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belgika
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La Tunisie nen finit plus de bousculer les idées reçues. Parallèlement, le «petit» pays en construction qui fait lobjet dune attention toute particulière de la part des observateurs mondiaux, historiens ou politiques, ne manque pas de réfléchir limage déformée des vieilles démocraties à loccidentale. Et tandis quon entendait ici et là que le pays se radicalisait, quinévitablement lobscurantisme religieux allait reprendre le dessus et couper lherbe fraîche du printemps arabe sous les pieds nus des Tunisiens en marche vers la démocratie, ce lundi 11 avril 2011, le «petit» peuple a définitivement fait taire les mauvaises langues. La Haute commission chargée de préparer les élections du 24 juillet 2011 de lAssemblée constituante tunisienne a opté pour un scrutin de listes à la proportionnelle, qui respectera la parité hommes-femmes.
Présidé par Yadh Ben Achour, la Haute commission a adopté lors de la réunion de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, cet amendement qualifié d'«historique» et qui a fait l'objet d'un vote démocratique à la majorité. Ce décret, dont la mesure phare et la parité hommes-femmes, a été très applaudi et salué par les membres de la Haute commission, y compris par le mouvement islamiste Ennahdha.
Cette élection prévoit par ailleurs le système des plus forts restes qui favorise les petits partis. De plus, le texte exclut toute personne ayant eu des responsabilités dans le gouvernement ou sous le Rassemblement démocratique constitutionnel (RDC), parti de lex-dirigeant Zine el-Abidine Ben Ali. Enfin, le principe de la parité hommes-femmes est imposé à toutes les listes qui se présenteront pour l'élection de l'Assemblée constituante du 24 juillet prochain.
L'adoption du principe de la parité intervient alors que les manifestations d'activistes islamistes ayant accompli la prière du vendredi devant le Théâtre municipal de Tunis, la capitale et scandé des slogans à caractère religieux se multiplient dans le pays, revendiquant notamment le droit au port du voile.
la suite ici
http://www.slateafrique.com/1431/tunisie-parite-hommes-femmes
Présidé par Yadh Ben Achour, la Haute commission a adopté lors de la réunion de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, cet amendement qualifié d'«historique» et qui a fait l'objet d'un vote démocratique à la majorité. Ce décret, dont la mesure phare et la parité hommes-femmes, a été très applaudi et salué par les membres de la Haute commission, y compris par le mouvement islamiste Ennahdha.
Cette élection prévoit par ailleurs le système des plus forts restes qui favorise les petits partis. De plus, le texte exclut toute personne ayant eu des responsabilités dans le gouvernement ou sous le Rassemblement démocratique constitutionnel (RDC), parti de lex-dirigeant Zine el-Abidine Ben Ali. Enfin, le principe de la parité hommes-femmes est imposé à toutes les listes qui se présenteront pour l'élection de l'Assemblée constituante du 24 juillet prochain.
L'adoption du principe de la parité intervient alors que les manifestations d'activistes islamistes ayant accompli la prière du vendredi devant le Théâtre municipal de Tunis, la capitale et scandé des slogans à caractère religieux se multiplient dans le pays, revendiquant notamment le droit au port du voile.
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