la SNCB cherche des "nouveaux belges"

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Aujourd'hui dans le journal Metro la SNCB fesait de la pub pour leur JOB DAY, on peut y lire que des affiches seront placées dans les night shop pour attirer des "nouveaux belges". Je vois déjà les commentaires des employés de la SNCB sur les nouveaux engagés de type "nouveaux belges". On va croire que les "nouveaux belges" ne fréquentent que les night shop, sauf si ce sont les pakistanais que la SNCB vise :)

En résumé pour la SNCB, "nouveaux belges" = night shop
 
Aujourd'hui dans le journal Metro la SNCB fesait de la pub pour leur JOB DAY, on peut y lire que des affiches seront placées dans les night shop pour attirer des "nouveaux belges". Je vois déjà les commentaires des employés de la SNCB sur les nouveaux engagés de type "nouveaux belges". On va croire que les "nouveaux belges" ne fréquentent que les night shop, sauf si ce sont les pakistanais que la SNCB vise :)

En résumé pour la SNCB, "nouveaux belges" = night shop



Pour recruter 1.300 personnes en 2012, la SNCB va faire des annonces dans le train. Objectif : trouver des candidats pour les métiers techniques « à pénurie ».

Le groupe SNCB veut engager 1.300 personnes en 2012. Pour toucher les éventuels postulants, la SNCB diffusera des annonces dans les trains. Objectif : surtout trouver des candidats pour les métiers techniques « à pénurie ».
http://www.bladi.info/310005-sncb-recruter-train/
 
métiers techniques:rémunération très faible,ça expliquerait qu'il chercherait des personnes avec déjà un niveau de vie très bas,c'est la crise et ils en profitent.
A la sncb l'entretien des trains et du réseau se fait au compte goûte, les rémunérations sont bas,par contre les salaires des patrons avoisinent les 40000/mois
 
La réalité est que la SNCB n'aime pas les nouveaux belges...


LA preuve?


Cerexhe: "Les Bruxellois sont exclus des embauches à la SNCB"

Frédéric Chardon

Mis en ligne le 04/03/2012

Benoît Cerexhe (Emploi) tacle la campagne de recrutement du groupe.


Le groupe SNCB a souvent des idées originales pour recruter ses nouveaux collaborateurs. Mais la dernière en date - des annonces dans les trains - a mis en rogne Benoît Cerexhe (CDH), le ministre bruxellois de l’Economie et de l’Emploi. "Je suis tombé de ma chaise en entendant le message que la SNCB diffuse dans le train au sujet de son nouveau plan de recrutement de 1 300 personnes, confie-t-il. Oui, la démarche est originale et créative. Mais je dis, ça suffit ! Avec cette méthode, forcément, on s’adresse uniquement aux navetteurs. Or, il y a vraiment très peu de Bruxellois qui prennent le train pour aller travailler à Bruxelles. Autrement dit, les Bruxellois sont dans les faits exclus de ce nouveau plan de recrutement".

Problème : le taux d’emploi des Bruxellois au sein du groupe SNCB est déjà de moins de 5 % des effectifs, affirme le ministre. "Or, il y a 108 000 demandeurs d’emploi dans la Région. J’ai téléphoné chez Actiris (Office régional bruxellois de l’emploi) pour vérifier si ses services avaient été informés et associés à la campagne de recrutement : ils n’étaient au courant de rien Aucun signe de vie de la part de la SNCB. On me répondra que c’est lié à un problème de formation. Mais pour être accompagnateur de train, cela ne nécessite pas forcément beaucoup de formation. Le problème de la faible proportion de Bruxellois se pose d’ailleurs dans toutes les administrations et entreprises publiques fédérales : je ne suis pas certain que chez Bpost, ce soit forcément mieux qu’à la SNCB."

Et Benoît Cerexhe avance des chiffres pour appuyer ses propos : lors de la vague de recrutements à la SNCB l’année dernière, ajoute-t-il en effet, sur 1 400 personnes embauchées, il n’y eu que 80 Bruxellois, soit environ 6 % des recrutements "J’ai demandé à Actiris combien d’offres d’emploi ont été reçues de la part du groupe ferroviaire en 2011 : sur 12 mois, Actiris n’a reçu que 23 offres Il est vrai qu’une même offre peut correspondre à plusieurs emplois. Mais tout de même il y a bien eu quelques initiatives comme le "Job Day" sur le site de Schaerbeek, par exemple, pour des profils techniques. Mais les entreprises publiques se doivent d’être plus représentatives de la population bruxelloise."

Pour autant, le ministre régional n’appelle pas à la création de quotas : "Je demande simplement que ce qui est possible dans les entreprises privées le soit également dans le secteur public. Les Bruxellois sont aptes à devenir accompagnateurs de train. Il y a des discussions en cours entre la Région et la SNCB mais quand je vois la manière dont cette dernière campagne de recrutement est menée, je me dis que le déclic ne s’est pas encore fait dans l’esprit des dirigeants du groupe".

la suite ici http://www.lalibre.be/economie/actu...lois-sont-exclus-des-embauches-a-la-sncb.html
 
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