La protection de la nature, une mission à dimension religieuse

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion madalena
  • Date de début Date de début

madalena

Contributeur
Contributeur
salam

En islam, la première dimension de la relation de l’Homme à la nature se traduit par le fait de considérer que tous les deux sont la création de Dieu.



En effet, la Terre est un don divin à l’homme. Ce dernier ne doit donc ménager aucun effort pour maintenir son équilibre et la protéger contre toute dégradation. C’est ainsi que la protection de la nature et de l’environnement s’inscrit dans une dimension religieuse qui prend une place très importante parmi les préoccupations du musulman. A ce titre, l’islam nous incite à respecter la nature avec toutes ses composantes : de la terre au ciel, en passant par l’eau, les animaux ou les plantes…

L’adoration de Dieu ne s’arrête pas au fait de s’acquitter des œuvres rituelles telles que la prière, le jeûne et le pèlerinage, mais elle englobe aussi toutes les prescriptions divines qui visent à protéger la vie et la nature.

Ainsi, la préservation de l’environnement est clairement affirmée comme un acte d’adoration. « Sois bienfaisant envers les autres comme Dieu l’a été envers toi. Ne favorise pas la corruption sur Terre, car Dieu n’aime point les corrupteurs. » [Sourate 28, Verset 77]

L’autre dimension de la relation de l’Homme à la nature se traduit par le fait de considérer que la nature a été créée par Dieu pour être au service de l’Homme.

Le rôle de l’Homme consiste alors à utiliser avec justesse tous les éléments de la nature, d’une part, pour maintenir sa survie et la continuité de son espèce et, d’autre part, pour bâtir une civilisation qui fait régner la justice, la bienfaisance et la compassion avec les nécessiteux.

Le Coran dit : « Mangez et buvez, mais ne soyez pas excessifs ! Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès. » [Sourate 7, Verset 31]. Il proclame : « Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. » [Sourate 16, Verset 90].

Tous ces versets, avec tant d’autres, caractérisent la conception que fait l’islam de l’éthique et de l’esthétique dans la relation que doit avoir l’Homme vis-à-vis de la nature. En somme, en islam, l’Homme vit en harmonie avec la nature et l’environnement. Il en fait pleine jouissance, sans excès et sans pillage ni gaspillage.

L’importance de la préservation de la nature se traduit également dans la perception des musulmans de l’agriculture et de son évolution.

Le monde agricole est très fortement ancré dans la tradition française. L’agriculture française, à travers la diversité de ses élevages et la richesse de ses productions, enrichit le « terroir français ». D’ailleurs, beaucoup de familles musulmanes s’investissent dans le monde agricole. Ceci est particulièrement le cas des familles originaires d’Afrique du Nord qui se sont installées depuis plusieurs décennies dans le sud-est et le sud-ouest de la France et qui gèrent aujourd’hui des exploitations agricoles de grande envergure. De la même manière, il y a de nombreux travailleurs saisonniers qui s’investissent dans ce secteur.

Aujourd’hui, le monde agricole est confronté à plusieurs problématiques qui peuvent nous interpeller en tant qu’être humains en général, et en tant que musulmans en particulier.

Tout d’abord, l’agriculture est un acteur majeur dans la politique de la « sécurité alimentaire » qui doit devenir une des priorités mondiales dans les décennies à venir. Ceci donne un rôle central et prépondérant à l’agriculture pour garantir l’avenir des générations futures.

Parmi les défis que doit relever l’agriculture, et plus particulièrement l’industrie alimentaire, il y a celui de « la productivité ». Cette productivité doit-elle rester une priorité principale… même au détriment du bien-être animal ? Pour un musulman, la réponse est clairement non !

Il est important de noter que, lors de l’évocation des animaux dans le Coran, c’est l’expression « communauté » qui est employée, au même titre que la « communauté » des Hommes : ils sont donc en cela semblables aux Hommes. « Il n’est bête sur la terre ni oiseau volant de ses ailes qui ne forment des communautés semblables à vous. » [Sourate 6 – Verset 38]

En la matière donc, la « faim » ne peut justifier les moyens et il est de notre devoir de respecter une éthique et d’observer un certain équilibre entre la recherche du résultat et de la productivité à outrance, d’une part, et le bien-être des animaux concernés, d’autre part. En effet, il faut bien noter que dans l’abattage rituel musulman, l’islam est très attentif à la non souffrance de l’animal. Toutes les dispositions doivent donc être prises au moment de l’abattage pour soulager l’animal.

Enfin, la notion de « transformation des produits » élargit considérablement le champ d’application de ces principes d’éthique et d’équilibre recommandés par l’islam. C’est donc toute la chaîne de production, de transformation et de distribution qui sont concernées.

La tenue de la Conférence de l’ONU Paris Climat 2015 va mettre la question de la préservation de la nature au cœur du débat scientifique et politique. Les musulmans doivent se saisir de cette occasion pour expliquer l’importance de la protection de la nature en islam et inciter les décisionnaires à saisir cette occasion pour des prises de positions courageuses qui garantissent l’avenir de l’humanité.

http://www.saphirnews.com/La-protection-de-la-nature-une-mission-a-dimension-religieuse_a20083.html
 

Pièces jointes

  • 7262993-11161818.jpg
    7262993-11161818.jpg
    37.2 KB · Affichages: 0
il faut aussi remettre les choses dans leur contexte ..Mahomet a son epoque vivait dans un milieux desertique ..il ne savait rien des immenses forets du nord, ni de l'abondance de l'eau dans les regions tempérées !
Je ne comprends pas ta démarche, qu'est-ce que tu cherches à prouver ?

Que son incitation pour que la communauté préserve la nature n'a rien de louable ???
 
Dernière édition:
salam

En islam, la première dimension de la relation de l’Homme à la nature se traduit par le fait de considérer que tous les deux sont la création de Dieu.



En effet, la Terre est un don divin à l’homme. Ce dernier ne doit donc ménager aucun effort pour maintenir son équilibre et la protéger contre toute dégradation. C’est ainsi que la protection de la nature et de l’environnement s’inscrit dans une dimension religieuse qui prend une place très importante parmi les préoccupations du musulman. A ce titre, l’islam nous incite à respecter la nature avec toutes ses composantes : de la terre au ciel, en passant par l’eau, les animaux ou les plantes…

L’adoration de Dieu ne s’arrête pas au fait de s’acquitter des œuvres rituelles telles que la prière, le jeûne et le pèlerinage, mais elle englobe aussi toutes les prescriptions divines qui visent à protéger la vie et la nature.

Ainsi, la préservation de l’environnement est clairement affirmée comme un acte d’adoration. « Sois bienfaisant envers les autres comme Dieu l’a été envers toi. Ne favorise pas la corruption sur Terre, car Dieu n’aime point les corrupteurs. » [Sourate 28, Verset 77]

L’autre dimension de la relation de l’Homme à la nature se traduit par le fait de considérer que la nature a été créée par Dieu pour être au service de l’Homme.

Le rôle de l’Homme consiste alors à utiliser avec justesse tous les éléments de la nature, d’une part, pour maintenir sa survie et la continuité de son espèce et, d’autre part, pour bâtir une civilisation qui fait régner la justice, la bienfaisance et la compassion avec les nécessiteux.

Le Coran dit : « Mangez et buvez, mais ne soyez pas excessifs ! Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès. » [Sourate 7, Verset 31]. Il proclame : « Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. » [Sourate 16, Verset 90].

Tous ces versets, avec tant d’autres, caractérisent la conception que fait l’islam de l’éthique et de l’esthétique dans la relation que doit avoir l’Homme vis-à-vis de la nature. En somme, en islam, l’Homme vit en harmonie avec la nature et l’environnement. Il en fait pleine jouissance, sans excès et sans pillage ni gaspillage.

L’importance de la préservation de la nature se traduit également dans la perception des musulmans de l’agriculture et de son évolution.

Le monde agricole est très fortement ancré dans la tradition française. L’agriculture française, à travers la diversité de ses élevages et la richesse de ses productions, enrichit le « terroir français ». D’ailleurs, beaucoup de familles musulmanes s’investissent dans le monde agricole. Ceci est particulièrement le cas des familles originaires d’Afrique du Nord qui se sont installées depuis plusieurs décennies dans le sud-est et le sud-ouest de la France et qui gèrent aujourd’hui des exploitations agricoles de grande envergure. De la même manière, il y a de nombreux travailleurs saisonniers qui s’investissent dans ce secteur.

Aujourd’hui, le monde agricole est confronté à plusieurs problématiques qui peuvent nous interpeller en tant qu’être humains en général, et en tant que musulmans en particulier.

Tout d’abord, l’agriculture est un acteur majeur dans la politique de la « sécurité alimentaire » qui doit devenir une des priorités mondiales dans les décennies à venir. Ceci donne un rôle central et prépondérant à l’agriculture pour garantir l’avenir des générations futures.

Parmi les défis que doit relever l’agriculture, et plus particulièrement l’industrie alimentaire, il y a celui de « la productivité ». Cette productivité doit-elle rester une priorité principale… même au détriment du bien-être animal ? Pour un musulman, la réponse est clairement non !

Il est important de noter que, lors de l’évocation des animaux dans le Coran, c’est l’expression « communauté » qui est employée, au même titre que la « communauté » des Hommes : ils sont donc en cela semblables aux Hommes. « Il n’est bête sur la terre ni oiseau volant de ses ailes qui ne forment des communautés semblables à vous. » [Sourate 6 – Verset 38]

En la matière donc, la « faim » ne peut justifier les moyens et il est de notre devoir de respecter une éthique et d’observer un certain équilibre entre la recherche du résultat et de la productivité à outrance, d’une part, et le bien-être des animaux concernés, d’autre part. En effet, il faut bien noter que dans l’abattage rituel musulman, l’islam est très attentif à la non souffrance de l’animal. Toutes les dispositions doivent donc être prises au moment de l’abattage pour soulager l’animal.

Enfin, la notion de « transformation des produits » élargit considérablement le champ d’application de ces principes d’éthique et d’équilibre recommandés par l’islam. C’est donc toute la chaîne de production, de transformation et de distribution qui sont concernées.

La tenue de la Conférence de l’ONU Paris Climat 2015 va mettre la question de la préservation de la nature au cœur du débat scientifique et politique. Les musulmans doivent se saisir de cette occasion pour expliquer l’importance de la protection de la nature en islam et inciter les décisionnaires à saisir cette occasion pour des prises de positions courageuses qui garantissent l’avenir de l’humanité.

http://www.saphirnews.com/La-protection-de-la-nature-une-mission-a-dimension-religieuse_a20083.html
Bonsoir,
C'est Bien connu, il y a le yin et yang c'est une affaire d'équilibre.
dès le moment que l'homme en parle, c'est qu'il en a pris conscience, il n’est jamais trop tard.

Le pèlerinage contribue à la dégradation, au même titre que le tourisme peut-on vraiment arrêter ce monde, non

28.77.Et recherche à travers ce qu'Allah t'a donné, la Demeure dernière. Et n'oublie pas ta part en cette vie. Et sois bienfaisant comme Allah a été bienfaisant envers toi. Et ne recherche pas la corruption sur terre. Car Allah n'aime point les corrupteurs".

Si tu étais physicienne et que tu t’intéresse aux lettres, tu comprendrais le coRRupteuRe et son point. De la teRRe T=Tout les R sont rassemblé pour expliquer les associations en modèle réduit
RUPTeurs « RUPT diminutif de RUPTure » et l’hEURe quand il y a un H c’est en très grand nombre, c’est pour cela qu’il ne se prononce pas

Derrière le BienFaiSant ce cache un monde du Feu et des ondes « S » qui ressemble à un micro-onde, une onde qui n’agit que pour l’eau et la chauFFe sans la touché, rien n’est visible comme Allah.

Sa vie ne représente qu’un point dedans il y a une part à prendre
Beaucoup de gens aimeraient ce faire un œuf au plat sans casser les œufs.

Le Coran dit : « Mangez et buvez, mais ne soyez pas excessifs ! Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès. » [Sourate 7, Verset 31]. Il proclame : « Certes, Allah commande l’équité, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit la turpitude, l’acte répréhensible et la rébellion. Il vous exhorte afin que vous vous souveniez. » [Sourate 16, Verset 90].

Sais-tu que mangEZ et buvEZ parlent des lettres, le verset qui suit le dit :

68.16. Nous le marquerons sur le museau [nez] .

le nEZ mot invariable qui dans le Coran désigne la fin d’un mot

exhorte avec les mots en EX et tout les OR entre ces deux choses le « h » qui représente des quantités imprononçable
Excès les EX et en S don l’accent montre C cela fera SC ou Ç

Malheureusement l’alimentation fait partie du monde économique et la libération des frontières reste un problème,

« Il n’est bête sur la terre ni oiseau volant de ses ailes qui ne forment des communautés semblables à vous. » [Sourate 6 – Verset 38]

comme tu le comprends, normalement il est interdit de les égorgés (contradiction)
la Bête et un nomBre c’est le nom de B, proche de la TÊTe Toute mémoires de toute mémoires en vitesse le circonflexe est un V (l’homme rÊVE de très haute Vitesse)
oiseau, ce sont des o et des points (i) d’immense mémoire en EAu la mémoire des mémoires et l’aile c’est la CirCuLation dans le L dans les CerCLes d’aLLaH, il faut connaître son pLan,
commUNaUtés réduit à UN aNNeaU mais montrent l’ensemble développé de UN

semBLaBLe = EAu, des multiples

Non l’abattage rituel musulman n’est pas attentif à la souffrance, jamais le monde n’acceptera ce rituel barbare. On assomme et on saigne, c’est quelque seconde A moins que le pétrole fausse leur jugement
 

Pièces jointes

  • 7262993-11161818.jpg
    7262993-11161818.jpg
    37.2 KB · Affichages: 0
Effectivement un musulman doit être écologiste, ça fait partie du dîn. Il faut se renseigner petit à petit et changer ses habitudes pour participer à la préservation de la planète.

Il y'a déjà eu des fatwas contre la maltraitance des animaux d'ailleurs.
 
Retour
Haut