La pureté rituelle au Proche Orient

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion Xavier33
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Le code de pureté rituelle, tel qu'on le connaît de nos jours dans l'islam et le judaïsme, est en partie un héritage des religions du Proche-Orient ancien. Dans cette contribution, l'auteur propose une élude du concept de pureté rituelle dans les traditions religieuses de l'ancienne Mésopotamie. Il soutient que l'exigence de pureté fait partie de l'étiquette religieuse, calquée, elle, sur les mœurs que l'on observait dans les relations humaines.
Avec le déclin de l'anthropomorphisme dans l'imaginaire religieux, le sens premier des préceptes de pureté rituelle s'est perdu. Dans les cas où le code de pureté rituelle s'est maintenu, son observance prend valeur soit de signe, soit de moyen de grâce.

Pour l'historien des religions, la notion de pureté rituelle ne sont pas, en effet, une invention des temps modernes.
Elles ont derrière elles toute une histoire, dont les débuts nous mènent au Proche-Orient ancien. Pour le judaïsme, cela n'a rien de surprenant ; les élaborations de la littérature rabbinique se réfèrent explicitement aux commandements formulés dans la Bible hébraïque. Dans l'islam aussi, les préceptes concernant la pureté rituelle apparaissent comme un héritage des temps préislamiques. Les recherches de J. Ryckmans ont fourni de fortes présomptions que " la plupart des éléments primitifs des règles musulmanes de pureté rituelle ... n'aient fait que perpétuer des usages bien établis du paganisme de l'Arabie occidentale et même de l'Arabie tout court."

L'approche historique permet de discerner comment la tendance conservatrice de la pratique religieuse va de pair avec son extraordinaire capacité de donner un nouveau sens à des éléments hérités du passé. A l'heure actuelle, il serait trop ambitieux de vouloir décrire toutes les étapes qui vont de la pureté rituelle dans les religions de l'Antiquité — religions maintenant disparues, voire absorbées par d'autres — jusqu'à la notion de pureté rituelle dans les religions contemporaines. Aussi mon objectif sera-t-il plus modeste. Je m'attacherai à une analyse du concept de la pureté rituelle dans une religion de l'Antiquité richement documentée, celle de l'ancienne Mésopotamie, en faisant incidemment des références à des religions voisines, notamment celles de l'ancien Israël et de l'Arabie préislamique.
Ce faisant, j'espère apporter quelques éléments susceptibles de contribuer à une meilleure compréhension tout à la fois de la proximité et de la distance entre le passé et le présent

 
Le code de pureté rituelle, tel qu'on le connaît de nos jours dans l'islam et le judaïsme, est en partie un héritage des religions du Proche-Orient ancien. Dans cette contribution, l'auteur propose une élude du concept de pureté rituelle dans les traditions religieuses de l'ancienne Mésopotamie. Il soutient que l'exigence de pureté fait partie de l'étiquette religieuse, calquée, elle, sur les mœurs que l'on observait dans les relations humaines.
Avec le déclin de l'anthropomorphisme dans l'imaginaire religieux, le sens premier des préceptes de pureté rituelle s'est perdu. Dans les cas où le code de pureté rituelle s'est maintenu, son observance prend valeur soit de signe, soit de moyen de grâce.

Pour l'historien des religions, la notion de pureté rituelle ne sont pas, en effet, une invention des temps modernes.
Elles ont derrière elles toute une histoire, dont les débuts nous mènent au Proche-Orient ancien. Pour le judaïsme, cela n'a rien de surprenant ; les élaborations de la littérature rabbinique se réfèrent explicitement aux commandements formulés dans la Bible hébraïque. Dans l'islam aussi, les préceptes concernant la pureté rituelle apparaissent comme un héritage des temps préislamiques. Les recherches de J. Ryckmans ont fourni de fortes présomptions que " la plupart des éléments primitifs des règles musulmanes de pureté rituelle ... n'aient fait que perpétuer des usages bien établis du paganisme de l'Arabie occidentale et même de l'Arabie tout court."

L'approche historique permet de discerner comment la tendance conservatrice de la pratique religieuse va de pair avec son extraordinaire capacité de donner un nouveau sens à des éléments hérités du passé. A l'heure actuelle, il serait trop ambitieux de vouloir décrire toutes les étapes qui vont de la pureté rituelle dans les religions de l'Antiquité — religions maintenant disparues, voire absorbées par d'autres — jusqu'à la notion de pureté rituelle dans les religions contemporaines. Aussi mon objectif sera-t-il plus modeste. Je m'attacherai à une analyse du concept de la pureté rituelle dans une religion de l'Antiquité richement documentée, celle de l'ancienne Mésopotamie, en faisant incidemment des références à des religions voisines, notamment celles de l'ancien Israël et de l'Arabie préislamique.
Ce faisant, j'espère apporter quelques éléments susceptibles de contribuer à une meilleure compréhension tout à la fois de la proximité et de la distance entre le passé et le présent

arrete de lire ce genre de connerie, il n'y a rien d'historique dans le sens premier du terme c'est à dire une enquête en bon et dû forme !

lis d'abord les livres anciens eux même, t'as pas le temps de lire ce genre de sottise écrite par des personnes qui ne font que partir sur de mauvais postulats ...

c'est fou ce monde qui ne peut pas livre ce genre de livre ...
 
arrete de lire ce genre de connerie, il n'y a rien d'historique dans le sens premier du terme c'est à dire une enquête en bon et dû forme !

lis d'abord les livres anciens eux même, t'as pas le temps de lire ce genre de sottise écrite par des personnes qui ne font que partir sur de mauvais postulats ...

c'est fou ce monde qui ne peut pas livre ce genre de livre ...
Les rites, et pas seulement religieux, ont toujours un coté absurde si on n'en connaît pas la signification symbolique.
Si tu as une meilleure explication sur l'origine et le sens des rites juifs et islamiques, je t'écoute.
 
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