Tout un cinéma autour du champignon haut de gamme réservé a une certaine classe sociale:
moi je dis faut toujours se méfier
Réunion de crise hier à Lalbenque (Lot) pour les trufficulteurs du Quercy, qui vivent un chaos commercial sans précédent. Le diamant noir est en danger.
La faute, bien sûr, aux récentes révélations du célèbre paléontologue Yves Coppens sur le plateau de Patrick Sébastien. « 1000 Euros, ça fait cher le kilo de *****, non ? ». La formule est abrupte, mais elle a le mérite de la clarté et résume parfaitement le problème.
Effectivement, qui voudrait débourser autant pour si peu ? Pour, Aimé Lanosporum, le président du Syndicat des Trufficulteurs de la région de Lalbenque, qui ne décolère pas, Coppens est « un irresponsable, un scientifique de salon qui a voulu se faire mousser devant les caméras et faire le buzz ».
Contacté par nos soins, l’intéressé ne fait que répéter ce qu’il a dévoilé l’autre soir sur France 2 : « Que voulez-vous : nous avons acquis la certitude scientifique que les truffes du Quercy sont en réalité des pseudo-coprolithes, c’est à dire des excréments humains sub-fossiles superficiellement colonisés par des champignons. Le C14 et l’ADN sont formels, il n’y a aucun doute. De surcroît, leurs reliefs externes constituent l’empreinte exacte des aspérités observables sur la paroi rectale des Néanderthaliens. Le cake et le moule à cake, si vous préférez ».
Visiblement agacé, il ajoute ironiquement : « Si ces messieurs de la Confrérie du Diamant Noir sont dans une ***** noire, je n’y suis pour rien. Ils n’avaient qu’à faire preuve d’un peu plus de jugeotte« .
Or, force est de constater qu’il y avait réellement matière à soupçons : une production qui ne cesse de chuter à mesure que la ressource fossile s’épuise (300 tonnes après-guerre, 3 tonnes aujourd’hui), un « champignon » qu’on trouve en suivant les mouches, une odeur inqualifiable… Autant de signes qu’il aurait fallu savoir interpréter plus tôt. Gageons que la profession saura rebondir et opérer une salutaire reconversion, dans la prune par exemple. C’est en tout cas ce que nous lui souhaitons.
Rémi Caurize
Une contribution de notre fidèle lecteur Gilles P. qui se reconnaîtra
http://ladechedumidi.com/2014/12/14/la-truffe-serait-en-fait-de-la-*****-fossilisee/
moi je dis faut toujours se méfier
Réunion de crise hier à Lalbenque (Lot) pour les trufficulteurs du Quercy, qui vivent un chaos commercial sans précédent. Le diamant noir est en danger.
La faute, bien sûr, aux récentes révélations du célèbre paléontologue Yves Coppens sur le plateau de Patrick Sébastien. « 1000 Euros, ça fait cher le kilo de *****, non ? ». La formule est abrupte, mais elle a le mérite de la clarté et résume parfaitement le problème.
Effectivement, qui voudrait débourser autant pour si peu ? Pour, Aimé Lanosporum, le président du Syndicat des Trufficulteurs de la région de Lalbenque, qui ne décolère pas, Coppens est « un irresponsable, un scientifique de salon qui a voulu se faire mousser devant les caméras et faire le buzz ».
Contacté par nos soins, l’intéressé ne fait que répéter ce qu’il a dévoilé l’autre soir sur France 2 : « Que voulez-vous : nous avons acquis la certitude scientifique que les truffes du Quercy sont en réalité des pseudo-coprolithes, c’est à dire des excréments humains sub-fossiles superficiellement colonisés par des champignons. Le C14 et l’ADN sont formels, il n’y a aucun doute. De surcroît, leurs reliefs externes constituent l’empreinte exacte des aspérités observables sur la paroi rectale des Néanderthaliens. Le cake et le moule à cake, si vous préférez ».
Visiblement agacé, il ajoute ironiquement : « Si ces messieurs de la Confrérie du Diamant Noir sont dans une ***** noire, je n’y suis pour rien. Ils n’avaient qu’à faire preuve d’un peu plus de jugeotte« .
Or, force est de constater qu’il y avait réellement matière à soupçons : une production qui ne cesse de chuter à mesure que la ressource fossile s’épuise (300 tonnes après-guerre, 3 tonnes aujourd’hui), un « champignon » qu’on trouve en suivant les mouches, une odeur inqualifiable… Autant de signes qu’il aurait fallu savoir interpréter plus tôt. Gageons que la profession saura rebondir et opérer une salutaire reconversion, dans la prune par exemple. C’est en tout cas ce que nous lui souhaitons.
Rémi Caurize
Une contribution de notre fidèle lecteur Gilles P. qui se reconnaîtra
http://ladechedumidi.com/2014/12/14/la-truffe-serait-en-fait-de-la-*****-fossilisee/