La Tunisie, berceau des révoltes du monde arabe, est devenue vendredi le premier pays nord-africain à rejoindre la Cour pénale internationale (CPI). La Tunisie est le 116e pays, 32e pays africain et quatrième membre de la Ligue arabe à signer le statut de Rome, qui a créé le premier tribunal permanent chargé de juger les personnes accusées de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre.
Son adhésion entrera en vigueur à compter du 1er septembre, date à laquelle le pays sera soumis à la juridiction de la cour. «La CPI se félicite de la décision de la Tunisie de se joindre aux efforts de la communauté internationale pour mettre un terme à l'impunité des responsables des crimes internationaux les plus graves», a déclaré le tribunal.
L'adhésion de la Tunisie «met en lumière le rôle essentiel joué par la CPI dans le domaine de la justice pénale internationale à un moment où la région connaît des changements importants», a-t-il ajouté. L'Egypte, qui a connu sa révolution en janvier-février, un mois après celle du «jasmin» en Tunisie, songe également à adhérer à la CPI, indiquent des diplomates.
Son adhésion entrera en vigueur à compter du 1er septembre, date à laquelle le pays sera soumis à la juridiction de la cour. «La CPI se félicite de la décision de la Tunisie de se joindre aux efforts de la communauté internationale pour mettre un terme à l'impunité des responsables des crimes internationaux les plus graves», a déclaré le tribunal.
L'adhésion de la Tunisie «met en lumière le rôle essentiel joué par la CPI dans le domaine de la justice pénale internationale à un moment où la région connaît des changements importants», a-t-il ajouté. L'Egypte, qui a connu sa révolution en janvier-février, un mois après celle du «jasmin» en Tunisie, songe également à adhérer à la CPI, indiquent des diplomates.