tizniti
Soyons sérieux .
LEtat demeure peu engagé dans la lutte contre la violence contre les femmes en Algérie selon les spécialistes.
Aujourdhui, en Algérie, le phénomène de la violence contre les femmes commence à être connu. Ce nest plus un tabou puisque les langues commencent à se délier, mais la prise de conscience reste limitée, car un certain déni subsiste et très peu dorganismes sont mobilisés pour apporter une aide aux victimes de violences en Algérie. Ce constat a été fait hier par de nombreuses intervenantes lors du séminaire organisé par le Centre dinformation et de documentation sur les droits de lenfant et de la femme (Ciddef), autour du thème « La prise en charge des violences faites aux femmes ». Le Ciddef a mis en place un projet permettant de réunir les cas de violence contre les femmes identifiées au niveau des différents centres découte.
Avant de détailler le contenu du projet, Mme Grangaud a précisé quau moment de la réalisation du projet, le réseau a travaillé sur 150 cas de femmes victimes de violence en Algérie et lanalyse a porté successivement sur les caractéristiques des femmes victimes, puis celles des agresseurs pour aborder en troisième lieu lanalyse des violences elles-mêmes et enfin lanalyse des effets des violences et des réactions des victimes. Les femmes victimes de violence, qui ont fait appel à un centre du réseau, sont en grande majorité des femmes instruites : 50% ont un niveau secondaire ou universitaire, 23% un niveau moyen, 18% un niveau primaire et 10% seulement sont sans instruction. Ces données montrent que même les femmes instruites peuvent être et sont effectivement victimes de violence. Sagissant de leur profession : 68% des victimes sont des femmes au foyer, 6% des employées, les cadres moyens sont au nombre de 6% et figurent parmi les femmes violentées des cadres supérieurs avec un taux de 4%. 58% des femmes violentées sont mariées, 12% divorcées, 23% des célibataires, la majorité de ces femmes a un ou plusieurs enfants.
Pourquoi l'état algérien ne prend pas à bras le corps cette injustice faite à ses femmes?
Pourquoi tout cet environnement hostile à toute dénonciation tant les obstacles juridiques et institutionnels sont multiples et parfois insurmontables.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
Daprès El Watan le 18 octobre 2009
Aujourdhui, en Algérie, le phénomène de la violence contre les femmes commence à être connu. Ce nest plus un tabou puisque les langues commencent à se délier, mais la prise de conscience reste limitée, car un certain déni subsiste et très peu dorganismes sont mobilisés pour apporter une aide aux victimes de violences en Algérie. Ce constat a été fait hier par de nombreuses intervenantes lors du séminaire organisé par le Centre dinformation et de documentation sur les droits de lenfant et de la femme (Ciddef), autour du thème « La prise en charge des violences faites aux femmes ». Le Ciddef a mis en place un projet permettant de réunir les cas de violence contre les femmes identifiées au niveau des différents centres découte.
Avant de détailler le contenu du projet, Mme Grangaud a précisé quau moment de la réalisation du projet, le réseau a travaillé sur 150 cas de femmes victimes de violence en Algérie et lanalyse a porté successivement sur les caractéristiques des femmes victimes, puis celles des agresseurs pour aborder en troisième lieu lanalyse des violences elles-mêmes et enfin lanalyse des effets des violences et des réactions des victimes. Les femmes victimes de violence, qui ont fait appel à un centre du réseau, sont en grande majorité des femmes instruites : 50% ont un niveau secondaire ou universitaire, 23% un niveau moyen, 18% un niveau primaire et 10% seulement sont sans instruction. Ces données montrent que même les femmes instruites peuvent être et sont effectivement victimes de violence. Sagissant de leur profession : 68% des victimes sont des femmes au foyer, 6% des employées, les cadres moyens sont au nombre de 6% et figurent parmi les femmes violentées des cadres supérieurs avec un taux de 4%. 58% des femmes violentées sont mariées, 12% divorcées, 23% des célibataires, la majorité de ces femmes a un ou plusieurs enfants.
Pourquoi l'état algérien ne prend pas à bras le corps cette injustice faite à ses femmes?
Pourquoi tout cet environnement hostile à toute dénonciation tant les obstacles juridiques et institutionnels sont multiples et parfois insurmontables.
Synthèse de Mourad, www.algerie-dz.com
Daprès El Watan le 18 octobre 2009