La question de la journaliste allemande fait rire toute la salle. Nicolas Sarkozy rit jaune, tout en cherchant comment esquiver cette question portant sur laccueil du président algérien Bouteflika par la France, si la situation tunisienne se produisait en Algérie. Sa réponse est plus que prudente et pleine de langue de bois. Courageux mais pas téméraire. Le tollé provoqué par lubuesque proposition de Michèle Alliot-Marie daller prêter main forte à Ben Ali, a produit son petit effet. On ne se prononce plus à la légère sur le futur des pays nord-africains, on rit et surtout, on esquive...
N.S. : " Vous voyez lexploitation qui pourrait immédiatement être faite de ma réponse, dans un grand pays comme lAlgérie. "
N.S. : " Moi jai une différence. Cest que je suis en charge de responsabilité, cest une grande différence... "