La guerre civile qui déchire la Libye se transporterait en Tunisie vendredi. Un témoin de l'agence Reuters a rapporté que des combats opposant l'armée tunisienne aux forces kadhafistes ont eu lieu dans la ville tunisienne de Dehiba.
Ce témoin, nommé Imed, a rapporté « d'intenses fusillades » dans le centre de Dehiba, après que « les brigades (pro-Kadhafi) ont attaqué les insurgés installés à Dehiba ».
Un autre témoin a affirmé pour sa part que des obus sont tombés sur des maisons de Dehiba et qu'une Tunisienne a été tuée.
Deux habitants de Dehiba avaient auparavant signalé à l'agence de presse britannique que les forces du colonel Mouammar Kadhafi avaient attaqué Dehiba à l'arme légère et à l'artillerie.
Selon un journaliste d'Al-Jazira posté près de la frontière, les combats ont eu lieu après que des forces kadhafistes eurent été contraints de passer en sol tunisien sous la pression des rebelles.
Il soutient que l'armée tunisienne a rapidement repris le contrôle de la situation, qu'elle a capturé les combattants kadhafistes et qu'elle les reconduit du côté libyen de la frontière.
Dehiba est située à environ 200 km de la mer Méditerranée, tout près de la ville libyenne de Wazin, du côté libyen de la frontière, où de violents combats ont eu lieu cette semaine.
Les insurgés ont pris le poste-frontière de Wazin le 21 avril, mais les forces kadhafistes ont contre-attaqué jeudi.
De premiers incidents en sol tunisien ont été rapportés jeudi. Des témoins avaient rapporté que les hommes de Mouammar Kadhafi avaient poursuivi des rebelles en territoire tunisien sur environ un kilomètre.
La Tunisie a d'ailleurs exprimé jeudi soir « sa grande préoccupation » face à cette « dangereuse escalade militaire » enregistrée à Wazin. Elle a officiellement protesté auprès du régime de Mouammar Kadhafi.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères fait valoir que « les tirs en direction d'une zone peuplée sur le territoire tunisien » constituent « une violation de l'intégrité du territoire tunisien et une atteinte à la sécurité des habitants de cette région ».
La Tunisie a demandé à la Libye « de respecter l'intégrité du territoire tunisien et de veiller à ce que les forces armées placées sous son autorité s'abstiennent de tout acte mettant en danger les habitants et les installations sur le territoire tunisien ».
Ce témoin, nommé Imed, a rapporté « d'intenses fusillades » dans le centre de Dehiba, après que « les brigades (pro-Kadhafi) ont attaqué les insurgés installés à Dehiba ».
Un autre témoin a affirmé pour sa part que des obus sont tombés sur des maisons de Dehiba et qu'une Tunisienne a été tuée.
Deux habitants de Dehiba avaient auparavant signalé à l'agence de presse britannique que les forces du colonel Mouammar Kadhafi avaient attaqué Dehiba à l'arme légère et à l'artillerie.
Selon un journaliste d'Al-Jazira posté près de la frontière, les combats ont eu lieu après que des forces kadhafistes eurent été contraints de passer en sol tunisien sous la pression des rebelles.
Il soutient que l'armée tunisienne a rapidement repris le contrôle de la situation, qu'elle a capturé les combattants kadhafistes et qu'elle les reconduit du côté libyen de la frontière.
Dehiba est située à environ 200 km de la mer Méditerranée, tout près de la ville libyenne de Wazin, du côté libyen de la frontière, où de violents combats ont eu lieu cette semaine.
Les insurgés ont pris le poste-frontière de Wazin le 21 avril, mais les forces kadhafistes ont contre-attaqué jeudi.
De premiers incidents en sol tunisien ont été rapportés jeudi. Des témoins avaient rapporté que les hommes de Mouammar Kadhafi avaient poursuivi des rebelles en territoire tunisien sur environ un kilomètre.
La Tunisie a d'ailleurs exprimé jeudi soir « sa grande préoccupation » face à cette « dangereuse escalade militaire » enregistrée à Wazin. Elle a officiellement protesté auprès du régime de Mouammar Kadhafi.
Le ministère tunisien des Affaires étrangères fait valoir que « les tirs en direction d'une zone peuplée sur le territoire tunisien » constituent « une violation de l'intégrité du territoire tunisien et une atteinte à la sécurité des habitants de cette région ».
La Tunisie a demandé à la Libye « de respecter l'intégrité du territoire tunisien et de veiller à ce que les forces armées placées sous son autorité s'abstiennent de tout acte mettant en danger les habitants et les installations sur le territoire tunisien ».