Amine
En mode pause
Ils ne souffrent pas seulement des brulures du soleil qui les condamne à une mort précoce. Ils ne souffrent pas seulement dêtre des parias car nés blancs dans une famille noire. Aujourdhui, ils vivent la peur au ventre en Tanzanie et au Burundi, on les assassine pour leur sang, leurs membres et leurs organes prétendument dotes de pouvoirs surnaturels, un trafic lucratif qui sest développe dans la région des grands lacs depuis deux ans.
En Afrique, il ne fait pas bon dêtre frappe dalbinisme. Cette anomalie génétique se caractérise par un défaut de mélanine, qui provoque une dépigmentation de la peau, des cheveux et des yeux. Elle toucherait un individu sur 3000 à 5000 sur le continent, sept fois plus quen Europe. Surexposes aux radiations des ultraviolets, les albinos perdent peu à peu la vue. Ils développent des cancers de la peau, stade ultime des terribles brulures qui les rongent. Des affections aisées a prévenir dans les pays riches ou lon peut acheter de quoi se protéger des UV et consulter un dermatologue. Pas en Afrique. LOcéan Road Cancer Institue de Dar es Salaam offre un rarissime exemple dinstitution spécialisée ou les soins sont gratuits. Mais encore faut-il pouvoir payer le transport pour sy rendre, ainsi que les médicaments et pouvoir y séjourner quand on a des bouches a nourrir.
Lorsquun albinos y est hospitalise, il est généralement trop tard. Leur espérance de vie en Afrique est bien souvent inferieur à 30 ans. A ces maux sajoute lostracisme, qui entretient le cercle vicieux de la pauvreté et interdit laccès aux soins. Stigmatises a lécole et souvent dans leur propre famille, les enfants albinos abandonnent la scolarité plus souvent que les autres. Les albinos font aussi en Afrique lobjet de superstitions. Chez les uns, un enfant blanc est le châtiment dune femme volage. Chez les autres, sacrifier et consomme les restes dun albinos apporte la prospérité. En Tanzanie, ou elles sont très enracinées, ces croyances ont nourri une vague dassassinats et un trafic sordide dorganes ou sont mêles des notables et dont le développement récent reste mal explique. En revanche, sa propagation au Burundi voisin en 2008 serait liée à sa répression par le gouvernement tanzanien. Ces monstruosités ont déjà fait plusieurs dizaines de victimes mais elles sont hélas que la partie visible et médiatisée dune tragédie qui frappe des dizaines de milliers dêtres humains
En Afrique, il ne fait pas bon dêtre frappe dalbinisme. Cette anomalie génétique se caractérise par un défaut de mélanine, qui provoque une dépigmentation de la peau, des cheveux et des yeux. Elle toucherait un individu sur 3000 à 5000 sur le continent, sept fois plus quen Europe. Surexposes aux radiations des ultraviolets, les albinos perdent peu à peu la vue. Ils développent des cancers de la peau, stade ultime des terribles brulures qui les rongent. Des affections aisées a prévenir dans les pays riches ou lon peut acheter de quoi se protéger des UV et consulter un dermatologue. Pas en Afrique. LOcéan Road Cancer Institue de Dar es Salaam offre un rarissime exemple dinstitution spécialisée ou les soins sont gratuits. Mais encore faut-il pouvoir payer le transport pour sy rendre, ainsi que les médicaments et pouvoir y séjourner quand on a des bouches a nourrir.
Lorsquun albinos y est hospitalise, il est généralement trop tard. Leur espérance de vie en Afrique est bien souvent inferieur à 30 ans. A ces maux sajoute lostracisme, qui entretient le cercle vicieux de la pauvreté et interdit laccès aux soins. Stigmatises a lécole et souvent dans leur propre famille, les enfants albinos abandonnent la scolarité plus souvent que les autres. Les albinos font aussi en Afrique lobjet de superstitions. Chez les uns, un enfant blanc est le châtiment dune femme volage. Chez les autres, sacrifier et consomme les restes dun albinos apporte la prospérité. En Tanzanie, ou elles sont très enracinées, ces croyances ont nourri une vague dassassinats et un trafic sordide dorganes ou sont mêles des notables et dont le développement récent reste mal explique. En revanche, sa propagation au Burundi voisin en 2008 serait liée à sa répression par le gouvernement tanzanien. Ces monstruosités ont déjà fait plusieurs dizaines de victimes mais elles sont hélas que la partie visible et médiatisée dune tragédie qui frappe des dizaines de milliers dêtres humains