La tolérance zéro fait diminuer la criminalité de rue à Cureghem

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La tolérance zéro fait diminuer la criminalité de rue à Cureghem(25/05/2010)


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Lire aussi102 perquisitions à Anderlecht, 29 personnes interpelléesAu cours des quatre premiers mois de 2010, la criminalité de rue a diminué de 30,95% à Cureghem par rapport à la même période en 2009



BRUXELLES Au cours des quatre premiers mois de 2010, la criminalité de rue a diminué de 30,95% à Cureghem par rapport à la même période en 2009, a indiqué mardi la ministre démissionnaire de l'Intérieur, Annemie Turtelboom.

Elle a confirmé que la tolérance zéro sera poursuivie "aussi longtemps que c'est nécessaire".

La baisse a été avant tout constatée dans les formes de criminalité les plus visibles. Entre janvier et avril 2010, le nombre de vols dans les véhicules a même chuté de 48,31%.

Le nombre de sac-jackings a lui diminué de 34,41% et les vols à main armée avec violence de 17,39%. "Davantage de bleu dans la rue améliore la sécurité. La tolérance zéro à Cureghem restera d'application aussi longtemps qu'elle doit l'être", selon Mme Turtelboom.

Début février, une opération baptisée Octopus avait été entamée, en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, le parquet bruxellois, la zone de police Midi et la police fédérale, afin d'endiguer la criminalité dans le quartier de Cureghem.

Depuis le lancement d'Octopus, 744 personnes et 297 véhicules ont déjà été contrôlés, ce qui a débouché sur 81 arrestations administratives. Au sein d'Octopus, la police fédérale a déjà presté 12.259 heures/homme et la zone Midi 5.964 heures/homme.


© La Dernière Heure 2010

Van Goidsenhoven: "La tolérance 0 est la 1ère étape pour la normalisation de Cureghem"

Le bourgmestre d'Anderlecht, Gaëtan Van Goidsenhoven (MR), estime que la diminution des chiffres de criminalité dans le quartier de Cureghem est "une étape importante dans la normalisation des conditions de vie, mais nous ne devons toutefois pas crier victoire trop vite." Il confirme que la tolérance zéro à Cureghem reste d'application jusqu'à nouvel ordre. M. Van Goidsenhoven est absolument allergique aux zones de non-droit dans sa commune et trouve que "la sécurité publique dans nos quartiers doit être toujours et partout garantie. La grande majorité de la population souhaite une normalisation des conditions de vie."

Il insiste sur l'excellente collaboration entre les agents de la zone Midi, le cabinet Turtelboom, la police fédérale et le parquet bruxellois mise en place au cours de ces derniers mois et qui a débouché sur des résultats concrets. Mais "crier maintenant que la guerre est finie serait une bêtise".

Le bourgmestre ajoute que la police locale de la zone Midi ne peut pas agir à elle seule. Enfin, il confirme que, pour lutter contre la criminalité de rue, il faut avant tout se concentrer sur l'identification des meneurs de bande actifs, et ainsi retirer le détonateur.

Mais les bandes de criminels ont un taux de réactivité élevé et peuvent créer sur mesure une autre structure pour un oui ou pour un non.
 
102 perquisitions à Anderlecht, 29 personnes interpellées(25/05/2010)


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La tolérance zéro fait diminuer la criminalité de rue à Cureghem


BRUXELLES Cent et deux perquisitions ont été menées au total mardi dans le cadre d'une enquête sur une organisation active dans le trafic de drogue à grande échelle. Vingt-neuf personnes ont été interpellées, a indiqué mardi après-midi le parquet de Bruxelles. Onze personnes ont été mises à la disposition de la juge d'instruction Grégoire et quatre ont déjà été entendues. Deux d'entre elles ont été placées sous mandat d'arrêt et deux autres libérées.
Les deux personnes placées sous mandat d'arrêt sont soupçonnées d'appartenance à une organisation criminelle, blanchiment d'argent, importation, vente et détention illicite de stupéfiants en association, vol en association, extorsion et séquestration.

Ces derniers motifs d'inculpation sont liés, selon le porte-parole du parquet de Bruxelles, au caractère violent des actes commis par les suspects. Connus de la justice, ils risquent en théorie de 15 à 20 ans de prison.

Au total, 280.000 euros ont été saisis, dont 210.000 au même endroit. Sept véhicules de luxe (Porsche, Audi, etc.) ont été confisqués.

Des perquisitions ont également eu lieu en dehors de Bruxelles, notamment à Erezée, dans les Ardennes. Aucune arme n'a été saisie.
"Elles n'ont pas fait l'objet de recherches spécifiques", indique Glenn Audenaert, directeur de la PJF de Bruxelles. "Il était important pour la juge d'instruction de prouver l'existence d'une organisation hiérarchisée dans l'achat, la vente et le blanchiment du produit de cette vente de stupéfiants, et aussi qui occupaient des fonctions dans celle-ci. Il fallait vider le territoire de cette organisation", conclut Glenn Audenaert.
 
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