La Stib « offre » 1.200 adresses e-mail au FRONT NATIONAL extreme doite belge
jeudi 02 avril 2009
La société de transports en commun bruxellois a omis de masquer les 1.200 adresses e-mail dun envoi collectif. Parmi elles, le Front national. Qui na pas hésité à utiliser les adresses. Grosse bévue à la Société des transports intercommunaux de Bruxelles : ce mardi, la Stib a envoyé un mail collectif invitant ses correspondants 1.180 au total à participer à une « enquête de satisfaction » via son site internet. Le hic ? La Stib a omis de masquer lensemble des destinataires, parmi lesquels le Front national.
Lequel parti dextrême droite a exploité ce mailing sans le moindre scrupule.
Inadvertance ? Erreur de manipulation ? Hier soir, nous avons tenté de joindre la Stib. En vain.
Quoi quil en soit, cet incident a provoqué des réactions en cascade. Au point que la Stib a jugé utile dadresser un mail dexcuse laconique à ses 1.180 contacts : « Suite à une erreur de manipulation, cette enquête de satisfaction a malheureusement été envoyée avec les adresses e-mails visibles de tous. Veuillez nous excuser pour ce désagrément totalement involontaire. Nous mettons tout en uvre pour que de telles erreurs ne puissent plus se reproduire. »
Pour Filip George, lun des destinataires, il y a clairement eu « négligence ». Ce fonctionnaire fédéral a donc décidé de saisir la Commission de la protection de la vie privée. Estimant que la Stib a enfreint larticle 16 de la loi du 8 décembre 1992 stipulant que le responsable du traitement dun fichier se doit, notamment, de respecter « les obligations de confidentialité et de sécurité » des données à caractère personnel.
Pendant ce temps, le Front national, lui, a détourné ce mailing sur-le-champ.
« Le FN a exploité mon adresse mail afin de répandre sa propagande », sindigne David, un autre destinataire.
Désormais, le parti dextrême droite dispose dun fichier supplémentaire contenant 1.180 adresses mails. Merci la Stib
jeudi 02 avril 2009
La société de transports en commun bruxellois a omis de masquer les 1.200 adresses e-mail dun envoi collectif. Parmi elles, le Front national. Qui na pas hésité à utiliser les adresses. Grosse bévue à la Société des transports intercommunaux de Bruxelles : ce mardi, la Stib a envoyé un mail collectif invitant ses correspondants 1.180 au total à participer à une « enquête de satisfaction » via son site internet. Le hic ? La Stib a omis de masquer lensemble des destinataires, parmi lesquels le Front national.
Lequel parti dextrême droite a exploité ce mailing sans le moindre scrupule.
Inadvertance ? Erreur de manipulation ? Hier soir, nous avons tenté de joindre la Stib. En vain.
Quoi quil en soit, cet incident a provoqué des réactions en cascade. Au point que la Stib a jugé utile dadresser un mail dexcuse laconique à ses 1.180 contacts : « Suite à une erreur de manipulation, cette enquête de satisfaction a malheureusement été envoyée avec les adresses e-mails visibles de tous. Veuillez nous excuser pour ce désagrément totalement involontaire. Nous mettons tout en uvre pour que de telles erreurs ne puissent plus se reproduire. »
Pour Filip George, lun des destinataires, il y a clairement eu « négligence ». Ce fonctionnaire fédéral a donc décidé de saisir la Commission de la protection de la vie privée. Estimant que la Stib a enfreint larticle 16 de la loi du 8 décembre 1992 stipulant que le responsable du traitement dun fichier se doit, notamment, de respecter « les obligations de confidentialité et de sécurité » des données à caractère personnel.
Pendant ce temps, le Front national, lui, a détourné ce mailing sur-le-champ.
« Le FN a exploité mon adresse mail afin de répandre sa propagande », sindigne David, un autre destinataire.
Désormais, le parti dextrême droite dispose dun fichier supplémentaire contenant 1.180 adresses mails. Merci la Stib