La sécurité alimentaire en péril

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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L'Inde a pris une décision majeure en matière de souveraineté alimentaire vendredi. Le pays, premier exportateur au monde de riz, vient d’interdire les exportations de cette céréale afin d’assurer la stabilité des prix dans le pays, au tout moins d’éviter leur envolée.​

Rappelons le contexte : des élections doivent se tenir début 2024, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, veut absolument éviter tout dérapage des prix sur ce qui constitue la base de l’alimentation de la population indienne. Des prix qui ont d’ailleurs déjà progressé de 11,5 % sur un an et de 3 % le mois dernier, à la suite de fortes moussons ces dernières semaines.
Une précision importante : cette interdiction ne concerne pas le riz basmati, mais les conséquences à attendre n’en restent pas moins inquiétantes car la décision de l’Inde englobe environ un quart de ses exportations.

Les tensions sur le marché mondial du riz inquiètent, mais ce ne sont pas les seules….​

Cette décision intervient dans un contexte global de grande fragilité pour la sécurité alimentaire mondiale, notamment du fait des menaces russes sur les importations de blé ukrainien. Il n’a pas fallu trois jours après la décision russe de fermer le corridor de la mer Noire, pour que les prix du blé bondissent de 13 %.

Et comme une catastrophe n’arrive jamais seule, il faudra aussi compter en 2024, avec les effets dévastateurs d’El Nino, ce phénomène météorologique qui va à nouveau entraîner des épisodes de fortes chaleurs et de sécheresse en fin d’année, notamment dans la région indo-pacifique.

Ce sera, on s’en doute, l’un des grands sujets de débat de la réunion qui s’ouvre ce lundi à Rome à la FAO, l’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, et où se trouvent réunis plus de 160 pays.

Faut-il craindre que d’autres pays suivent l’exemple de l’Inde ?...​


 

Faut-il craindre que d’autres pays suivent l’exemple de l’Inde ?...​

Je pense que nous allons de plus en plus dans le sens inverse de la mondialisation. On pourrait penser que c'est une bonne chose, étant donné que la mondialisation n'a pas apporté que du bonheur, pourtant, quand on y regarde, je me dit que beaucoup vont regretter cela.

Déjà ce genre de restrictions ne touche pas que la bouffe, les USA commencent à le faire pour la technologie, histoire de mettre des bâtons dans les roues des chinois. Qui eux, en retour, font de même pour certains matériaux rares, dans la même optique que les USA mais en sens inverse. Et ce n'est que le début.

Nous avançons vers une période où chaque état va vouloir (re) gagner son autonomie alimentaire, énergétique et technologique, pour ne pas être à la merci de son voisin au cas où il se lèverai de mauvaise humeur. Les grandes puissances vont y arriver, mais les autres? Pour eux, j'ai bien peur qu'ils en seront réduit, encore plus que maintenant, à se "prostituer" pour survivre.

Et toutes ces magnifiques nations qui peuplent notre terre, toutes plus belles les unes que les autres, oublient que dans le même temps on est en train de ruiner notre planète. Heureusement pour elle, elle sait se défendre, et si pour cela elle doit éliminer ces petites créatures créatures qui d'un simple pressement de bouton est capable d'éliminer la moitié d'entre elles, ou capable d'un simple retournement de tête d'oublier que des gens crèvent de misère, bah je pense qu'elle le fera sans aucune hésitation.

Suis-je un pessimiste illuminé? Peut-être, parce que si l'homme est capable du pire, il est capable du meilleur aussi, mais là j'ai vraiment de la peine à le voir, le meilleur... .
 
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