La reconstruction de Gaza …et la sécurité nationale de la Jordanie et de l’Egypte

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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La reconstruction de Gaza …et la sécurité nationale de la Jordanie et de l’Egypte​

lundi 3-février-2025

Ahmad Alhila, auteur et analyste palestinien


Le président Trump a dévoilé sa vision pour résoudre la catastrophe humanitaire causée par l’occupation sioniste dans la bande de Gaza, en déplaçant les Palestiniens (2,25 millions ou la majorité d’entre eux) vers la Jordanie, l’Égypte et d’autres pays arabes, pour les y installer et leur fournir les moyens de subsistance, une étape qui pourrait être « de longue durée ». Il a affirmé avoir contacté le roi jordanien Abdallah II et avoir l’intention de contacter le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avec qui il a effectivement discuté par la suite.

La gravité de cette position réside dans le fait qu’elle émane du président du plus grand pays du monde, influent dans la politique internationale et au Moyen-Orient, un président d’un pays qui prétend défendre la démocratie, les droits de l’homme et le respect de la volonté des peuples, et qui s’arroge le « droit » de jouer le rôle de gendarme pour protéger le droit international, la paix et la sécurité internationales !

La position du président Trump coïncide naturellement avec celle de l’extrême droite sioniste à l’entité occupante, comme l’exprime clairement le ministre de la Sécurité nationale démissionnaire Ben Gvir, qui a salué les déclarations de Trump, et le ministre des Finances Smotrich, qui a qualifié la position de Trump de grandiose et de pensée hors des sentiers battus, exprimant son empressement à mettre en œuvre cette idée avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les implications et la gravité de la vision de Trump

L’appel du président Trump à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza jette des suspicions et des implications graves sur le plan moral et politique, notamment :

-Le déplacement des Palestiniens, dans le but d’atteindre des objectifs politiques sous prétexte humanitaire, constitue une forme de nettoyage ethnique. C’est un appel qui cherche à exploiter la souffrance des civils et la catastrophe humanitaire causée par l’occupation sioniste avec des armes américaines, pour atteindre l’objectif de se débarrasser du peuple palestinien, propriétaire de la terre, en imitant la mentalité de la colonisation de remplacement sur laquelle les États-Unis eux-mêmes ont été fondés avant l’entité sioniste, où les populations autochtones (Amérindiens) ont été éliminées par l’extermination d’environ 50 millions de personnes.

– La négation de l’existence du peuple palestinien, sans parler de son droit à l’autodétermination, représente l’esprit de la position sioniste. Il est connu que la vision de l’extrême droite sioniste au pouvoir, dirigée par Netanyahu, repose sur le refus de reconnaître l’existence du peuple palestinien, le rejet de l’idée d’un État palestinien, et la volonté d’annexer la Cisjordanie, de judaïser Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa, et d’occuper la bande de Gaza par la force militaire et de déplacer ses habitants, comme un début pour mettre fin à la cause palestinienne.

carte-palestine.jpg




La suite dans le lien
 

La reconstruction de Gaza …et la sécurité nationale de la Jordanie et de l’Egypte​

lundi 3-février-2025

Ahmad Alhila, auteur et analyste palestinien


Le président Trump a dévoilé sa vision pour résoudre la catastrophe humanitaire causée par l’occupation sioniste dans la bande de Gaza, en déplaçant les Palestiniens (2,25 millions ou la majorité d’entre eux) vers la Jordanie, l’Égypte et d’autres pays arabes, pour les y installer et leur fournir les moyens de subsistance, une étape qui pourrait être « de longue durée ». Il a affirmé avoir contacté le roi jordanien Abdallah II et avoir l’intention de contacter le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, avec qui il a effectivement discuté par la suite.

La gravité de cette position réside dans le fait qu’elle émane du président du plus grand pays du monde, influent dans la politique internationale et au Moyen-Orient, un président d’un pays qui prétend défendre la démocratie, les droits de l’homme et le respect de la volonté des peuples, et qui s’arroge le « droit » de jouer le rôle de gendarme pour protéger le droit international, la paix et la sécurité internationales !

La position du président Trump coïncide naturellement avec celle de l’extrême droite sioniste à l’entité occupante, comme l’exprime clairement le ministre de la Sécurité nationale démissionnaire Ben Gvir, qui a salué les déclarations de Trump, et le ministre des Finances Smotrich, qui a qualifié la position de Trump de grandiose et de pensée hors des sentiers battus, exprimant son empressement à mettre en œuvre cette idée avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Les implications et la gravité de la vision de Trump

L’appel du président Trump à déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza jette des suspicions et des implications graves sur le plan moral et politique, notamment :

-Le déplacement des Palestiniens, dans le but d’atteindre des objectifs politiques sous prétexte humanitaire, constitue une forme de nettoyage ethnique. C’est un appel qui cherche à exploiter la souffrance des civils et la catastrophe humanitaire causée par l’occupation sioniste avec des armes américaines, pour atteindre l’objectif de se débarrasser du peuple palestinien, propriétaire de la terre, en imitant la mentalité de la colonisation de remplacement sur laquelle les États-Unis eux-mêmes ont été fondés avant l’entité sioniste, où les populations autochtones (Amérindiens) ont été éliminées par l’extermination d’environ 50 millions de personnes.

– La négation de l’existence du peuple palestinien, sans parler de son droit à l’autodétermination, représente l’esprit de la position sioniste. Il est connu que la vision de l’extrême droite sioniste au pouvoir, dirigée par Netanyahu, repose sur le refus de reconnaître l’existence du peuple palestinien, le rejet de l’idée d’un État palestinien, et la volonté d’annexer la Cisjordanie, de judaïser Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa, et d’occuper la bande de Gaza par la force militaire et de déplacer ses habitants, comme un début pour mettre fin à la cause palestinienne.

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Comme souvent avec Trump quand il agite des menaces, c'est qu'il veut faire plier l'interlocuteur, pas qu'il souhaite réellement que la menace se réalise. Procédé classique, mais avec Trump c'est différent car il n'a aucun tabou.

La question que je me poste alors c'est qu'est ce qu'il attend de l'Egypte et la Jordanie ? Aujourd'hui les Etats Unis financent en partie la sécurité et l'armé de ces 2 pays, probablement Trump voudra arrêter ces financements ...

Et je me demande bien quel jeu joue ces 2 pays. Officiellement ils soutiennent la création de la Palestine, mais les faits historiques montrent qu'ils ont toujours empêché la création de cet Etat. Jusqu'à aujourd'hui ce n'est probablement pas dans leur intérêt de partager une frontière avec un Etat palestinien indépendant.

Au minimum, Trump veut probablement imposer des conditions pour stopper le financement de l'aide militaire que leur apporte les Etats Unis, tout en les gardant comme alliés. Mais il y a sans doute d'autres choses, et penser que Trump serait juste au service des plans des extrémistes israéliens et du "grand israel" est un peu court
 
Nettoyer un territoire de sa popularité par humanisme, il fallait oser, Donald l'a fait.

Prochaine étape, déplacer les eskimos parce qu'ils risquent de se noyer avec le réchauffement climatique. La philanthropie en 2025, c'est un concept assez particulier.
 
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