La question Juive, une anthologie

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pocoloco

Bladinaute averti
"Après des citations auxquelles le cœur se complaît, il faut
revenir à des scènes déchirantes. Peut-on, par exemple, fermer
les yeux sur le tort que les Juifs font à la jeunesse, en favorisant le
libertinage par des prêts usuraires? Que fera cet officier dont les
passions vont éclore? Cet autre, dont les affaires sont dérangées
par le jeu ou la débauche? L’Israélite se présente à propos, fait
sonner les espèces, et mesure son gain sur l’embarras de
l’emprunteur, et sur les périls de la contravention. L’usurier ne
connaît pas le sénatus-consulte macédonien, mais il sait très bien
qu’il ne pourra invoquer l’appui des lois qui lui refusent action
contre un mineur, et qui défendent si expressément de prêter aux
fils de famille."
(...)
Habitants infortunés du Sundgau, répondez, si vous en avez
encore la force; cet effrayant tableau n’est-il pas celui de l’état
auquel plusieurs Juifs vous ont réduits? Votre contrée, jadis fertile,
et qui enrichissait vos pères, produit à peine un pain grossier
à une foule de leurs neveux, et des créanciers aussi impitoyables
que fripons vous disputent encore le prix de vos sueurs. Avec
quoi les cultiveriez-vous désormais, ces champs dont vous n’avez
plus qu’une jouissance précaire? Vos bestiaux, vos instruments
d’agriculture ont été vendus pour assouvir des vipères, pour
acquitter seulement une partie des rentes usuraires accumulées
sur vos têtes. Ne pouvant plus solliciter la fécondité de la terre,
vous êtes réduits à maudire celle de vos épouses qui ont donné le
jour à des malheureux. On ne vous a laissé que des bras desséchés
par la douleur et la faim; et s’il vous reste encore des
haillons pour attester votre misère, et les baigner de vos larmes,
c’est que l’usurier juif a dédaigné de vous les arracher"

Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs. Henri Grégoire 1788
 
"Considérons le Juif réel, non pas le Juif du sabbat, comme Bauer le fait, mais le Juif de tous les jours.
Ne cherchons pas le secret du Juif dans sa religion, mais cherchons le secret de la religion dans le Juif réel.

Quel est le fond profane du judaïsme ? Le besoin pratique, l'utilité personnelle. Quel est le culte profane du Juif ? Le trafic. Quel est son Dieu profane ? L'argent. Eh bien, en s'émancipant du trafic et de l'argent, par conséquent du judaïsme réel et pratique, l'époque actuelle s'émanciperait elle-même.

Une organisation de la société qui supprimerait les conditions nécessaires du trafic, par suite la possibilité du trafic, 'rendrait le Juif impossible. La conscience religieuse du Juif s'évanouirait, telle une vapeur insipide, dans l'atmosphère véritable de la société. D'autre part, du moment qu'il reconnaît la vanité de son essence prati¬que et s'efforce de supprimer cette essence, le Juif tend à sortir de ce qui fut jusque-là son développement, travaille à l'émancipation humaine générale et se tourne vers la plus haute expression pratique de la renonciation ou aliénation humaine.

Nous reconnaissons donc dans le judaïsme un élément antisocial général et actuel qui, par le développe. ment historique auquel les Juifs ont, sous ce mauvais rapport, activement participé, a été poussé à son point culminant du temps présent, à une hauteur où il ne peut que se désagréger nécessairement.

Dans sa dernière signification, l'émancipation juive consiste à émanciper l'humanité du judaïsme."

Karl Marx La Question Juive
 
A côté de l'Arabe qui se bat,
il y a en Algérie une race abjecte qui ne vit que de trafics honteux, qui pressure jusqu'au sang
les malheureux qui tombent sous ses griffes, qui s'enrichit de la dépouille d'autrui. C'est à
cette race qu'étaient acquises toutes les sympathies du gouvernement de la Défense nationale,
et plus particulièrement de Crémieux.
Ce qu'est le Juif, en Algérie, rien de ce que nous voyons ici ne peut nous en donner une idée,
car l'usure juive, qui a atteint en certains pays, en Alsace notamment, des proportions
incroyables, n'est rien à côté de l'usure arabe.
La lettre de l'Empereur sur l'Algérie cite dans cet ordre un fait entre mille (1) :
Au mois de novembre 1861, deux douars de la tribu de Djebela (Aghalih de Mostaganem),
atteints par plusieurs mauvaises années consécutives, n'avaient pas de grain de semence. Les
principaux membres de ces douars, leur caïd en tête, eurent recours à un Israélite de
Mostaganem. Celui-ci consentit à leur livrer de l'orge au prix exorbitant de 36 francs le quintal. Cette somme devait être restituée à la récolte suivante,
non en argent mais en nature, au prit courant des marchés. Or, au mois d'août 1862, l'orge
valait 7 fr, le quintal et les gens de Djebela durent rendre près de six quintaux pour un, c'est-à-dire qu'ils avaient emprunté à 600 p. 100.
Grâce à ces procédés, le Juif jouit en Algérie d'un mépris que l'on comprend. Il peut entrer à toute heure sous la tente et dans la maison d'un Arabe, les femmes ne se couvriront même pas
de leurs voiles, pour elles le Juif n'est pas un homme.
Un Arabe se croirait déshonoré s'il tuait un Juif. (...)

Edouard Drumont, La France Juive 1888
 
On peut compléter le tableau par quelques mots qu'un écrivain, qu'on n'accusera certes pas
d'être un partisan de l'Inquisition, consacre aux mêmes personnages dans l'ouvrage qui a pour
titre : France, Algérie, Colonies.
Les Juifs algériens, dit M. Reclus, ont été naturalisés en bloc, par décret, pendant que nous
luttions contre les hordes disciplinées du peuple évangélique. Ils ne l'avaient pas certes
mérité, occupés qu'ils étaient uniquement de banque, de commerce, de courtage, de
colportage et d'usure ; nul d'entre eux ne tient la charrue, n'arrose les jardins ou ne taille les
vignes, et il y a très peu d'hommes de métiers parmi ces arrières neveux du supplanteur
d'Esaü.
Aucun n'avait péri dans nos rangs, sous les boulets du Nord, comme ces Berbères, ces
Arabes, ces nègres, qui furent parmi les héros de Reichshoffen; et s'ils n’ont point défendu
l'Algérie contre nous, de 1830 à 1871, ils ne la défendront pas non plus contre nos ennemis.
Ces Juifs s'étaient-ils au moins recommandés par leur amour pour la France? Ils s'étaient
bornés, selon leur coutume, à gagner de l'argent dans les deux camps.
« Au commencement de la conquête, dit le capitaine Villot, ils servaient d'espions tour à tour pour les Français et pour El Hadj Abd-El-Kader, se
tenant dans une attitude habituellement neutre, jusqu'à ce que la fortune se fût décidée en
notre faveur. »
Tandis que les Arabes se battaient pour nous, les Juifs, au contraire, applaudissaient à nos
défaites avec le plus indécent cynisme. Le capitaine Villot a raconté les scènes qui se
passèrent à Constantine à la nouvelle du désastre de Sedan. Toute cette population
cosmopolite, « réellement ivre de joie, » trépignait de bonheur et se livrait dans les rues à des
danses ignobles. Il y eut cependant un détail touchant. On avait jeté sur le pavé le buste de
l'Empereur; quelques indigènes en ramassèrent les débris et les emportèrent. N'est-ce pas
émouvant, ce souverain qui a possédé le plus bel empire de la terre et qui n'a plus pour
fidèles que quelques Arabes, qui se souviennent que ce vaincu est venu jadis leur rendre
visite dans tout l'éclat de sa puissance, qu'il s'est intéressé à eux, qu'il a empêché leur
dépossession?
Les Juifs ne manifestèrent leur dévouement à la France qu'en se ruant, avec des Espagnols et
des Maltais, sur le malheureux général Walsin-Esterhazy qui, souffrant encore d'une blessure
et incapable de se défendre, fut accablé de mauvais traitements, roué de coups et obligé de se rembarquer.

Edouard Drumont La France Juive 1888
 
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