La standardisation de tamazight

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Ufrin

zazalatupe
azul ,

la standardisation de tamazight à pour but à terme de faire de tous nos parlés le rifain, le chleuh, et plus tard peut-être le kabyle, le touareg etc. une seule et même langue: tamazight standarisee.

Plein de question que je me pose au sujet de la standarisation de tamazight

Etes-vous pour ou contre La standardisation de tamazight ?

pensez-vous que cette standarisation peut créera une cassure dans la continuité de nos parlés réciproques et que nos aïeux nous ont transmis patiemment de génération en génération !

croyez-vous que cette standarisation ne va pas blésser nos coeurs qui eux sont attachés à nos traditions encestrales ?
 
je suis,on ne peut plus contre,...la standardisation proposé actuelement n' a que pour seule et unique but, de faire de tamazight une langue morte, il n' a aucun avenir à une standardisation de tamazight tant que nos organisme et academies sont sous tutel arabes...ça ne s' est vu nulle part ailleurs dans le monde...moi je suis pour la création d une academie rifaine, une chleuh, zayane etc...proteger ce que nous avons déjà, le develloper séparement...il n' y a pas 1000 langues amazighs il y en a un certains nombres sur un certain espace geographique...toutes viables en tant que langues de la meme famille,....mais dire qu un jour, on pourra faire de tmazight n arrif et celle des touareg, une seule et meme langue, desolé mais j y crois pas...nous avons droit à notre diversité sur tamazgha, comme dans n importe quel grande région du monde. par contre, il serait bien que les nouveaux mots, soient commun...c' est déjà une idée pour avancer...
 
je suis,on ne peut plus contre,...la standardisation proposé actuelement n' a que pour seule et unique but, de faire de tamazight une langue morte, il n' a aucun avenir à une standardisation de tamazight tant que nos organisme et academies sont sous tutel arabes...ça ne s' est vu nulle part ailleurs dans le monde...moi je suis pour la création d une academie rifaine, une chleuh, zayane etc...proteger ce que nous avons déjà, le develloper séparement...il n' y a pas 1000 langues amazighs il y en a un certains nombres sur un certain espace geographique...toutes viables en tant que langues de la meme famille,....mais dire qu un jour, on pourra faire de tmazight n arrif et celle des touareg, une seule et meme langue, desolé mais j y crois pas...nous avons droit à notre diversité sur tamazgha, comme dans n importe quel grande région du monde. par contre, il serait bien que les nouveaux mots, soient commun...c' est déjà une idée pour avancer...

pareil pour moi je suis pas vraiment d'acccord pour une standardisation , chacun a sa façon de s'exprimer !!!! bref je suis tt a fait d'accord avec ava3ouj
 
Il faudrait avoir l'avis d'un linguiste pour nous expliquer les modalités de cette standardisation. On sait que tamazight est unique et que les différences entre les différents parlers réside principalement dans la différence consonnantique et certains vocabuaires. A vrai dire l'écart est plutôt entre d'un côté les parlers zénètes et de l'autre les parlers senhaja.
Tamazight n'arrif par exemple a tellement évolué qu'il est difficile de l'unir avec un autre parler (sauf le chaoui). Moi perso je suis très attaché à mon parler, spécialement l'accent waryaghel que je trouve le plus joli même si linguistiquement parlant il y a de telles modifications phonétiques qu'il doit être loin du tamazight originel s'il existe. En tout cas c'est ce qui fait sa beauté.
Aujourd'hui déjà, avec le tamazight enseigné dans les écoles marocaines, les petits Rifains ont l'impression d'apprendre du chleuh.

Si la standardisation de tamazight s'inscrit dans un but global national, pourquoi pas.
Si les Rifains et les Soussi choisissent chacun la voie de l'autonomie politique alors une standardisation régionale suffit.
Si la standardisation est le seul moyen de sauver tamazight, alors y a pas photo.

En tout cas je préfère largement à un tamazight chleuhisé ou kabylisé à un tamazight arabisé. De même je pense qu'un Soussi préfèrerait un tamazight rifanisé à un tamazight arabisé!

PS: tamazight n'arrif pourrait déjà être considéré comme standardisé, faut admettre que le parler nadori domine culturellement dans l'ensemble du Rif...
 
azul ,

la standardisation de tamazight à pour but à terme de faire de tous nos parlés le rifain, le chleuh, et plus tard peut-être le kabyle, le touareg etc. une seule et même langue: tamazight standarisee.

Plein de question que je me pose au sujet de la standarisation de tamazight

Etes-vous pour ou contre La standardisation de tamazight ?

pensez-vous que cette standarisation peut créera une cassure dans la continuité de nos parlés réciproques et que nos aïeux nous ont transmis patiemment de génération en génération !

croyez-vous que cette standarisation ne va pas blésser nos coeurs qui eux sont attachés à nos traditions encestrales ?

C’est une bonne chose on aura notre amazigh littéraire que nous permet de se comprendre entre tout les amazigh du Monde ,ainsi la langue prendra plus de valeur internationalement puisque il est parlé du Maroc jusqu’à l’égypt.
Et jusqu’à au Burkina-Faso au sud .
Et pour notre amazigh régional (rifain,chleuhs,kabyle) on pourra toujours le parlé entre nous a la maison dans la rue etc…
 
Un bon sujet qui permet de se poser des questions quant à une étape essentielle du combat amazigh.
Voici un ancien article qui parle des étapes de cette standardisation.


Avec la création de l’IRCAM dont la mission fondamentale est de « permettre l’introduction de l’amazighe dans le système éducatif et assurer à l’amazighe son rayonnement dans l’espace social, culturel et médiatique, national, régional et local ». (article 2 du Dahir portant création), et avec l’introduction de l’amazighe dans le système éducatif à partir de septembre 2003, la question de la standardisation de la langue amazighe s’impose et acquiert toute sa légitimité.

Enseigner une langue implique nécessairement une graphie codifiée, un lexique et une grammaire standardisés et des outils didactiques, entre autres. Le besoin d’une langue standard ou unifiée est on ne peut plus urgent ; ce qui aura l’avantage de faciliter son acceptabilité sociale et partant son extension.

Toutefois, la question qui mérite d’être posée est comment unifier la langue amazighe qui, dans l’état actuel, est attestée sous forme de trois grandes variétés dialectales au Maroc : tachelhit, tamazight et tarifit ? Faut-il unifier à tout prix et dans l’immédiat, au risque de construire « un monstre linguistique », une langue étrangère aux locuteurs et dont l’acceptabilité sociale n’est aucunement garantie, ou adopter une approche plutôt progressive, plus longue certes, mais dont le résultat est sûr ? 2. Comment unifier ? L’histoire de l’évolution des langues naturelles nous enseigne que des langues appartenant à de mêmes familles linguistiques, qui étaient sous forme de dialectes, avaient été unifiées, puis différenciées, puis réunifiées de nouveau, selon des facteurs favorisant l’une ou l’autre étape, lesquels sont d’ordre politique, religieux, économique, civilisationnel,... L’histoire des langues européennes offre trois cas de figure fort intéressants, représentés par le français, l’anglais et l’allemand, qui correspondent à trois options d’unification : a) le français : le français standard actuel est l’évolution du parler choisi d’une région, en l’occurrence Paris, où siégeaient, au Moyen âge, les notables de la nation et l’élite intellectuelle, et qui était le lieu d’une université puissante qui a eu une grande influence à cette époque.

b) L’anglais : son histoire est sensiblement différente de celle du français dans la mesure où, tout en étant le parler de Londres, il est caractérisé par des traits de plusieurs dialectes, car Londres était au carrefour de différents dialectes, d’où un certain brassage.

c) L’allemand : à l’époque de son unification au Moyen âge, il n’y avait pas de centre comparable à Paris ou à Londres et par conséquent, aucun parler n’était candidat à s’imposer naturellement. C’est donc dans les pays colonisés par l’Allemagne qu’avait pris naissance un allemand littéraire (dans les milieux de la bourgeoisie) proclamé langue littéraire par la Réforme.

Parallèlement à cette langue littéraire se trouvait l’allemand commun, langue écrite, mais auquel correspond une variation de la prononciation selon les régions. Le plus intéressant est que, contrairement au français, les différences de prononciation sont perçues comme naturelles et témoignent de l’appartenance régionale.

Qu’en est-il de la langue amazighe ? Peut-on lui appliquer une des trois options ? La réponse ne peut être que négative car elles correspondent à des réalités géopolitiques et sociales différentes. L’amazighe présente une situation spécifique : il n’a y a pas de dialecte ou de parler qui pourrait être considéré comme celui d’une élite, donc candidat à être choisi comme la base de la langue unifiée. Le cas de l’allemand commun est intéressant car il donne l’exemple d’une langue unifiée au niveau de l’écrit mais avec maintien des spécificités qui relèvent de la prononciation.

Pour ce qui est des choix et de l’approche adoptés par le Centre de l’Aménagement Linguistique relevant de l’IRCAM, ils peuvent être résumés ainsi :
- la standardisation de l’amazighe est parmi ses missions essentielles ; en témoigne l’appellation même du centre ;
- la standardisation de l’amazighe est une opération réalisable ; car l’unité de l’amazighe est une évidence et elle a été soulignée dès les premiers travaux sur l’amazighe (cf. A. Basset, entre autres auteurs). Elle est saisissable à tous les niveaux de la grammaire : la phonologie, la morphologie, la syntaxe, le lexique et la sémantique ;
- la standardisation immédiate et à la hâte de l’amazighe est hasardeuse et peut porter préjudice à la langue elle-même. En effet, étant donné le choix de l’IRCAM, qui s’inscrit dans une perspective démocratique, de standardiser à partir des trois variétés dialectales de l’amazighe en usage au Maroc, l’approche ne peut être que progressive. C’est une approche raisonnable, scientifique et objective qui prend en considération la difficulté que représente la variation à tous les niveaux de la langue. Celle-ci est en effet une réalité, un phénomène naturel qui caractérise toutes les langues, notamment celles qui sont dites à tradition orale, une richesse qui nécessité néanmoins d’être gérée.

- il est prioritaire de standardiser l’écrit et de laisser la liberté de prononciation dans une première étape. D’ailleurs, même les langues qui ont été standardisées depuis des siècles connaissent de grands écarts entre l’écrit et les réalisations phonétiques correspondantes. Le cas du français et de l’arabe standard est édifiant à cet égard. Le même énoncé est réalisé différemment selon que le locuteur est par exemple un marocain, un irakien ou un égyptien.

- la standardisation de l’amazighe est à construite dans le temps avec l’adoption d’une stratégie à court, à moyen et à long terme. Le court terme est déjà réalisé : il s’agit de la codification de la graphie tifinaghe, de la délimitation des phonèmes de l’amazighe standard et de la définition des règles d’orthographe.

Le moyen terme est la réalisation d’un dictionnaire de l’amazighe fondamental et d’une grammaire, actions en cours de réalisation.

A long terme, et c’est l’objectif à atteindre, une langue totalement standardisée avec un dictionnaire de langue en amazighe et une grammaire de référence en amazighe.

C’est donc une standardisation progressive ; car l’aménagement d’une langue se fait sur plusieurs années sinon sur plusieurs décennies. L’aménagement des langues européennes, donné comme exemple ci-dessus, a demandé des siècles, mêmes pour les langues dont l’unification est partie d’un parler, comme c’est le cas du français.

* Centre de l’Aménagement Linguistique. (IRCAM)

Fatima BOUKHRIS*
 
Il faudrait avoir l'avis d'un linguiste pour nous expliquer les modalités de cette standardisation. On sait que tamazight est unique et que les différences entre les différents parlers réside principalement dans la différence consonnantique et certains vocabuaires. A vrai dire l'écart est plutôt entre d'un côté les parlers zénètes et de l'autre les parlers senhaja.
Tamazight n'arrif par exemple a tellement évolué qu'il est difficile de l'unir avec un autre parler (sauf le chaoui). Moi perso je suis très attaché à mon parler, spécialement l'accent waryaghel que je trouve le plus joli même si linguistiquement parlant il y a de telles modifications phonétiques qu'il doit être loin du tamazight originel s'il existe. En tout cas c'est ce qui fait sa beauté.
Aujourd'hui déjà, avec le tamazight enseigné dans les écoles marocaines, les petits Rifains ont l'impression d'apprendre du chleuh.

Si la standardisation de tamazight s'inscrit dans un but global national, pourquoi pas.
Si les Rifains et les Soussi choisissent chacun la voie de l'autonomie politique alors une standardisation régionale suffit.
Si la standardisation est le seul moyen de sauver tamazight, alors y a pas photo.

En tout cas je préfère largement à un tamazight chleuhisé ou kabylisé à un tamazight arabisé. De même je pense qu'un Soussi préfèrerait un tamazight rifanisé à un tamazight arabisé!

PS: tamazight n'arrif pourrait déjà être considéré comme standardisé, faut admettre que le parler nadori domine culturellement dans l'ensemble du Rif...

Aujourd'hui la standardisation dans les rares écoles où il y a des cours de tamazight est surtout alphabétique.
C'est-à-dire que pour plusieurs façon de prononcer un mot (les mots qui sont en communs dans tous les parlers), il y a la même façon de l'écrire.

Exactement, je préfère un amazigh lybianisé (d'ailleurs il y a de beaux montages avec musique sur dailymotion) qu'un amazigh francisé ou arabisé!
 
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