el jadida
el jadida/mazagan beach
· Lancement en deux temps du méga-complexe de raffinage
· Le site 100% opérationnel en septembre
LA raffinerie de Mohammedia s’apprête à procéder au démarrage de ses nouvelles installations. La phase actuelle du projet de réhabilitation correspond à l’étape finale, celle du démarrage expérimental, confie à L’Economiste le DG de Samir, Jamal Ba-Amer. «Aujourd’hui, le projet est bouclé à 97,5%», annonce la filiale marocaine du groupe Corral.
C’est assurément le plus gros investissement que connaît le secteur de raffinage au Maroc avec un budget global de 9,2 milliards de DH. Des investissements qui portent «sur les technologies les plus modernes et des procédés de raffinage aux standards internationaux», rappelle-t-on.
Pour l’heure, le raffineur procède à des séries de tests de performance avant de passer à l’étape supérieure. C’est-à-dire produire le 50 ppm sur site (carburant plus propre), augmenter considérablement la capacité de raffinage pour résorber le déficit en fuel et, enfin, réduire le volume des importations de produits raffinés.
La production de ce gasoil «propre» sera enclenchée en deux temps. Fin avril-début mai, le raffineur passera à la phase pilote de production de ce carburant à faible teneur en soufre. Quant à la seconde étape de production, elle devrait démarrer en septembre. Date à laquelle le projet sera opérationnel à 100%.
Pour sa part, l’unité d’hydrocracking sera mise en service en juin prochain, déclare le directeur général de la raffinerie de Mohammedia. Par ailleurs, une nouvelle unité de contrôle vient d’être mise en place, avec des installations de dernière génération à l’instar de ce qui se fait en Suède. Et la particularité des nouvelles installations (unités de traitement et de conversion) se trouve surtout dans leur capacité d’intégration des unités déjà existantes (unité de désulfuration du gasoil, unité d’hydrogène et celle de récupération du soufre). L’objectif étant de mettre en place un méga-complexe de raffinage fiable et moderne capable de garantir la sécurité d’approvisionnement et d’assurer une production aux standards internationaux pour les 20 ans à venir (horizon 2030).
Le nouvel outil de production permettra la production d’un produit à faible teneur en soufre (passer d’un seul coup de 10.000 à 50 ppm). Ensuite, l’exigence est de se conformer aux normes internationales en termes de raffinage et d’émissions de gaz d’échappement. A cela s’ajoute la montée en gamme en termes de valeur en commercialisant des produits propres et à forte valeur ajoutée. La nouvelle plateforme fournira également de nouveaux produits traités localement à l’instar du soufre. Pour la première fois, le Maroc va produire du soufre localement. Un produit jusque-là importé principalement pour les besoins de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Samir devrait fabriquer quelque 100.000 tonnes par an pour les besoins des unités d’acide phosphorique du groupe OCP.
A noter que le raffineur de Mohammedia vient d’abandonner -fin mars- complètement la production du gasoil 10.000 ppm. Une décision qui marque la disparition totale de ce carburant polluant des stations-service du pays. Désormais, l’ensemble du process est dédié entièrement à la production du gasoil propre (50 ppm), du super sans plomb et du fuel-oil. Un saut qualitatif dicté par la décision des pouvoirs publics et du raffineur de réduire les émissions des gaz d’échappement et à effets de serre. Et, partant, se mettre aux normes internationales de protection de l’environnement. A ce jour, une bonne partie des stocks de gasoil et du brut de Samir devront servir pour la production des premières livraisons du 50 ppm dont les réserves, actuellement disponibles, couvrent une quinzaine de jours de la consommation nationale.
A cela s’ajoutent les stocks de brut qui dépassent les 30 jours. Un produit appelé à passer au raffinage pour la production de différentes variétés de produits. Bien entendu, Samir rappelle qu’elle n’a pas d’obligation de stock sur le produit fini. Sa seule obligation concerne les quantités du brut.
Topping 4
APPROUVÉ par la commission des investissements en juillet 2008, le projet dit Topping 4 (unité de raffinage n°4) s’inscrit dans la stratégie énergétique nationale. Un projet mené par Samir en partenariat avec le groupe espagnol Tecnitas Reunidas. Cette nouvelle unité est censée remplacer les anciennes installations de distillation (Topping 1 et 2). Un projet de plus de 193 millions de DH. A fin mars, le chantier a atteint 20% d’avancement dans le volet ingénierie et conception. Le financement de cette opération (17 millions d’euros) a été entièrement débloqué. Le projet de distillation s’intègre dans le programme global de modernisation ....................................
Mohamed BENABID &
Amin RBOUB
· Le site 100% opérationnel en septembre
LA raffinerie de Mohammedia s’apprête à procéder au démarrage de ses nouvelles installations. La phase actuelle du projet de réhabilitation correspond à l’étape finale, celle du démarrage expérimental, confie à L’Economiste le DG de Samir, Jamal Ba-Amer. «Aujourd’hui, le projet est bouclé à 97,5%», annonce la filiale marocaine du groupe Corral.
C’est assurément le plus gros investissement que connaît le secteur de raffinage au Maroc avec un budget global de 9,2 milliards de DH. Des investissements qui portent «sur les technologies les plus modernes et des procédés de raffinage aux standards internationaux», rappelle-t-on.
Pour l’heure, le raffineur procède à des séries de tests de performance avant de passer à l’étape supérieure. C’est-à-dire produire le 50 ppm sur site (carburant plus propre), augmenter considérablement la capacité de raffinage pour résorber le déficit en fuel et, enfin, réduire le volume des importations de produits raffinés.
La production de ce gasoil «propre» sera enclenchée en deux temps. Fin avril-début mai, le raffineur passera à la phase pilote de production de ce carburant à faible teneur en soufre. Quant à la seconde étape de production, elle devrait démarrer en septembre. Date à laquelle le projet sera opérationnel à 100%.
Pour sa part, l’unité d’hydrocracking sera mise en service en juin prochain, déclare le directeur général de la raffinerie de Mohammedia. Par ailleurs, une nouvelle unité de contrôle vient d’être mise en place, avec des installations de dernière génération à l’instar de ce qui se fait en Suède. Et la particularité des nouvelles installations (unités de traitement et de conversion) se trouve surtout dans leur capacité d’intégration des unités déjà existantes (unité de désulfuration du gasoil, unité d’hydrogène et celle de récupération du soufre). L’objectif étant de mettre en place un méga-complexe de raffinage fiable et moderne capable de garantir la sécurité d’approvisionnement et d’assurer une production aux standards internationaux pour les 20 ans à venir (horizon 2030).
Le nouvel outil de production permettra la production d’un produit à faible teneur en soufre (passer d’un seul coup de 10.000 à 50 ppm). Ensuite, l’exigence est de se conformer aux normes internationales en termes de raffinage et d’émissions de gaz d’échappement. A cela s’ajoute la montée en gamme en termes de valeur en commercialisant des produits propres et à forte valeur ajoutée. La nouvelle plateforme fournira également de nouveaux produits traités localement à l’instar du soufre. Pour la première fois, le Maroc va produire du soufre localement. Un produit jusque-là importé principalement pour les besoins de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Samir devrait fabriquer quelque 100.000 tonnes par an pour les besoins des unités d’acide phosphorique du groupe OCP.
A noter que le raffineur de Mohammedia vient d’abandonner -fin mars- complètement la production du gasoil 10.000 ppm. Une décision qui marque la disparition totale de ce carburant polluant des stations-service du pays. Désormais, l’ensemble du process est dédié entièrement à la production du gasoil propre (50 ppm), du super sans plomb et du fuel-oil. Un saut qualitatif dicté par la décision des pouvoirs publics et du raffineur de réduire les émissions des gaz d’échappement et à effets de serre. Et, partant, se mettre aux normes internationales de protection de l’environnement. A ce jour, une bonne partie des stocks de gasoil et du brut de Samir devront servir pour la production des premières livraisons du 50 ppm dont les réserves, actuellement disponibles, couvrent une quinzaine de jours de la consommation nationale.
A cela s’ajoutent les stocks de brut qui dépassent les 30 jours. Un produit appelé à passer au raffinage pour la production de différentes variétés de produits. Bien entendu, Samir rappelle qu’elle n’a pas d’obligation de stock sur le produit fini. Sa seule obligation concerne les quantités du brut.
Topping 4
APPROUVÉ par la commission des investissements en juillet 2008, le projet dit Topping 4 (unité de raffinage n°4) s’inscrit dans la stratégie énergétique nationale. Un projet mené par Samir en partenariat avec le groupe espagnol Tecnitas Reunidas. Cette nouvelle unité est censée remplacer les anciennes installations de distillation (Topping 1 et 2). Un projet de plus de 193 millions de DH. A fin mars, le chantier a atteint 20% d’avancement dans le volet ingénierie et conception. Le financement de cette opération (17 millions d’euros) a été entièrement débloqué. Le projet de distillation s’intègre dans le programme global de modernisation ....................................
Mohamed BENABID &
Amin RBOUB