maire sortant de Rabat . Sitôt ces incidents clos, la réunion s’est poursuivie durant une heure et demie environ, temps au cours duquel les participants ont reçu la visite du président de la Chambre des représentants, Mustapha Mansouri ainsi que plusieurs appels téléphoniques de leaders politiques. Tous leur ont exprimé leur solidarité agissante et dénoncé les actes vils dont ils ont été victimes.
Reste à savoir si ces actes sont de simples provocations des autorités ou augurent d’une pratique que celles-ci voudraient généraliser à toutes les réunions concernant la formation des bureaux des arrondissements et conseils de la ville. A moins qu’il ne s’agisse d’une vengeance du maire sortant qui, comme chacun se le rappelle, avait été appréhendé la main dans le sac et déféré devant la justice alors qu’il tenait une réunion en usant des moyens tant logistiques que matériels de la commune. Dans un cas comme dans l’autre, force est de rappeler que tout soutien direct ou indirect aux tenants de certaines méthodes de gestion qui ont fait perdre à nombre de collectivités territoriales beaucoup d’opportunités de progrès et de développement, ne mérite que la plus simple des dénonciations.

libe


Basseri est mort mais le system n'a fais que prolonger la doctrine
 
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