salam
Ceux qui voient la vie du bon côté auraient deux fois plus de chances de bénéficier d'une bonne santé cardiovasculaire que leurs comparses pessimistes. On vous explique tout.
OPTIMISME. Éviter de broyer du noir pourrait bien être très bénéfique. Une étude parue dans la revue Health Behavior and Policy Review montre en effet que ceux qui voient la vie du bon côté auraient une bien meilleure santé cardiovasculaire que les pessimistes. Il ne s'agit évidemment que d'une corrélation entre analyses biologiques et un état d'esprit déclaré par les participants à l'étude ; celle-ci ne décrit donc pas une relation de cause à effet. Mais le nombre importants de sujets étudiés tant à créditer ces travaux d'une certaine crédibilité.
Pas moins de 5.134 personnes âgées de 53 à 84 ans issues d'une cohorte de l'Association américaine de cardiologie ont été inclues par les chercheurs de l'université de l'Illinois. Des patients dont les données de santé cardiovasculaire sont bien connues puisqu'elles ont parfois été recueillies depuis plus de 10 ans. Pression artérielle, taux de cholestérol dans le sang, alimentation, tabagisme, santé générale des artères, mais aussi état du foie, des reins, et jusqu'à l'évaluation de la santé mentale générale... Autant de données qui ont été mises en perspective avec les réponses données par les participants à un questionnaire censé établir l'optimisme ou le pessimisme de chacun d'entre eux.
Optimistes ou pessimistes, comment savoir ?
Ces derniers devaient ainsi déclarer s'ils étaient en accord avec des affirmations telles que : "Dans les moments d'incertitude, je m'attends habituellement au mieux", ou "Je m'attends à ce qu'il m'arrive plus de bonnes choses que de mauvaises". Si dans le même temps, ces personnes expliquaient être en désaccord avec des déclarations comme "Je m'attends rarement à ce que de bonnes choses m'arrivent" et d'autres du même acabit, elles étaient rangées dans la case "optimistes".
Ainsi, "les optimistes auraient deux fois plus de chances d'avoir une bonne santé cardiovasculaire que leurs homologues pessimistes" selon le Pr Rosalba Hernandez, première auteure de l'étude citée par le site de l'université de l'Illinois. Meilleure pression artérielle, taux de sucre et de cholestérol plus satisfaisant, meilleur indice de masse corporelle (IMC)... Les optimistes étaient bel et bien en meilleure santé. D'autres constatations sont venues confirmer ces résultats comme par exemple le fait que le taux de fumeurs chez ces "sans-souci" était également moindre que chez les pessimistes.
Si on a l'habitude de dire que la chance sourit aux audacieux, on pourrait désormais y ajouter que la santé sourit aux optimistes.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150114.OBS9976/la-sante-sourit-elle-aux-optimistes.html
Ceux qui voient la vie du bon côté auraient deux fois plus de chances de bénéficier d'une bonne santé cardiovasculaire que leurs comparses pessimistes. On vous explique tout.
OPTIMISME. Éviter de broyer du noir pourrait bien être très bénéfique. Une étude parue dans la revue Health Behavior and Policy Review montre en effet que ceux qui voient la vie du bon côté auraient une bien meilleure santé cardiovasculaire que les pessimistes. Il ne s'agit évidemment que d'une corrélation entre analyses biologiques et un état d'esprit déclaré par les participants à l'étude ; celle-ci ne décrit donc pas une relation de cause à effet. Mais le nombre importants de sujets étudiés tant à créditer ces travaux d'une certaine crédibilité.
Pas moins de 5.134 personnes âgées de 53 à 84 ans issues d'une cohorte de l'Association américaine de cardiologie ont été inclues par les chercheurs de l'université de l'Illinois. Des patients dont les données de santé cardiovasculaire sont bien connues puisqu'elles ont parfois été recueillies depuis plus de 10 ans. Pression artérielle, taux de cholestérol dans le sang, alimentation, tabagisme, santé générale des artères, mais aussi état du foie, des reins, et jusqu'à l'évaluation de la santé mentale générale... Autant de données qui ont été mises en perspective avec les réponses données par les participants à un questionnaire censé établir l'optimisme ou le pessimisme de chacun d'entre eux.
Optimistes ou pessimistes, comment savoir ?
Ces derniers devaient ainsi déclarer s'ils étaient en accord avec des affirmations telles que : "Dans les moments d'incertitude, je m'attends habituellement au mieux", ou "Je m'attends à ce qu'il m'arrive plus de bonnes choses que de mauvaises". Si dans le même temps, ces personnes expliquaient être en désaccord avec des déclarations comme "Je m'attends rarement à ce que de bonnes choses m'arrivent" et d'autres du même acabit, elles étaient rangées dans la case "optimistes".
Ainsi, "les optimistes auraient deux fois plus de chances d'avoir une bonne santé cardiovasculaire que leurs homologues pessimistes" selon le Pr Rosalba Hernandez, première auteure de l'étude citée par le site de l'université de l'Illinois. Meilleure pression artérielle, taux de sucre et de cholestérol plus satisfaisant, meilleur indice de masse corporelle (IMC)... Les optimistes étaient bel et bien en meilleure santé. D'autres constatations sont venues confirmer ces résultats comme par exemple le fait que le taux de fumeurs chez ces "sans-souci" était également moindre que chez les pessimistes.
Si on a l'habitude de dire que la chance sourit aux audacieux, on pourrait désormais y ajouter que la santé sourit aux optimistes.
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20150114.OBS9976/la-sante-sourit-elle-aux-optimistes.html