Les mutilations sexuelles féminines (MSF) touchent près de 200 millions de femmes dans le monde selon les chiffres 2016 de l’Unicef. Un chiffre sans doute inférieur à la réalité puisque plusieurs pays touchés par le phénomène ne communiquent aucun chiffre au Fonds des Nations unies pour l’enfance. Ces violations de l’intégrité des fillettes, des jeunes filles et des femmes sont une abomination sans nom.
L’Organisation mondiale de la santé distingue quatre types de mutilations féminines :
La clitoridectomie : ablation partielle ou totale de la partie visible et érectile du clitoris appelé gland clitoridien (l’organe interne mesurant plusieurs centimètres) et, plus rarement, ablation du prépuce seul (repli de peau qui entoure le gland clitoridien).
L’excision : ablation partielle ou totale du gland clitoridien et des petites lèvres, avec ou sans excision des grandes lèvres (qui ferment l’entrée du vagin).
L’infibulation : suture de la majeure partie des petites et grandes lèvres, avec ou sans ablation du gland clitoridien, ne laissant qu’une petite ouverture pour que l’urine et les menstruations puissent s’écouler.
Ou toute autre intervention néfaste au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple piquer, percer, inciser, racler et cautériser.
Anatomie interne du clitoris. Les conséquences peuvent être nombreuses pour la victime de telles pratiques : un saignement pouvant entraîner une hémorragie et la mort ; différentes formes d’infections, des problèmes urinaires et menstruels, des problèmes sur la vie sexuelle telle que la dyspareunie (fortes douleurs lors de la pénétration), le vaginisme (impossibilité de pénétration), la baisse du plaisir.
Sur le plan de la maternité, de graves complications obstétricales peuvent survenir ainsi que des répercussions sur le nouveau-né pouvant entraîner la mort.
Enfin, sur le plan psychologique, le traumatisme lié aux mutilations génitales génère un stress important, de l’anxiété et la dépression.
lemonde.fr
Comme la circoncision
L’Organisation mondiale de la santé distingue quatre types de mutilations féminines :
La clitoridectomie : ablation partielle ou totale de la partie visible et érectile du clitoris appelé gland clitoridien (l’organe interne mesurant plusieurs centimètres) et, plus rarement, ablation du prépuce seul (repli de peau qui entoure le gland clitoridien).
L’excision : ablation partielle ou totale du gland clitoridien et des petites lèvres, avec ou sans excision des grandes lèvres (qui ferment l’entrée du vagin).
L’infibulation : suture de la majeure partie des petites et grandes lèvres, avec ou sans ablation du gland clitoridien, ne laissant qu’une petite ouverture pour que l’urine et les menstruations puissent s’écouler.
Ou toute autre intervention néfaste au niveau des organes génitaux féminins à des fins non médicales, par exemple piquer, percer, inciser, racler et cautériser.
Anatomie interne du clitoris. Les conséquences peuvent être nombreuses pour la victime de telles pratiques : un saignement pouvant entraîner une hémorragie et la mort ; différentes formes d’infections, des problèmes urinaires et menstruels, des problèmes sur la vie sexuelle telle que la dyspareunie (fortes douleurs lors de la pénétration), le vaginisme (impossibilité de pénétration), la baisse du plaisir.
Sur le plan de la maternité, de graves complications obstétricales peuvent survenir ainsi que des répercussions sur le nouveau-né pouvant entraîner la mort.
Enfin, sur le plan psychologique, le traumatisme lié aux mutilations génitales génère un stress important, de l’anxiété et la dépression.
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Comme la circoncision