La Suisse préfère les avions de combat américains aux européens

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Attendu depuis des semaines, le choix de la Suisse s’est porté sur le F-35, de préférence au Rafale et à l’Eurofighter Typhoon, un mois après la rupture des négociations avec la Commission de Bruxelles sur un accord de partenariat.​

Un peu plus d’un mois après avoir claqué la porte des négociations avec la Commission européenne sur un accord de partenariat entre la Suisse et l’UE, le gouvernement fédéral de Berne a pris, mercredi 30 juin, une nouvelle décision qui pourrait crisper ses voisins européens, à commencer par Paris et Berlin. La Suisse va s’offrir 36 avions de combat F-35 du fabricant américain Lockheed Martin afin de remplacer sa flotte actuelle en fin de course (F-5 Tiger et F/A-18), ainsi que 5 systèmes antimissiles Patriot. Le Parlement doit encore se prononcer sur l’acquisition en question, qui pourrait aussi être soumise à une initiative populaire. La perspective de se doter de nouveaux appareils avait été évoquée il y a deux semaines à Genève entre le chef de l’Etat suisse en exercice, Guy Parmelin, et le président américain, Joe Biden, en marge du sommet entre ce dernier et Vladimir Poutine.

« L’avion de chasse américain F-35 a survécu au premier match de la phase à élimination directe. L’équipe de Lockheed Martin avait auparavant remporté les matchs de poule contre ses quatre concurrents », ose le quotidien zurichois Neue Zürcher Zeitung, alors que le pays nage en pleine euphorie depuis que l’équipe de Suisse a éliminé, lundi, la France en huitièmes de finale de l’Euro de football.

Le verdict était attendu depuis plusieurs semaines, et des indiscrétions gouvernementales avaient fait état ces derniers jours d’une préférence pour l’avionneur Lockheed. Aussi la décision n’est-elle pas vraiment une surprise, malgré les pressions amicales répétées de plusieurs capitales européennes, qui ont rappelé à Berne qu’une solution européenne pourrait mettre de l’huile dans les rouages grippés de la relation entre les deux parties.

A Paris, le ministère des armées a sobrement « pris acte de ces décisions souveraines qui traduisent un choix au profit de matériels non européens ». Florence Parly, ministre de la défense, a réaffirmé sa pleine confiance dans la qualité des équipements proposés dans cette compétition par l’industrie française : « Leurs performances sont démontrées chaque jour en opérations, en particulier par nos forces armées, et ils sont choisis par un nombre croissant de partenaires. » L’Egypte et la Grèce ont récemment acquis des Rafale.

La décision est une cruelle désillusion pour Dassault Aviation, qui a longtemps semblé tenir la rampe dans cet appel d’offres helvétique. Au point que le quotidien de Lausanne 24heures parle jeudi d’un « camouflet [infligé] à la France ».

 
En 1917 déjà le général Lanata, chef d’état-major de l’armée de l’air, lors de son audition à l’Assemblée nationale déclarait:

« Le F-35 va constituer rapidement un standard de référence dans les armées de l’air mondiales, pas uniquement aux États-Unis mais aussi chez nos principaux partenaires en Europe. Que l’on soit surclassé par les États-Unis n’est pas surprenant ; que l’on commence à l’être par des partenaires équivalents est une autre affaire »,


La Suisse a le choix, la France n'a pas d'autre choix que d'acheter du Rafale
 
Alstom vient de signer un contrat de 300 millions d'euros pour équiper en train Melbourne c'est mieux que rien...

Par contre ça commence à se refroidir sérieusement diplomatiquement avec la Suisse
 
Alstom vient de signer un contrat de 300 millions d'euros pour équiper en train Melbourne c'est mieux que rien...

Par contre ça commence à se refroidir sérieusement diplomatiquement avec la Suisse
Oui, ils vont punir la Suisse, à commencer par l'élimination de la Suisse dans la recherche Horizon Europe
Malgré les capacités d'innovation et de recherche, elle est éliminée
Des pays dont je m'abstient de critiquer les compétences ont eux eu droit à s'associer à Horizon
1. Albania 2. Armenia 3. Bosnia and Herzegovina 4. Faroe Islands 5. Georgia 6. Iceland 7. Israel 8. Kosovo5 9. Moldova 10. Montenegro 11. Morocco 12.North Macedonia
A part Israel c'est plutôt maigre comme capacités de recherche

En attendant, chaque jour 200'000 frontaliers français viennent travailler en Suisse. Ca représente plus de revenus que la vente de Rafales
 
La suisse m'avait sauve une fois. J'avais juste la carte verte, Les n.a.z.i.s (Douaniers a Frankfurt) ne voulait pas me laisser passer dans un autre Terminal pour prendre le vol vers Casablanca. Ils m'ont carrement dit que
je devais retourner a San Francisco.
Heureusemt un mec (voyageur americain) m'avait dit d'aller
parler a United Airlines. La dame de United.
"Ne vous en faites pas Monsieur. .... You are not going back to San Francisco."
Et paf un billet pour Zurich et puis Zurich Casablanca sans changer de terminal
et sans ajouter un seul dollar. J'ai meme gagne une ou deux heures. :)

PS: La suisse pas de visa pour les Green Card holders.

Et bien sur F''k les Nazis. J'etais a Zurich pour une semaine bien avant cet incident. J'ai bien aime.

Attention je croyais que comme Amsterdam je pouvais avoir un Visa sur place a l'aeroport.
"This is not Amsterdam. This is Frankfurt. You need to go back to San Francisco.". Using Nazi English accent.
 
Dernière édition:
Les suisses, à la différence des amères-loques, n’ont JAMAIS signé de contrat d’achat pour des rafales… mais bon, ils sont là, « en-bas », donc on peut les emmerder, EUX, sauf qu’on oublie qu’une vaste région frontalière, depuis Aix-les-Bains jusqu’à Belfort, et loin à l’intérieur du pays, est riche et prospère… grâce à la Suisse.
 

Attendu depuis des semaines, le choix de la Suisse s’est porté sur le F-35, de préférence au Rafale et à l’Eurofighter Typhoon, un mois après la rupture des négociations avec la Commission de Bruxelles sur un accord de partenariat.​

Un peu plus d’un mois après avoir claqué la porte des négociations avec la Commission européenne sur un accord de partenariat entre la Suisse et l’UE, le gouvernement fédéral de Berne a pris, mercredi 30 juin, une nouvelle décision qui pourrait crisper ses voisins européens, à commencer par Paris et Berlin. La Suisse va s’offrir 36 avions de combat F-35 du fabricant américain Lockheed Martin afin de remplacer sa flotte actuelle en fin de course (F-5 Tiger et F/A-18), ainsi que 5 systèmes antimissiles Patriot. Le Parlement doit encore se prononcer sur l’acquisition en question, qui pourrait aussi être soumise à une initiative populaire. La perspective de se doter de nouveaux appareils avait été évoquée il y a deux semaines à Genève entre le chef de l’Etat suisse en exercice, Guy Parmelin, et le président américain, Joe Biden, en marge du sommet entre ce dernier et Vladimir Poutine.

« L’avion de chasse américain F-35 a survécu au premier match de la phase à élimination directe. L’équipe de Lockheed Martin avait auparavant remporté les matchs de poule contre ses quatre concurrents », ose le quotidien zurichois Neue Zürcher Zeitung, alors que le pays nage en pleine euphorie depuis que l’équipe de Suisse a éliminé, lundi, la France en huitièmes de finale de l’Euro de football.

Le verdict était attendu depuis plusieurs semaines, et des indiscrétions gouvernementales avaient fait état ces derniers jours d’une préférence pour l’avionneur Lockheed. Aussi la décision n’est-elle pas vraiment une surprise, malgré les pressions amicales répétées de plusieurs capitales européennes, qui ont rappelé à Berne qu’une solution européenne pourrait mettre de l’huile dans les rouages grippés de la relation entre les deux parties.

A Paris, le ministère des armées a sobrement « pris acte de ces décisions souveraines qui traduisent un choix au profit de matériels non européens ». Florence Parly, ministre de la défense, a réaffirmé sa pleine confiance dans la qualité des équipements proposés dans cette compétition par l’industrie française : « Leurs performances sont démontrées chaque jour en opérations, en particulier par nos forces armées, et ils sont choisis par un nombre croissant de partenaires. » L’Egypte et la Grèce ont récemment acquis des Rafale.

La décision est une cruelle désillusion pour Dassault Aviation, qui a longtemps semblé tenir la rampe dans cet appel d’offres helvétique. Au point que le quotidien de Lausanne 24heures parle jeudi d’un « camouflet [infligé] à la France ».


C'est comme un chauve qui achète une brosse.

Blague à part, ils ont bien raison, si les accords ne leur conviennent pas, ils cherchent ailleurs des accords plus avantageux.
La nouvelle, la von der leyen là, est insupportable et ca commence à transparaître en dehors des bâtiments de la ce.
 
La Suisse ne fait pas partie de l'UE et même si elle fait partie de l'UE rien ne l'oblige a acheter des avions ou de l'armement Européen.
Ils ont même récemment jeté l'éponge en ce qui concerne les négociations pour un nouvel accord cadre avec l'UE.
Il faut dire qu'il y a certains petits cantons qu'on appelle les "nein sager" (ceux qui disent NON) qui bloquaient l'entrée dans l'UE, et les Européens voulaient aussi leur imposer des choses que les p'tits suisses ne pouvaient pas accepter... c'est bon, un p'tit suisse, mais ça n'aime pas se faire avaler sans se faire apprécier... :D

Quant aux avions, ma foi, ils ont probablement fait le rapport qualité/prix... les Suisses sont durs en affaire... :D
 
La Suisse est toujours première en termes d’innovation et reste suivie par la Suède et les Etats-Unis. Les investissements dans de nombreuses régions du monde ont augmenté sur cette question pour tenter de mettre un terme à la pandémie, a dit lundi l’ONU à Genève.

Depuis trois ans, les mêmes Etats se retrouvent aux trois premières places de l’Indice mondial de l’innovation de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), sur plus de 130 pays. La Suisse est même première pour la onzième année consécutive. Parmi les indicateurs, elle est notamment devant sur des questions comme le savoir-faire et les technologies, les familles de brevets et la complexité de la production et de l’exportation.

Le Maroc est en 77ème position

Quant aux avions, ma foi, ils ont probablement fait le rapport qualité/prix...
Il y a eu appel d'offre selon les normes internationales.

Moins vache que le changement de cap australien
 
En pleine crise des sous-marins, l'Allemagne pose les bases d'un partenariat spatial militaire avec l'Australie

Par Hugues Maillot

DÉCRYPTAGE - Quelques heures plus tôt, le ministre allemand des Affaires étrangères Michael Roth appelait à renforcer la «souveraineté» de l'Union européenne.

Alors que la France est aux prises depuis une semaine avec l'Australie sur le dossier de la crise des sous-marins, le général Eberhard Zorn, chef d'état-major de l'armée allemande, a posté sur Twitter des photos qui n'ont pas manqué de faire réagir. Accompagné de l'amiral David L. Johnston, vice-chef des Forces de défense australiennes, le militaire s'y félicite de la signature d'une lettre d'intention pour un «Military Space Partnership» entre les deux pays. «L'Australie et l'Allemagne veulent approfondir le dialogue sur la sécurité et la situation spatiale», écrit le haut gradé.


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