Le président syrien Bachar El-Assad se démène pour rendre la Syrie présentable. Dans un entretien au Guardian, mercredi 18 février, il déclare s'attendre à ce que son homologue américain Barack Obama envoie prochainement un ambassadeur à Damas. "Ce que nous avons entendu de leur part Obama, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et d'autres est positif", souligne Assad. "Nous sommes toujours dans la phase des gestes, des signes. Il n'y a encore rien de concret."
Un tel geste, estime Bachar El-Assad, honorerait l'offre de reprise du dialogue avec les pays desquels Washington s'était détourné durant la présidence de George W. Bush. Selon le Guardian, le dirigeant syrien doit recevoir cette semaine à Damas une délégation dirigée par le président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, John Kerry, responsable américain de plus haut rang à se rendre en Syrie depuis des années. Le sénateur démocrate est en outre un partisan de la restauration des liens entre les deux pays au niveau des ambassadeurs. "L'envoi de telles délégations est important. Que tant de membres du Congrès américain viennent en Syrie est un geste positif, et montre que cette administration veut un dialogue avec la Syrie", note M. El-Assad. Pour le processus de paix israélo-palestinien, "Personne ne peut remplacer les Etats-Unis" en tant que principal arbitre, assure Bachar El-Assad.
La visite en juillet du président El-Assad en France avait amorcé le retour de la Syrie sur la scène diplomatique internationale. Contrairement à son prédécesseur George W. Bush, le président Obama a émis le souhait d'entamer un dialogue avec Damas, dont les relations avec Washington sont au plus bas depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003. Dans le même temps, les Etats-Unis ont récemment réitéré leur soutien à l'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri. Washington accuse également Damas de soutenir des groupes "terroristes" tels que le Hamas et le Hezbollah, de déstabiliser le Liban et de permettre le passage sur son territoire d'insurgés allant combattre les troupes américaines en Irak.
http://www.lemonde.fr/proche-orient...atiques-avec-les-etats-unis_1156861_3218.html
Un tel geste, estime Bachar El-Assad, honorerait l'offre de reprise du dialogue avec les pays desquels Washington s'était détourné durant la présidence de George W. Bush. Selon le Guardian, le dirigeant syrien doit recevoir cette semaine à Damas une délégation dirigée par le président de la commission sénatoriale des affaires étrangères, John Kerry, responsable américain de plus haut rang à se rendre en Syrie depuis des années. Le sénateur démocrate est en outre un partisan de la restauration des liens entre les deux pays au niveau des ambassadeurs. "L'envoi de telles délégations est important. Que tant de membres du Congrès américain viennent en Syrie est un geste positif, et montre que cette administration veut un dialogue avec la Syrie", note M. El-Assad. Pour le processus de paix israélo-palestinien, "Personne ne peut remplacer les Etats-Unis" en tant que principal arbitre, assure Bachar El-Assad.
La visite en juillet du président El-Assad en France avait amorcé le retour de la Syrie sur la scène diplomatique internationale. Contrairement à son prédécesseur George W. Bush, le président Obama a émis le souhait d'entamer un dialogue avec Damas, dont les relations avec Washington sont au plus bas depuis l'invasion américaine de l'Irak en 2003. Dans le même temps, les Etats-Unis ont récemment réitéré leur soutien à l'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri. Washington accuse également Damas de soutenir des groupes "terroristes" tels que le Hamas et le Hezbollah, de déstabiliser le Liban et de permettre le passage sur son territoire d'insurgés allant combattre les troupes américaines en Irak.
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