mercredi 29 avril 2009 - 11h:30
Morsi Attalla - Al-Ahram/hebdo
Je crois quil ny aura pas de paix réelle au Moyen-Orient à lombre de la rigidité de la pensée politique en Israël qui ne voit du monde que sa propre sécurité, sa paix et sa stabilité.
Quant à la sécurité, la paix et la stabilité des pays du voisinage, cest une question discutable. Mais dans une étape ultérieure, après quIsraël eut réalisé toutes ses garanties politiques et sécuritaires sous lombrelle dune guerre psychologique atroce visant à soumettre toute la région aux illusions de lhégémonie et de lexpansion.
Les forces extrémistes contrôlant le gouvernement israélien en exercice disent franchement et sans détours que sa conception de la sécurité ne doit pas être régie par des contraintes et des règlements et doit prendre en compte la particularité dIsraël au sein de frontières sûres desquelles on ne peut guère approcher.
Cela signifie que les Israéliens désirent une sécurité absolue, peu importe si cette sécurité vient aux dépens de la paix et de celle dautrui. Ce qui gère la sécurité nationale, de leur point de vue, est une série de principes et de constats, dont le plus important est la capacité de contrôler les destinées de la région et de toute la ceinture régionale.
Les forces extrémistes au pouvoir actuellement en Israël estiment que la plus importante garantie à sa survie est la confirmation de la particularité de la prééminence militaire absolue sur tous les pays arabes. La sécurité stratégique, dans la conception dIsraël, cest de travailler par tous les moyens afin de priver les Arabes de la force militaire capable de lui tenir tête ou de réaliser une sorte déquilibre des forces régionales.
Ce quaffiche le gouvernement de Netanyahu et de Lieberman aujourdhui nest pas le produit du présent mais il est lun des piliers du legs historique dIsraël et de sa croyance militaire qui lui justifiait toujours le droit de partir en guerre et de prétendre quil sagit dune guerre préventive. Une croyance bien ancrée qui lui donne le droit dexécuter ses sales opérations hors de ses frontières et à lintérieur des territoires occupés. Le fait quIsraël affiche tout cela à ce moment précis fait essentiellement partie du pari de la guerre psychologique dIsraël.
La paix demeurera un rêve loin dêtre réalisé, tant que les idées dagression gèrent la logique de la fabrication de la décision politique et stratégique en Israël et orientent la boussole de la prise de décision.
Les déclarations des extrémistes ne sont pas uniquement lexpression de politiques de chantage dans la méthode de négociation israélienne, mais elles sont également une partie de la guerre psychologique quIsraël mène et qui lui permettra, selon ses illusions, de remporter finalement le conflit. Sans être obligé de payer le prix dun accord de paix équilibré et sans répondre aux demandes légitimes palestiniennes et arabes.
La scène israélienne vit aujourdhui des moments dangereux, nécessitant certes de lui consacrer des articles plus exhaustifs.
Morsi Attalla - Al-Ahram/hebdo
Je crois quil ny aura pas de paix réelle au Moyen-Orient à lombre de la rigidité de la pensée politique en Israël qui ne voit du monde que sa propre sécurité, sa paix et sa stabilité.
Quant à la sécurité, la paix et la stabilité des pays du voisinage, cest une question discutable. Mais dans une étape ultérieure, après quIsraël eut réalisé toutes ses garanties politiques et sécuritaires sous lombrelle dune guerre psychologique atroce visant à soumettre toute la région aux illusions de lhégémonie et de lexpansion.
Les forces extrémistes contrôlant le gouvernement israélien en exercice disent franchement et sans détours que sa conception de la sécurité ne doit pas être régie par des contraintes et des règlements et doit prendre en compte la particularité dIsraël au sein de frontières sûres desquelles on ne peut guère approcher.
Cela signifie que les Israéliens désirent une sécurité absolue, peu importe si cette sécurité vient aux dépens de la paix et de celle dautrui. Ce qui gère la sécurité nationale, de leur point de vue, est une série de principes et de constats, dont le plus important est la capacité de contrôler les destinées de la région et de toute la ceinture régionale.
Les forces extrémistes au pouvoir actuellement en Israël estiment que la plus importante garantie à sa survie est la confirmation de la particularité de la prééminence militaire absolue sur tous les pays arabes. La sécurité stratégique, dans la conception dIsraël, cest de travailler par tous les moyens afin de priver les Arabes de la force militaire capable de lui tenir tête ou de réaliser une sorte déquilibre des forces régionales.
Ce quaffiche le gouvernement de Netanyahu et de Lieberman aujourdhui nest pas le produit du présent mais il est lun des piliers du legs historique dIsraël et de sa croyance militaire qui lui justifiait toujours le droit de partir en guerre et de prétendre quil sagit dune guerre préventive. Une croyance bien ancrée qui lui donne le droit dexécuter ses sales opérations hors de ses frontières et à lintérieur des territoires occupés. Le fait quIsraël affiche tout cela à ce moment précis fait essentiellement partie du pari de la guerre psychologique dIsraël.
La paix demeurera un rêve loin dêtre réalisé, tant que les idées dagression gèrent la logique de la fabrication de la décision politique et stratégique en Israël et orientent la boussole de la prise de décision.
Les déclarations des extrémistes ne sont pas uniquement lexpression de politiques de chantage dans la méthode de négociation israélienne, mais elles sont également une partie de la guerre psychologique quIsraël mène et qui lui permettra, selon ses illusions, de remporter finalement le conflit. Sans être obligé de payer le prix dun accord de paix équilibré et sans répondre aux demandes légitimes palestiniennes et arabes.
La scène israélienne vit aujourdhui des moments dangereux, nécessitant certes de lui consacrer des articles plus exhaustifs.