La police grecque intercepte un colis piégé destiné à Nicolas Sarkozy

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion FPP75
  • Date de début Date de début

FPP75

VIB
Une bombe dissimulée dans un colis adressé à Nicolas Sarkozy a été désamorcée, lundi 1er novembre à Athènes, a annoncé la police grecque. Deux paquets piégés, dont l'un était destiné au président français, ont été découverts aux mains de deux anarchistes grecs. L'arrestation des deux hommes est intervenue après l'explosion en fin de matinée d'un premier paquet, déposé dans une société de messagerie express à l'adresse de l'ambassade du Mexique à Athènes. L'explosion a fait un blessé léger.

LA PISTE DE L'EXTRÊME GAUCHE

La police pense que le colis qui a explosé n'est pas le fait d'Al-Qaida et que les suspects arrêtés appartiennent à des groupuscules d'extrême gauche. "L'affaire apparaît de fait assez ridicule. Dans le cas de M. Sarkozy il est évident que ce paquet n'aurait jamais pu atteindre son destinataire", a commenté le porte-parole de la police, Thanassis Kokalakis.

Depuis la fin du mouvement de contestation qui avait enflammé la jeunesse grecque en décembre 2008, des actions plus ou moins violentes se sont poursuivies et ont épisodiquement fait la une de l'actualité en Grèce. La plupart semblent le fait de l'extrême gauche, anticapitaliste ou anarcho-autonome. Parmi la quinzaine de groupuscules ayant revendiqué ces actions, on trouve la "Secte révolutionnaire", la "Conspiration des noyaux de feu", ou encore la "Fraction des milices", autant d'appellations qui étaient alors inconnues des services de police.

Le 24 juin, un paquet-cadeau contenant une bombe est arrivée jusque dans l'antichambre du ministre de l'intérieur, Michalis Chryssohoïdis, qui était sa véritable cible. C'est son chef de la sécurité, Georges Vassilakis, qui avait été tué sur le coup.
 
Retour
Haut