La pologne toujours en conflit avec l’allemagne sur la question des réparations de guerre

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Bladinaute averti
80 ans après le début de la Seconde Guerre Mondiale, la Pologne réclame toujours près de 800 milliards d’euros à l’Allemagne en guise de réparations. Berlin refuse catégoriquement, estimant avoir déjà réglé ses dettes.

Allemagne et la Pologne solderont-elles un jour le passif de la Seconde Guerre Mondiale? 80 ans après avoir croulé sous les bombes allemandes, Varsovie réclame des milliards d’euros - 800, d’après les dernières estimations polonaises - de réparations de guerre à Berlin. Une énorme somme qui s’explique par des dégâts conséquents: au sortir du conflit avec l’Allemagne nazie, la Pologne a perdu 62% de son industrie, 84% de ses infrastructures et près de 17% de sa population. C’est d’ailleurs le taux de pertes concernant la Seconde Guerre Mondiale le plus élevé au monde.

«La Pologne n’a pas encore reçu d’indemnisation adéquate. (...) Nous avons perdu six millions de personnes au cours de la Seconde Guerre mondiale - beaucoup plus que d’autres États qui ont reçu d’importantes réparations. Ce n’est pas juste. Cela ne peut pas rester en l’état», déclarait encore le 22 août le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki, du parti nationaliste Droit et Justice (PiS).

«Le niveau de vie élevé des Allemands repose aussi sur le travail forcé des Polonais (pendant la guerre) et sur le vol de territoires polonais», a quant à lui affirmé, à l’AFP, le député du PiS Arkadiusz Mularczyk, qui préside aussi une commission parlementaire chargée d’estimer les dommages à indemniser. Selon lui, la Pologne a été victime de «discrimination». Et de continuer: «Tant d’années après la fin de la guerre, l’Allemagne n’a pas réfléchi sur son passé, pensant davantage à protéger la stabilité de son budget qu’à observer les règles démocratiques de l’Etat de droit et respecter les droits de l’Homme.»

Contacté par Le Figaro, le chercheur du CNRS François Bafoil estime que «ces demandes ne sont pas neuves»: «Le PiS entre en campagne pour les élections (parlementaires du 13 octobre, NDLR), alors elle tire sur la corde nationaliste, avec en éternel contrepoint l’Allemagne». De retour au pouvoir en 2015 après huit années dans l’opposition, le PiS n’a cessé de multiplier les déclarations à l’encontre de l’Allemagne: en 2017, la première ministre de l’époque Beata Szydlco avait indiqué: «Je considère que la Pologne a le droit [à ces réparations], et nous sommes prêts à entreprendre cette démarche.» En 2018, le président lui-même, Andrzej Duda, s’était exprimé sur la question dans une interview au quotidien allemand Bild: «Selon moi la question des paiements pour réparations n’est pas un chapitre clos.»
 
Dernière édition:
Refus catégorique de l’Allemagne
Contrairement au président polonais, l’Allemagne estime le problème enterré. «La position du gouvernement allemand reste inchangée, la question des réparations allemandes est juridiquement et politiquement close», a fait valoir une porte-parole de Berlin, Ulrike Demmer. Et pour cause: la Pologne a strictement refusé les réparations de guerre allemandes en 1953, à l’exception des rétributions pour l’oppression et les atrocités nazies. Ce que les conservateurs polonais contestent, puisqu’à l’époque, le pays était sous contrôle communiste. Le souci, c’est que la Pologne a réitéré son refus en 1990, lors du traité réunifiant les deux Allemagnes. En contrepartie, la République fédérale s’était engagée à renoncer à toute revendication territoriale sur la Pologne.
Côté allemand, on rappelle également que 225 millions d’euros ont été versés aux victimes polonaises entre 1945 et 1991, rappelle Le Temps. Les travailleurs forcés polonais ont perçu un milliard d’euros supplémentaire. «Politiquement et juridiquement, la question est close. Mais moralement, non», s’est laissé dire en septembre 2017 l’ambassadeur d’Allemagne en Pologne. «Notre position est que nous faisons face à cette responsabilité, et nous avons déjà payé en de nombreuses occasions», avait-il précisé. Dans les sphères du pouvoir allemand, on estime que ces demandes sont aussi une façon de négocier avec l’Union Européenne, notamment pour préserver les fonds dont elle bénéficie dans le Budget européen (86 milliards d’euros sur la période 2014-2020), selon La Croix .

Dans tous les cas, les Polonais eux-mêmes semblent partagés sur la question des réparations. Pour Tadeusz Sierandt, interrogé par l’AFP et témoin des premiers bombardements allemands à Wielun, le 1er septembre 1939, l’affaire est close depuis la décision des grandes puissances d’accorder à la Pologne environ 100.000 km² dans le nord et l’ouest du pays aux dépens de l’Allemagne, tout en la privant d’environ 175.000 km² de terrains à l’est au profit de l’Union soviétique. «Je me contenterais de ces territoires recouvrés en 1945», déclare cet homme de 88 ans. En revanche, pour Tadeusz Olejnik, historien vivant à Wielun, réclamer des réparations reste «moralement justifié».
 
Pourquoi le gouvernement allemand ne dit pas la meme chose à iSSrael? Pourtant le pauvre contribuable allemand continu de donner des millions à iSSrael, alors qu'il n'est pas nazi et qu'il n'a rien à fait à ceux qui reçoivent et profitent sans contre partie de son frics et le fruit de son travail.
Bref, l'Allemagne est sous domination et ses braves travailleurs continuent à bosser pour tout le monde.
 
La pologne ne cesse de réclamer plus et plus à l'Allemagne, c'est un thème favori du parti PiS nationaliste de droite: la haine des Allemands, des Russes, des Ukrainiens, des Juifs et de tous ceux qui ne sont pas Polonais. Ne pas oublier que c'est un pays qui a refusé de prendre UN seul réfugié syrien ou non européen.

La Pologne a été compensée très largement tant en argent, indemnité, démontages d'usines et surtout par le gain de 100.000 km² pris à l'Allemagne en Silésie, Posnanie, Warmie et Mazurie (partagée entre la Pologne et l'URSS): des villes entières, des immeubles entiers, des appartements appartenant aux Allemands expulsés manu militari du jour au lendemain, sommés de laisser la clé sur la porte avec tous les biens à l'intérieur.

Wroclaw était autrefois la Breslau allemande et Gdansk la Dantzig allemande... Mais les leaders polonais préfèrent manipuler leurs électeurs en leur disant que les Allemands doivent payer et encore payer. L'Allemagne, au bout de 75 ans, dit non.
 
La Pologne agite la question des réparations de guerre, évaluées à 850 milliards de dollars, face à l’Allemagne
Selon un sondage réalisé fin 2017, 70 % des Polonais interrogées affirment que les réparations de guerre seraient « justifiées d’un point de vue moral » et 54 % que le gouvernement devrait les réclamer.
Par Jakub Iwaniuk Publié aujourd’hui à 02h17,

Combien coûte aujourd’hui à la Pologne la mort de 6 millions ses citoyens – dont trois millions de juifs – des mains de l’occupant allemand pendant la seconde guerre mondiale ? Aussi surprenante et brutale que puisse paraître cette question en 2019, elle est prise très au sérieux par le groupe parlementaire pour l’estimation des indemnisations de guerre dues par l’Allemagne à la Pologne, qui officie au Sejm, la chambre basse du Parlement polonais, depuis deux ans.

Le sujet des réparations de guerre a fait son retour en force dans le débat public polonais, alors que les délégations de quarante pays ont commémoré, dimanche 1er septembre à Varsovie, le 80e anniversaire de l’invasion du pays par les armées d’Hitler. Le président allemand Frank-Walter Steinmeier a profité des cérémonies pour demander pardon aux victimes de l’invasion allemande en 1939.

« Le coût pour l’économie d’une vie humaine n’est, en fin de compte, pas si difficile à estimer », assure le député Arkadiusz Mularczyk, initiateur et président du groupe parlementaire, dont la vingtaine de membres appartient toute à la majorité ultraconservatrice du parti Droit et justice (PiS). Cet avocat de 48 ans évoque la question avec une sérénité troublante : « Vous prenez l’espérance de vie moyenne de l’époque, vous estimez combien une personne pouvait gagner, payer d’impôts, et contribuer au PIB. »

Comme base de travail, les parlementaires s’appuient sur un rapport achevé en 1947 par les autorités communistes. Selon M. Mularczyk, après revalorisation monétaire et prise en compte de l’inflation, les pertes de guerre pour l’Etat polonais s’élevaient d’après ce rapport à 850 milliards de dollars. Une somme abyssale – plus de deux fois le budget annuel de l’Etat fédéral allemand. Sur cette base, les députés s’efforcent de détailler les pertes matérielles, territoriales, les destructions (dont celle de la capitale, Varsovie) ainsi que les « coûts de l’occupation » : le pillage par les nazis des biens publics et privés, des actifs bancaires, des bons au trésor, des œuvres d’art et autres biens culturels.

« La plus élémentaire des justices historiques »
Pour le député, « la Pologne et ses citoyens ressentent encore aujourd’hui les conséquences négatives de cette époque. Le retard économique pris à cause de l’occupation soviétique, conséquence de la guerre, est aussi une perte inestimable ». La question des réparations relève donc, selon lui, de « la plus élémentaire des justices historiques ». Un sentiment d’injustice qui semble être partagé par une majorité de Polonais, et pleinement instrumentalisé par le pouvoir ultraconservateur depuis son retour au pouvoir en 2015. Ce dernier en a fait un des piliers de sa politique historique, ravivé à six semaines des élections législatives.

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Apres avoir été dépecée et occupée pendant 123 ans par ses voisins, il n’est pas étonnant que la Pologne ait mené une politique agressive après avoir recouvert son indépendance, quitte à signer un pacte avec le diable…

Je mets ici un article de N. Starikov qui contribue à cesser de nous faire considérer la Pologne comme une éternelle victime de ses voisins géographiques, ce qui est loin d’être le cas, n’en déplaise aux historiens officiels de la république française !


La vérité sur les racines du conflit germano-polonais qui a mené à la Seconde Guerre Mondiale a toujours été soigneusement dissimulée. Afin de masquer le détestable agenda politique des puissances occidentales, le mythe a d’abord circulé qu’Hitler était fou, possédé par une manie de s’emparer du monde, et que par conséquent sa nature agressive l’a forcé à attaquer tous ses voisins un par un, jusqu’à ce qu’il soit finalement puni par les forces de l’humanité progressiste. Encore plus, ces dernières années, un nouveau mythe a été inventé selon lequel la Seconde Guerre Mondiale était en fait une bagarre entre deux dictateurs, au cours de laquelle des « victimes innocentes » comme la Pologne et les États baltes avaient été broyées par les meules de l’histoire.

Mais en 1939, Hitler ne pensait pas à une guerre majeure et ne rêvait certainement pas d’une domination mondiale. Il voulait devenir un partenaire égal des États-Unis et de la Grande-Bretagne et ne se préparait nullement à les combattre. Mais ce n’est pas si facile d’être admis dans le club des puissances élues. Pour l’Allemagne hitlérienne, le «ticket d’entrée» devait être la destruction de l’Union Soviétique.

C’est seulement quand Hitler a refusé de poursuivre le scénario qui avait été tracé pour lui à Londres (l’annexion de la Ruthénie subcarpathique en mars 1939, qui aurait servi de casus belli direct pour la guerre avec l’Union Soviétique), que l’Occident a soudain pris une position sévère et implacable contre le Führer. On a entendu des discours des dirigeants de l’Angleterre et de la France dénonçant la nature agressive d’Hitler. Les alliés de Londres et de Paris relevèrent d’autant plus la tête, surtout les Polonais.

A l’époque cela semblait très étrange. Après tout, les relations de Varsovie avec l’Allemagne nazie avaient été plutôt tendres et amicales, ce qui n’est pas surprenant: les deux puissances devaient leur ascension à la Grande-Bretagne, à la France et aux États-Unis. Tout doute à ce sujet peut être levé en regardant la date à laquelle la Pologne est née: le 11 novembre 1918. C’était le 11 novembre 1918 que la délégation allemande a signé avec les Alliés dans la forêt de Compiègne un armistice qui ressemblait tellement à une reddition inconditionnelle ! Les patriotes polonais avaient décidé de déclarer immédiatement l’indépendance de leur pays, en profitant du soutien inconditionnel des vainqueurs. Il n’est pas étonnant que la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis aient officiellement reconnu la Pologne le jour suivant. C’est ainsi que commence l’histoire mouvementée de la renaissance de l’Etat polonais.
 
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Josef Pilsudski à Minsk, 1919

Moins de six mois plus tard, en mars 1919, les Polonais commencèrent à bricoler activement une «Grande Pologne» à l’intérieur de ses frontières du XVIe siècle. Et puisque cela nécessitait de réquisitionner des parties de la Russie, ils ne manquaient pas d’aides et de sponsors. Les Américains s’était chargés d’équiper entièrement l’armée polonaise. Ils ont habillé les soldats de façon impeccable et les ont bien nourris. Cependant, une plus grande Pologne « de la mer à la mer ensoleillée » n’a pas pu être établie.

Mais les Polonais n’avaient pas perdu leur belligérance. Repoussés à l’Est, ils avaient commencé à marauder dans l’Ouest. En octobre 1920, violant sans le vergogne l’accord de Suwałki, les forces polonaises avait pris Wilno (Vilnius) et la région de Vilnius de la Lituanie nouvellement indépendante. Sept mois plus tard, la Pologne avait commencé l’invasion d’une Allemagne tombée dans l’anarchie et le chaos. Le but de l’invasion était de prendre la Haute-Silésie, riche en industries et en mines de charbon. Le contexte historique de cette agression est très intéressant. Lors de la conférence de paix de Versailles, il avait été décidé de résoudre pacifiquement le différend germano-polonais par un référendum. La Pologne avait furieusement agité la partie polonaise de la population et avait même provoqué des insurrections à plusieurs reprises, voulant mettre l’Allemagne et la communauté internationale devant le fait accompli de la Pologne. Cependant, des volontaires allemands et la police avaient réprimé les tentatives de coup d’état, et le vote a quand même eu lieu le 20 mars 1921 . Ceux qui soutenaient l’incorporation à l’Allemagne ont gagné, recueillant presque deux fois plus de voix que leurs adversaires.

Une affiche polonaise de propagande: Votez pour la Pologne et vous serez libre ...
Une affiche polonaise de propagande: Votez pour la Pologne et vous serez libre …

Après avoir perdu le plébiscite, la Pologne mena un soulèvement en Silésie, soutenu par une invasion de l’armée polonaise le 3 mai 1921 . La Grande-Bretagne, la France et les États-Unis avaient encouragé cette agression et avaient ordonné au gouvernement de Weimar de ne pas permettre à l’armée allemande de résister aux Polonais. Si la Reichswehr devait s’impliquer, les alliés interviendraient en faveur de la Pologne. Ainsi, l’armée allemande ne fit rien et seules des unités de volontaires allemands (les «Freikorps») s’étaient battus contre les Polonais. En conséquence, les Allemands ont été repoussés et une partie de cette province fut capturée. En octobre 1921, la Conférence des ambassadeurs des principales puissances alliées et associées, ignorant les résultats du vote, légitima l’annexion polonaise et décida de transférer 30% de la Haute-Silésie à la Pologne (dont 30% contenaient 95% des réserves de charbon de la région).

La nouvelle Pologne est née dans une atmosphère d’agression et de violation des traités. Ce genre de réputation, ainsi que l’existence de camps de concentration, semble incompatible avec l’idée d’un État démocratique. Cependant, la Pologne, la future «victime» de l’agression nazie, n’a jamais été un état démocratique. Une fois Józef Piłsudski installé comme dirigeant de la Pologne en 1926, le gouvernement polonais devint une dictature militaire à égalité avec celle des nazis. Il n’est pas surprenant que malgré le conflit sur la Silésie, une fois Adolf Hitler arrivé au pouvoir, l’Allemagne et la Pologne aient développé des relations très chaleureuses. La Pologne a été le premier pays avec lequel le nouveau Chancelier allemand a signé un important document de politique étrangère: le 26 janvier 1934, l’Allemagne et la Pologne ont conclu un pacte de non-agression de dix ans. Cela a été suivi par beaucoup plus de négociations bilatérales qui ont en commun une caractéristique – elles incluraient des discussions d’action commune à prendre contre l’Union Soviétique.

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Les pourparlers entre l’Allemagne nazie et la Deuxième République polonaise au sujet d’une marche commune sur l’URSS ont duré longtemps, mais jusqu’à ce que Hitler approche des frontières soviétiques, ils étaient plus théoriques que pratiques. La division sans scrupule de la Tchécoslovaquie en octobre 1938, bénie par les puissances occidentales (la Pologne occupait alors la région de Těšín) était l’avancée la plus notable de l’armée allemande au plus près de l’Union Soviétique. Il était prévu de régler les différends territoriaux entre l’Allemagne et la Pologne de la même manière, c’est-à-dire à l’amiable. » En 1938, les Alliés convinrent que la Pologne deviendrait un satellite allemand « , comme si de rien n’était, écrit l’historien britannique AJP Taylor. Le « pic » de l’amitié germano-polonaise – leur « lune de miel » – a été pendant la période » post-Munich « : fin 1938 – début 1939 …

Avec l’ascension de Hitler au pouvoir, les Polonais avaient développé une attitude idiosyncratique envers les Allemands. Des organisations pro-nazies d’Allemands ethniques, comme l’ Union populaire allemande en Pologne et le Parti allemand des jeunes en Pologne, commencèrent à se développer rapidement. Ces deux organisations étaient financées et dirigées depuis l’Allemagne et avaient même envoyé un représentant au Sejm polonais. Les idées nazies étaient activement médiatisées et promues parmi les Allemands locaux. En 1937, environ 105 journaux et magazines de langue allemande étaient publiés en Pologne, et une vingtaine d’entre eux étaient des publications quotidiennes. La grande majorité de ces périodiques étaient contrôlés par le ministère de la propagande du Reich, dirigé par Joseph Goebbels .

Des liens entre les deux gouvernements ont également été établis à différents niveaux. D’éminents Polonais ont rendu des visites amicales au Troisième Reich, et les dirigeants nazis ont fait de même avec leur «frère» de Pologne. En janvier 1938, le SS-Oberst-Gruppenführer Kurt Daluege vint à Varsovie, et deux mois plus tard, il partit pour Vienne organiser un «référendum».Daluege, un commandant de la police allemande (Sipo), a naturellement partagé les «secrets» de sa profession avec le général Kordian Zamorski, le chef de la Police d’état polonaise. Cependant, le « pan generał » a certainement apporté sa propre contribution. La police polonaise emploie dans son travail des méthodes encore plus cruelles que celle des Allemands: coups, tortures et arrestations injustifiées. Ils avaient l’habitude d’abattre les détenus au moindre signe de résistance ou tentative de s’échapper. À qui les policiers polonais s’en sont-ils pris de manière si impitoyable? Aux criminels et aux pickpockets ? Non, aux opposants politiques de la classe dirigeante à Varsovie, aux communistes et aux nationalistes ukrainiens.
 
La coopération allemande et polonaise était si étroite que Kordian Zamorski avait reçu une invitation à participer au rassemblement de Nuremberg du parti nazi en tant qu’invité (!). C’est là que le « Genosse » polonais rencontra Hitler lui-même. Il était rare que des étrangers soient invités à un rassemblement du NSDAP, et encore moins soient honorés d’une conversation personnelle avec le Führer. Mais Hitler et ses acolytes avaient toujours une politique de la porte ouverte pour les Polonais. Et ce n’était pas seulement dans l’Allemagne nazie que la courageuse police polonaise était appréciée et respectée. Un mois plus tard, le 7 octobre 1938, le général Kordian Zamorski rendait visite à Kurt Daluege à Berlin, durant son voyage à Rome pour le congrès du parti fasciste italien.

Le Reichsführer et plus tard Chancelier de l'Allemagne nazie Himmler et Kordian Zamorski
Himmler et Kordian Zamorski

Mais l’amitié germano-polonaise ne se limita pas à ce lien personnel entre les chefs de sécurité des deux pays: en décembre 1938, le ministre allemand de la Justice, Hermann Frank, se rendit à Varsovie et même Heinrich Himmler arriva le 18 février 1939. Les autorités polonaises ne furent pas découragées par l’antisémitisme féroce des nazis et cela ne gêna en rien leur solide amitié germano-polonaise.

Hitler, qui était encore prêt (à l’époque) à remplir ses obligations envers l’Occident, se concentra principalement sur deux questions concernant sa relation avec Varsovie: le retour au Reich des terres qu’il avait perdues en Pologne après la Première Guerre Mondiale, et le soutien militaire de l’armée polonaise lors de sa future attaque contre l’Union Soviétique. Comme le deuxième point était extrêmement important pour Hitler, il a abordé le premier problème discrètement et par la diplomatie. Hitler se comportait comme un gentilhomme envers la Pologne – tant que les Polonais eux-mêmes ne faisaient aucun geste précipité ou effronté pour gâcher leur relation avec le Reich dans l’obéissance à un ordre de Londres.

Le général polonais Malinowski expliquant la situation opérationnelle aux invités allemands nazis lors de manœuvres militaires en Volhynie (actuellement l'Ukraine occidentale) en 1938. Cette démonstration visait à prouver la capacité des Polonais à vaincre l'Armée rouge.
Le général polonais Malinowski expliquant la situation opérationnelle aux invités allemands nazis lors de manœuvres militaires en Volhynie (actuellement l’Ukraine occidentale) en 1938. Cette démonstration visait à prouver la capacité des Polonais à vaincre l’Armée rouge.

https://orientalreview.org/2015/03/21/episode-15-poland-betrayed-i/
 
les relations étaient cordiales entre l’Allemagne nazie et la Deuxième République polonaise dans les années 1930 qui n’étaient troublées que par un conflit territorial mineur, insignifiant comparé aux ambitions des deux pays de l’Est …

Les Allemands offraient une solution pacifique et civilisée au problème territorial – un référendum devait avoir lieu dans les zones contestées [Note de OR : corridor de Dantzig], ce qui permettrait de résoudre tous les problèmes. Si les habitants de ce qui était connu sous le nom de «Corridor» décidaient que leurs terres retourneraient en Allemagne, la Pologne recevrait une ligne ferroviaire avec un statut extraterritorial à l’intérieur de ses frontières, plus une autoroute Reichsautobahn qui lui préserverait l’accès à la mer Baltique. Et si le « Corridor » restait sous contrôle polonais, alors l’Allemagne aurait en compensation ces options de transport. Hitler ne demandait pas aux Polonais de rendre Danzig pour rien. Il était prêt à garantir les nouvelles frontières de la Pologne, à étendre le pacte de non-agression germano-polonais et à garantir des droits spéciaux aux Polonais dans la nouvelle Dantzig allemande. Et un morceau de l’Ukraine soviétique ferait plus que compenser la perte de son territoire à la Pologne. Ce sont des offres assez généreuses, mais la Pologne les a rejetées. La prédisposition des Polonais à avoir de bonnes relations avec l’Allemagne avait des causes externes, et avaient été définies loin des frontières polonaises.

Une carte allemande de 1933 des régions perdues intitulée Le triomphe de la Pologne sur Wilson: l'incorporation de Pomerelia en Pologne.
Une carte allemande de 1933 des régions perdues intitulée « Le triomphe de la Pologne sur Wilson: l’incorporation de Pomerelia en Pologne ».

Le 21 mars 1939, les Polonais changèrent radicalement d’attitude vis-à-vis des propositions allemandes. Ce même jour, les Allemands auraient prétendument présenté à la Pologne un ultimatum leur demandant de remettre immédiatement Danzig et le «Corridor» à l’Allemagne. Mais ce n’était pas vrai. Les Allemands n’ont rien proposé de nouveau aux Polonais ce jour-là. Ils attendaient une réponse à leurs propositions antérieures qui étaient très conciliantes. Le ministre polonais des Affaires étrangères Józef Beck devait donner la réponse, et il était attendu ce jour-là à Berlin. Mais il n’est jamais venu. Au lieu du ministre, c’est l’ambassadeur de Pologne, Józef Lipski qui arrive. Le patron du ministère allemand des Affaires étrangères, Joachim von Ribbentrop, avait deux choses à dire à l’envoyé polonais. La première était que l’Allemagne attendait de Varsovie qu’elle accepte ses propositions. La seconde était une question. Pourquoi le ministre polonais des Affaires étrangères, Józef Beck (qui devait arriver dans la capitale allemande pour l’acceptation finale du plan allemand) a-t-il pris l’avion ce jour-là pour Londres au lieu de Berlin ?
 
C’était facile à expliquer: dès que Hitler a démontré l’audace de traiter avec les Slovaques et les Ukrainiens différemment des instructions qu’il avait reçues, la teneur de la politique britannique avait immédiatement changé. Et après cela, la gentry polonaise «indépendante» avait également changé de ton. Ce jour-là, le 21 mars 1939, La Grande-Bretagne « proposa brusquement » que l’URSS et la France annoncent des consultations immédiates sur la manière d’arrêter « toute nouvelle agression en Europe ». Le même jour, les dirigeants des pays occidentaux se réunirent précipitamment à Londres pour décider de ce qu’ils allaient faire avec l’incontrôlable Hitler. Le ministre des Affaires étrangères de la Pologne «indépendante» avait également pris l’avion. Il avait une bonne raison de le faire. Les Polonais furent rapidement informés de la nouvelle «politique générale». Auparavant, ils avaient fait de leur mieux pour satisfaire les Allemands, mais ils devaient maintenant prendre une ligne aussi dure que possible contre eux. Et pour que la Pologne n’eût pas peur de prendre un tel ton avec l’Allemagne, l’Angleterre, subitement et sans aucune demande des Polonais, émit une garantie de protection militaire.

Cinq jours passèrent, et le 26 mars 1939, l’ambassadeur polonais Lipski remit à Ribbentrop un mémorandum du gouvernement polonais, qui rejetait sans ménagement la proposition allemande de retour de Dantzig. Lipski lui-même avait placé le point définitif sur le « I » en déclarant: » Toute nouvelle tentative de poursuivre les plans allemands, en particulier concernant le retour de Danzig au Reich, signifierait la guerre avec la Pologne

L'ambassadeur de Pologne, Josef Lipski, lors d'un rassemblement du parti nazi, à Nuremberg, en Allemagne, le 10 septembre 1938; 7 mois plus tard, il osera rejeter les propositions allemandes sur le corridor de Dantzig. Source: Archives fédérales allemandes
L’ambassadeur de Pologne, Josef Lipski, lors d’un rassemblement du parti nazi, à Nuremberg, en Allemagne, le 10 septembre 1938; 7 mois plus tard, il osera rejeter les propositions allemandes sur le corridor de Dantzig. Source: Archives fédérales allemandes

C’était un revirement complet dans la position diplomatique de la Pologne. Ils avaient clairement fait savoir à Hitler que la Pologne ne négocierait plus avec lui et qu’elle était tout à fait prête à défendre sa position par la force. Et pour dissiper tout doute pour Berlin, les Polonais poursuivirent une série d’actions résolument hostiles: la plupart du personnel de l’ambassade de Pologne à Berlin, ainsi que les membres de la communauté expatriée, renvoyèrent leurs femmes et leurs enfants en Pologne ; des étudiants polonais qui étudiaient dans la capitale allemande rentrèrent chez eux, et les consuls polonais reçurent l’ordre de brûler tous les papiers et archives secrets. Le 23 mars, une mobilisation partielle de l’armée polonaise est annoncée. Et le lendemain, les Allemands reçurent ce mémorandum «sans cérémonie». Le 27 mars 1939, le président polonais émit un décret autorisant 1,2 milliard de zlotys supplémentaires pour la défense.
 
Ces actions étaient celles d’un pays qui avait un pacte de non-agression avec l’Allemagne ! C’était la même Pologne qui, une semaine auparavant, était considérée comme le principal partenaire de la future campagne orientale du Führer! Mais Hitler fut contraint de reporter cette campagne lorsque la Pologne a réagi en annonçant une mobilisation partielle. Et c’est ce geste qui a directement conduit à la guerre! Il est important de noter que même alors, la position de l’Allemagne ne représentait aucune menace pour la Pologne. Il n’y a pas eu de mobilisation au sein du Reich et aucune menace contre Varsovie n’avait été faite. Les Allemands n’avaient même pas de plan militaire pour attaquer la Pologne! Même le critique le plus passionné de l’agression hitlérienne serait forcé d’admettre que ce n’était pas avant le 1er avril 1939 que Hitler donna l’ordre d’élaborer un plan pour attaquer la Pologne. Et même la première ébauche de ce plan n’était pas prêt avant la mi-avril 1939.

Il était absolument clair pour Hitler que l’Allemagne ne pouvait laisser son arrière-pays exposé à la Pologne, une nation dirigée de Londres et qui obéissait docilement à tous les ordres reçus des Britanniques. Le même «obstacle» polonais qui coupait sa route vers l’Est mettaient brusquement le couteau sous la gorge de l’Allemagne. Hitler a dû se battre, non pas parce qu’il était un agresseur maniaque, mais parce que son économie était fortement militarisée. Pour l’instant, il devait déterminer quelle direction devrait prendre la prochaine étape. Mais quelle que soit cette direction – Est ou Ouest – la Pologne pouvait lancer une attaque contre l’Allemagne à tout moment qui conviendrait à Londres. Hitler devait résoudre ce problème rapidement.

invasion

Ainsi, le 31 mars 1939, 16 jours après l’entrée de Hitler à Prague, le Royaume-Uni, qui jusque-là n’avait « pas remarqué » la nature agressive de l’Allemagne et avait livré l’Autriche et la Tchécoslovaquie à Hitler, et lui avait humblement remis la Sarre et la Rhénanie, était maintenant prêt à le combattre. Ce jour-là, le Premier ministre britannique, Neville Chamberlain, fit une déclaration officielle, affirmant que » dans l’éventualité de toute action menaçant clairement l’indépendance de la Pologne et à laquelle le gouvernement polonais jugeait indispensable de résister « , la Grande-Bretagne apporterait son soutien à Varsovie.
 
Ce n’était pas l’Allemagne, mais la Pologne et la Grande-Bretagne qui avaient violé leurs propres traités! La Pologne avait violé le traité germano-polonais en annonçant une mobilisation, puis l’avait de nouveau violée en acceptant les promesses britanniques de garantir sa sécurité. Le traité entre la Pologne et l’Allemagne interdisait tout conflit entre les deux pays et, après la signature d’un traité avec les Britanniques, les Polonais étaient alors obligés de combattre les Allemands en cas de guerre anglo-allemande. En outre, signer un traité avec Varsovie et émettre des garanties était en contradiction avec le traité germano-britannique. Un accord supplémentaire au traité de Munich stipulait que ni l’Allemagne ni l’Angleterre ne pouvaient prendre d’engagement politique sans consultations préalables entre eux. Mais la Grande-Bretagne serait maintenant obligée de déclarer la guerre contre les Allemands si un conflit éclatait entre ces derniers et la Pologne!

Le premier ministre britannique Neville Chamberlain tenant une copie de la déclaration supplémentaire britannique-allemande [1] à sa descente d’avion après le retour de Munich, septembre 1938.
Le premier ministre britannique Neville Chamberlain tenant une copie de la déclaration supplémentaire britannique-allemande [1] à sa descente d’avion après le retour de Munich, septembre 1938.

En un tour de main, les diplomates européens avaient violé les traités de leurs pays respectifs avec l’Allemagne, démontrant ainsi à Hitler la nécessité pour lui de modérer sa brutalité (du moins selon eux). Hitler se comportera aussi plus tard de la même manière, mais il est important de comprendre qu’il n’était en aucun cas le premier dans ce domaine. Cette situation était d’autant plus dramatique que les Britanniques étaient maintenant prêts à combattre les Allemands non seulement pour le compte des Polonais, mais aussi pour garantir la sécurité de la Roumanie. Les Français se joignirent à leurs homologues britanniques pour donner les mêmes garanties. Et cela signifiait que la Grande-Bretagne et la France contrecarraient la politique étrangère allemande sur tous les fronts. Sans l’autorisation de Londres et sans risquer une guerre avec l’Angleterre, l’Allemagne avait les mains liées. Sauf, bien sûr, pour la seule direction dans laquelle l’armée allemande pouvait avancer sans offenser les messieurs de Londres.

Mais la pression implacable sur Hitler produisit l’effet contraire à celui qui était attendu. Dans son célèbre discours du 28 avril 1939, le Führer renonça au Pacte de non-agression germano-polonais ainsi qu’à l’accord naval anglo-allemand. Il ne l’avait pas fait parce qu’il «voulait conquérir le monde», mais parce que les Polonais et les Britanniques avaient déjà rompu ces traités avec l’Allemagne (quoique officieusement) en signant un accord entre eux.
 
Plutôt que de se soumettre une fois de plus à la « tutelle » britannique, Hitler lançait un défi à ses « mécènes ». Et il avait décidé d’éliminer la Pologne, son voisin imprévisible et hostile. Cependant, Hitler n’était pas un idiot. Il se souvenait très bien de la Première Guerre Mondiale, et il n’aurait jamais décidé d’attaquer la Pologne et de faire face à la perspective d’un combat sur deux fronts (contre l’Union Soviétique d’une part, et contre la Grande-Bretagne et la France d’autre part). Pour qu’il ait fait un tel pas, il fallait qu’il ait été convaincu que ni Londres ni Paris n’intercèderaient pour les Polonais. Dans un tel scénario, les Britanniques et les Français resteraient à l’écart de la guerre, et (conformément à leurs anciens plans) n’entreraient dans la mêlée qu’après que les Russes et les Allemands se seraient vidés de leur sang.

Varsovie en 1939Varsovie en 1939
La Pologne était destinée à partager le sort de la Tchécoslovaquie et de l’Autriche. Les Polonais devaient être sacrifiés sur l’autel du pragmatisme politique. Londres avait incité Varsovie à rompre son « amitié » avec l’Allemagne et, par la suite, la tâche principale était de maintenir la crise germano-polonaise à un niveau de fièvre suffisant. La Grande-Bretagne avait promis de soutenir et d’aider la Pologne, mais en réalité, elle n’a pas levé le petit doigt. Les Britanniques ont commencé à traîner les pieds sur la ratification du traité polono-britannique. Il fut signé le 6 avril 1939, mais dans la pratique, le traité polono-britannique n’entrera en vigueur (c’est-à-dire ne sera ratifié) que le 25 août.

Londres et Paris n’avaient absolument aucun intérêt à la destruction de l’agressive Wehrmacht allemande, mais plutôt à assurer sa victoire retentissante sur l’armée de leur alliée, la Pologne. La défaite écrasante de la Pologne était censée être rapide et entraîner un minimum de sang versé pour l’armée allemande. « Rapide » – parce que les Allemands n’étaient pas préparés à une longue guerre et ne possédaient pas de stocks d’armes suffisants, et « sans effusion de sang » – de sorte qu’Hitler puisse passer directement de là à l’URSS. Si l’armée allemande subissait des pertes catastrophiques en Pologne, elle ne serait pas prête à partir en guerre contre la Russie et l’URSS.

La politique britannique et française ne visait pas à mettre en place un mouvement de résistance qui assurerait la défaite rapide d’Hitler, mais visait plutôt à créer l’environnement le plus favorable à l’extermination de la Pologne par l’Allemagne.

Dans le chapitre suivant, nous examinerons la période la plus intrigante à la veille de la Seconde Guerre Mondiale: les manœuvres diplomatiques de l’été 1939 qui aboutirent au tristement célèbre Pacte Molotov-Ribbentrop.

NOTE:

Le lendemain de la signature de l’accord de Munich, le Premier ministre britannique, Neville Chamberlain, a invité Hitler à un entretien privé. Il sortit soudainement de sa poche une feuille de papier: «Nous, le Führer et Chancelier allemand et le Premier ministre britannique, avons eu une autre réunion aujourd’hui et sommes d’accord pour reconnaître que la question des relations anglo-allemandes est de la première importance pour les deux pays et pour l’Europe », peut-on lire dans le document. Et « l’accord signé hier soir et l’accord naval anglo-allemand » étaient considérés par les dirigeants des deux pays comme « symboliques du désir » des deux nations « de ne jamais se faire la guerre ». Les historiens « oublient » généralement ce document. Cependant, c’est sans doute cet accord non contraignant qui a assuré l’agression d’Hitler à l’Est. Le retour de Chamberlain à Londres depuis Munich est assez souvent représenté dans les films documentaires historiques. Il est debout près de son avion, agitant un morceau de papier en l’air, et proclamant haut et fort: « Paix pour notre temps! « Et le public pense que le Premier ministre britannique détient une copie de l’accord de Munich. Mais en fait, Neville Chamberlain serre dans sa main cette déclaration supplémentaire germano-allemande.

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https://orientalreview.org/2015/04/11/episode-15-poland-betrayed-iv/
 
Les britanniques sont la quintessence de la fourberie et du mal.

Ce récit de Nikolay STARIKOV, est à vomir : il montre comment ils ont poussé en guerre la Pologne, suivi de sa trahison et de sa destruction.
Comme la cession de l’or tchèque aux nazis.
Comme le retrait en rase campagne du général Gort.
Comme l’abandon cynique de l’Autriche lors de l’Anschluss.
Comme l’abandon de la Tchécoslovaquie et de ses usines d’armement Skoda.
 
La Pologne n aura rien et elle a déjà eu assez :
  • d anciens territoires allemands qu elle s est appropriée en pratiquant à son tour le nettoyage ethnique de millions d allemands qui ont été déplacés de force et aussi en partie assassinés ;
  • la reconnaissance par l Allemagne de la ligne Oder-Neisse ;
  • les subvensions de l Union Européenne dont l Allemagne contribue également pour beaucoup.

Ras le bol de la pleurniche...
 
Pourquoi le gouvernement allemand ne dit pas la meme chose à iSSrael? Pourtant le pauvre contribuable allemand continu de donner des millions à iSSrael, alors qu'il n'est pas nazi et qu'il n'a rien à fait à ceux qui reçoivent et profitent sans contre partie de son frics et le fruit de son travail.
Bref, l'Allemagne est sous domination et ses braves travailleurs continuent à bosser pour tout le monde.
pourquoi ne réclament ils pas kaningrad toujour occupés par les Russes et cela est une humiliation pour tous les polonais
 
Laisse Kaliningrad tranquille !!!

Pied de nez russe à l'OTAN :D

c etait spécialement pour humilier les polonais , au nord ,le climat doux surtout le mois de septembre , l été indien c est magnifique
endroit idéal pour les officiers Russes pour passer des vacances :D
qui boivent Vodka et chantent "STO LAT STO " chanson populaire polonaise rien pour emmerder les polonais :D
avec le drapeau Russe qd même

je connais bien la Pologne du nord !
 
c etait spécialement pour humilier les polonais , au nord ,le climat doux surtout le mois de septembre , l été indien c est magnifique
endroit idéal pour les officiers Russes pour passer des vacances :D
qui boivent Vodka et chantent "STO LAT STO " chanson populaire polonaise rien pour emmerder les polonais :D
avec le drapeau Russe qd même

je connais bien la Pologne du nord !
Jolie chanson et joli territoire en effet !

Ce qui est intéressant, c'est que l'on peut trouver depuis Kaliningrad, des billets moins chers pour aller à Moscou
 
Jolie chanson et joli territoire en effet !

Ce qui est intéressant, c'est que l'on peut trouver depuis Kaliningrad, des billets moins chers pour aller à Moscou
ah ,je ne savais pas , moi je prenais le train c' est moins cher ! faut juste faire attention a la mafia lol
sto lat c est une chanson que les polonais chantent a n'importe quelle occasion : anniversaire ,mariage , reussite , ....comme zgharit 3éndna :D
les polonais ne parlent jamais de Kaliningrad ni des russes sauf si c est nécessaire
ce n'est pas comme au Maroc il y a des stupides marocains qui encouragent le berça :D
une fois j etais au café a Casablanca , je voyais des supporters de l équipe de l'Espagne !! je croyais pas mes yeux !
je leur ai dit : les espagnoles vous occupent deux villes et vous les encourager en plus !!
s ils occupent Rabat vous allez faire la fete bande de tarés :D
a la tele polonaise , on ne parle jamais du foot Russe , il n y a aucun supporters polonais lol
ce n est pas le meme niveau de l' éducation patriotique !ni d éducation tout court hélas
 
meme les Portuguais c est pareil , car l Espagne occupe aussi des territoires portuguais surtout Galice au nord
je parlais avec des amis portuguais , des espagnoles qui vont au Portugal
ils m ont répondu : " Un espagnol n a rien a faire au Portugal "
 
meme les Portuguais c est pareil , car l Espagne occupe aussi des territoires portuguais surtout Galice au nord
je parlais avec des amis portuguais , des espagnoles qui vont au Portugal
ils m ont répondu : " Un espagnol n a rien a faire au Portugal "
Certains catalans, bretons, écossais, padans, ....disent la meme chose, c'est une logique infinie.
 
ce n'est pas comme au Maroc il y a des stupides marocains qui encouragent le berça :D
une fois j etais au café a Casablanca , je voyais des supporters de l équipe de l'Espagne !! je croyais pas mes yeux !
je leur ai dit : les espagnoles vous occupent deux villes et vous les encourager en plus !!
s ils occupent Rabat vous allez faire la fete bande de tarés :D
Déjà, moi et le foot ça fait deux !
Je me rappelle de l'été 98, j'étais sur la route en Espagne avec ma famille. On a profité du moment de la pause pour manger dans un restaurant. Ça chahutait fort au moment où nous sommes rentrés. Dès qu'on a parlé au serveur en français qu'on a entendu un Hora dans toute la salle. C'est un peu plus tard qu'on a compris que c'étaient des encouragements de leur part aux français que nous sommes, car on a appris d'eux qu'on venait de gagner la coupe du Monde MDR :D
 
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