la prière des deux fêtes

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salât al-‘îdayn (la prière des deux fêtes ) 07-10-2005
La salât des deux fêtes, à savoir la fête de rupture du jeune, appelée en arabe ‘îd al fitr, et la fête du sacrifice appelée îd al adhâ, est une pratique relevant de la sounna, vivement recommandée. Elle doit être accomplie par tous ceux tenus de s'acquitter de la salât du vendredi.
1 - Les conditions de validité de la salât :

Les conditions de validité de cette salât sont semblables à celles requises pour toute salât prescrite.2 - Les pratiques relevant de la sounna :
L'accomplissement de la salât en deux rak‘a ;
Le respect de son moment qui s’étend du lever du soleil jusqu’à midi ;
La salât devra être faite à la mosallâ (aire aménagée en plein air pour les salât des deux fêtes ainsi que celle de l’istisqâ’) sauf en cas de force majeure (pluie, problème de déplacement…) ;
La présence d'un imam et d'une communauté résidante dans la localité concernée ;
La lecture d’un prêche après la salât avec les mêmes règles régissant le prêche du vendredi ;
La répétition six fois, au cours de la première rak‘a, du takbir (formuleAllah Akbar) après celui prononcé pour entamer la salât et cinq fois à la seconde rak‘a après celui prononcé au début de celle-ci ;
Le fait de se rendre à la mosallâ avant le lever du soleil en répétant le takbir ;
La répétition du "Takbir" tout au long du séjour à la mosallâ et jusqu’à l’arrivée de l'imam ;
La répétition du takbir au terme des salât prescrites durant les trois jours qui suivent le jour du sacrifice, à savoir le 11, le 12 et le 13 dhoû al Hijja (appelés les jours du tachrîq). Ce takbir, répété trois fois, commence après la salât du dhohr du jour du sacrifice et prend fin après la salât du sobh du quatrième jour ;
Le fait de s’acquitter de la zakât al fitr avant la salât lorsqu’il s’agit du îd al fitr ;
Le sacrifice du mouton devra être effectué après salât le jour du sacrifice ou dans les deux jours suivants.
3 – Les pratiques méritoires :
L’accomplissement du ghousl ;
Le fait de mettre du parfum ;
 
Le fait de porter ses plus beaux vêtements ;
Le nettoyage des dents(le siwâk) ;
L'action de se couper les ongles et de se raser la moustache tout comme pour la salât du vendredi ;
Le fait d'emprunter, au retour de la salât, un itinéraire autre que celui emprunté pour s'y rendre ;
Le fait de prendre quelques dattes avant de se rendre à la mosallâ le jour de la fête de la rupture du jeûne du mois de Ramadan(‘îd al fitr) ;
Le fait de retarder le petit déjeuner jusqu’après le sacrifice du mouton puis manger un morceau de foie ;
Le fait qu’il est préférable de se rendre à pied à la mosallâ;
L’invitation des femmes et des enfants à participer à cette salât.
4 – Comment accomplir cette salât ?
Se rendre à la mosallâ avant le lever du soleil en répétant le takbir –de préférence à haute voix-tout au long du chemin ;
Accomplir la salât dans les grandes mosquées en cas de pluie ou si la mosallâ se trouve trop loin du lieu de résidence des orants ;
Ne pas accomplir les deux rak‘a surérogatoires qu’on fait habituellement à l’entrée de la mosquée si la salât est accomplie dans la mosallâ.
En arrivant à la mosallâ, l’imam officie directement la salât en deux rak‘a sans adhân ni iqâma(les deux appels à la salât). Ensuite, il prononce le prêche durant lequel il répète le takbir plusieurs fois ;Pour le retardataire, s’il arrive avant le roukoû‘ de la première rak‘a, il prononce le takbir sept fois en prenant place dans le rang ; s’il arrive avant le roukoû‘ de la deuxième rak‘a, il prononce le takbir cinq fois après celui du début. Pour rattraper la première rak‘a ratée entièrement, il se relève, après le taslîm de l’imam, puis répète le takbir sept avant de continuer ;
Pour les malikites, la salât de l’‘îd ne remplace pas celle du vendredi en cas de coïncidence le même jour.
Lire également:* le chapitre de la prière des deux fêtes dans la "Rissala" d'Ibn Abî Zaid al-Qairawânî. source: www.habous.gov.ma
 
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