L'agence Elite et le trafic de femmes.

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Tout le monde connait le top model Karen Mulder ainsi que ses déclarations chez Thierry Ardisson coupées au montage.

J'ai trouvé sur cette page web un dossier qui me semblait assez complet que je voudrais vous faire partager où les péripéties du monde du mannequinat sont étalées en long en large et en travers.

http://frenzy.chez.com/mulder.htm


"Karen Mulder confirme que « des hommes politiques paient pour avoir la compagnie des filles d’Elite ! ». Ces révélations n’apprennent rien à ceux qui connaissent les habitudes du milieu comme le journaliste Ian Halperin, qui publia aux Etats-Unis en 1999 « Shut up and smile »(Souris et tais-toi !). On pouvait découvrir dans cet ouvrage qu’un directeur d’agence a « touché une commission de 40 000 dollars pour avoir envoyé un top à un magnat du pétrole ». On nous rappelait également qu’un journaliste de la chaîne CBS qui demandait en 1988 à un directeur d’une célèbre agence si il avait eu recours au viol et au chantage sexuel avec ses modèles, eu droit pour toute réponse à : « Je ne me souviens pas. Peut-être. C’est bien possible… » "
 
Tout le monde connait le top model Karen Mulder ainsi que ses déclarations chez Thierry Ardisson coupées au montage.

J'ai trouvé sur cette page web un dossier qui me semblait assez complet que je voudrais vous faire partager où les péripéties du monde du mannequinat sont étalées en long en large et en travers.

http://frenzy.chez.com/mulder.htm


"Karen Mulder confirme que « des hommes politiques paient pour avoir la compagnie des filles d’Elite ! ». Ces révélations n’apprennent rien à ceux qui connaissent les habitudes du milieu comme le journaliste Ian Halperin, qui publia aux Etats-Unis en 1999 « Shut up and smile »(Souris et tais-toi !). On pouvait découvrir dans cet ouvrage qu’un directeur d’agence a « touché une commission de 40 000 dollars pour avoir envoyé un top à un magnat du pétrole ». On nous rappelait également qu’un journaliste de la chaîne CBS qui demandait en 1988 à un directeur d’une célèbre agence si il avait eu recours au viol et au chantage sexuel avec ses modèles, eu droit pour toute réponse à : « Je ne me souviens pas. Peut-être. C’est bien possible… » "

Oui, personne n'ignore que la prostitution de luxe existe.
Ou veux-tu en venir avec ce sujet ?
 
Tu me cites l'impolitesse dans ma question :) ?


Ah c'est mieux :-)

"Où tu veux en venir" est une expression quelque peu agressive ....
Je postais ce sujet à titre d'information pour ceux qui n'étaient pas encore au courant je pense notamment aux adolescentes de moins de 25 ans de ce forum et qui pourraient être attirée par les sirènes du mannequinat.

Je trouve également qu'aucune considération de la femme n'est à l'ordre du jour dans ce milieu et je trouvais utile de le souligner car à ce point cela me choque réellement profondément je trouve que c'est une bonne chose de le rappeler.

Si tu as d'autres questions n'hésite pas!
 
Ah c'est mieux :-)

"Où tu veux en venir" est une expression quelque peu agressive ....
Je postais ce sujet à titre d'information pour ceux qui n'étaient pas encore au courant je pense notamment aux adolescentes de moins de 25 ans et qui pourraient être attirée par les sirènes du mannequinat.

Je trouve également qu'aucune considération de la femme n'est à l'ordre du jour et je trouvais utile de le souligner car à ce point cela me choque profondément.

Si tu as d'autres questions n'hésite pas!

Agressive :eek: ?? Euh...

Sur le fond, oui les "déviances" liées au mannequinat dans certaine agences ne datent pas d'hier hélas. Et la prostitution ne se limite pas à ces sphères là.

Je pense que tout le monde s'accorde pour blâmer cela.
 
Agressive :eek: ?? Euh...

Sur le fond, oui les "déviances" liées au mannequinat dans certaine agences ne datent pas d'hier hélas. Et la prostitution ne se limite pas à ces sphères là.

Je pense que tout le monde s'accorde pour blâmer cela.

Je n'en suis pas si sûre, le monde comme toi et moi peut-être mais si tu lis l'article tu verras qu'elle n a pas été entendue et internée directement à l'asile suite à ses déclarations.
 
demandait en 1988 à un directeur d’une célèbre agence si il avait eu recours au viol et au chantage sexuel avec ses modèles, eu droit pour toute réponse à : « Je ne me souviens pas. Peut-être. C’est bien possible… » "

Ces femmes sont des betes, elles ont ete formé pour se croire des betes, elles sont comme les vaches du salon de l'agriculture, on les achete, on les forme et on les fait defiler et quand un tupe veut gouter a la viande et bien, il se serre, faut juste avoir les moyens.
 
Je n'en suis pas si sûre, le monde comme toi et moi peut-être mais si tu lis l'article tu verras qu'elle n a pas été entendue et internée directement à l'asile suite à ses déclarations.

Si des milieux politiques ou d'affaire risquaient d'être éclaboussés, ce n'est hélas pas impossible.

Reconnaissons à cet égard que celles de Berlusconi sont encore toujours en vie. Que voilà un vrai gentleman :langue:
 
Si des milieux politiques ou d'affaire risquaient d'être éclaboussés, ce n'est hélas pas impossible.

Reconnaissons à cet égard que celles de Berlusconi sont encore toujours en vie. Que voilà un vrai gentleman :langue:

Berlusconi il en fait même des ministres c'est pas un ingrat lui au moins, pas macho pour un sou :D

@ Elyssa: Bonsoir, si si le lien il fonctionne j'ai encore réessayé ...
 
Bizarre, pas pour moi...Peut être que c'est un site a accès interdit depuis le Maroc :eek: :D

C'est dommage tu rates quelque chose .....

Je te copie colle le contenu:

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"Toute personne ayant de l’autorité et connaissant mon secret peut me manipuler. Tant que je n’avais pas évacué la terreur de mon enfance, n’importe qui, en me faisant peur, pouvait avoir une emprise sur moi."


Tout le monde en parle



Tout le monde a en mémoire les remous provoqués dans la presse par l’émission censurée de Thierry Ardisson du 3 novembre 2001, « Tout le monde en parle ». Les invités étaient, entre autres, Karen Mulder et Ophélie Winter. Paradoxalement, la production décida de censurer ce dont tout le monde parla à l’époque.

Le 31 octobre 2001 a lieu l’enregistrement de l’émission au cours de laquelle Karen Mulder devait faire des révélations sur Elite. La prestigieuse agence de mannequin compte vingt-quatre succursales à travers le monde, six cents mannequins, et 99 millions d’euros de chiffre d’affaire. La BBC diffusa à la fin de l’année 1999 un reportage en caméra cachée sensé dévoiler l’exploitation sexuelle de jeunes mannequins et l’utilisation de stupéfiants dans ces milieux. L’affaire se finira par un arrangement judiciaire où la BBC fera son mea culpa. Pourtant Brenda Pola, la chroniqueuse du « Daily Mail » à la suite de la diffusion du reportage en question que « les révélations de cette émission ne font que confirmer ce que nous, journaliste de mode, soupçonnions depuis longtemps ; mais nous n’avions jamais pu en parler parce qu’il y a une conspiration du silence ».

Mais voilà que Karen Mulder brise cette conspiration et remet les supposées pratiques déviantes de l’agence au goût du jour en affirmant avoir été « violée par les dirigeants d’Elite »[1]. Il est nécessaire de préciser que avant de se rendre à l’enregistrement de l’émission, le célèbre top model a effectué courant octobre une série de dépositions au commissariat de la première DPJ (Direction centrale de la police judiciaire) mettant en cause un membre de son entourage ainsi qu'un certain nombre de personnalités qui, selon elle, l'auraient agressée sexuellement.[2]

Elle commença son interview en avouant avoir été violée par son père à l’âge de deux ans. « Je m’en suis rendu compte il y a quelques mois », et de poursuivre en expliquant que l’oubli de ses sévices était dû à l’état hypnotique dans lequel elle était plongée pendant qu’elle les subissait. C’est cette hypnose qui agita les forums et jeta le doute sur la crédibilité des propos de Karen Mulder. Il est théoriquement impossible de pratiquer quelque forme de violence physique que ce soit sur une personne hypnotisée. Mais faut-il encore que ce que Karen Mulder ait pris pour de l’hypnose en soit réellement.

(suite)
 
Contrôle de l’esprit

A l’image de Cathy O'Brien, Brice Taylor, ou de K. Sullivan[3], Karen Mulder est peut-être sujette à un programme de contrôle de l’esprit par traumatisme, et ce depuis son plus jeune âge. K. Sullivan raconte ce qu’elle a subi : « Plusieurs personnes entraînèrent, conditionnèrent puis brisèrent ma volonté et ma psyché, et me programmèrent à différents états altérés[4]. Mon père fut celui qui m’en fit subir le plus. Il le fit par la terreur. Il le fit par la torture. (…) J’ai été utilisée en enfant et en adulte dans ces états altérés de la personnalité, et il y en a eu plus d’un. Dans ces états je ne résistais pas. Je n’avais pas de colère. J’étais une esclave sexuelle totale et je faisais tout ce que l’on me demandait, quoi que ce fût. » Cet esclavagisme, dont les personnes qui le subissent sont appelées « mannequin présidentiel »[5], profiterait aux membres du gotha et aux hommes politiques de haut rang. Karen Mulder assure que Garou est au courant et que Ophélie Winter est, elle aussi, une victime de ces pratiques. D’après Emmanuel, l’un des spectateurs lors de l’enregistrement, et également l’auteur du mail qui a mis le feu aux poudres sur internet : « Elle (Karen Mulder) a dit qu'elle avait eu une discussion avec O.Winter au cours de laquelle cette dernière lui a dit : "ce que je vais te dire ce soir tu vas l'oublier. Demain tu l'auras oublié". J'en déduis tout naturellement que K. Mulder faisait là référence à l'hypnose pour ce qui est de l'oubli. On a tous compris que Karen avait mis en cause O.Winter. » Mais cette réflexion pourrait aussi masquer une autre réalité, celle que je viens de décrire ci-dessus, et qui consisterait à rétablir son « alter » par un élément déclenchant ou une reprogrammation adéquate.

Karen Mulder affirme également avoir été violée par le Prince de Monaco, et confirme que « des hommes politiques paient pour avoir la compagnie des filles d’Elite ! ». Ces révélations n’apprennent rien à ceux qui connaissent les habitudes du milieu comme le journaliste Ian Halperin, qui publia aux Etats-Unis en 1999 « Shut up and smile »(Souris et tais-toi !). On pouvait découvrir dans cet ouvrage qu’un directeur d’agence a « touché une commission de 40 000 dollars pour avoir envoyé un top à un magnat du pétrole ». On nous rappelait également qu’un journaliste de la chaîne CBS qui demandait en 1988 à un directeur d’une célèbre agence si il avait eu recours au viol et au chantage sexuel avec ses modèles, eu droit pour toute réponse à : « Je ne me souviens pas. Peut-être. C’est bien possible… »

Kate Moss dénonça les cocktails drogue-alcool qu’elle était encouragée à ingurgiter par son entourage, « du moment qu’elle restait tranquille et séduisante devant l’objectif ». A l’image de Karen Mulder, certains top model disparaissent de la circulation pour prendre du repos à coup d’antidépresseur, selon la version officielle, comme Naomi Campbell. D’autre, moins connus, et donc moins enclins à susciter la curiosité des médias, quittent le milieu, et notre monde, de façon « accidentelle » et définitive comme Paula Brenken, Emanuelle Dano, ou Patricia Davis.[6]
 
Les soupçons se confirment

Le samedi 3 novembre c’est au tour de Philippe Berti[7] de recueillir les déclarations de Karen Mulder. Cette interview ne paraîtra dans la presse qu’au mois de janvier 2002. Celle-ci est troublante puisqu’elle va exactement dans le sens d’une manipulation du comportement initiée par un traumatisme, et réactivée par un élément déclencheur, conformément à la théorie évoquée plus haut. Il faut lire l’explication qu’elle fait de son état en se mettant à la place de quelqu’un qui vit cette expérience sans qu’on lui ait expliqué son mode opératoire : « Toute personne ayant de l’autorité et connaissant mon secret peut me manipuler. Tant que je n’avais pas évacué la terreur de mon enfance, n’importe qui, en me faisant peur, pouvait avoir une emprise sur moi ». Forts de la connaissance que vous avez maintenant des états altérés de consciences, avouez que cette phrase prend un autre sens que celui que vous lui avez donné quand vous l’avez découvert au début de ce texte. (Vous êtes rentré dans la matrice ☺ ).

Et la théorie se confirme dans la suite de l'entretien, lorsqu’elle participa au concours de l’agence Elite à 17 ans : « On a essayé de faire de moi une prostituée : c’était tellement facile, je ne me souvenais de rien, j’oubliais tout ». Ce que Karen Mulder explique par des trous de mémoires pourrait très bien correspondre à un changement de personnalités, puisque « les différentes personnalités, ou parties de la personnalité, appelées alters, peuvent être créées sans se connaître les unes des autres et prendre le contrôle du corps à des moments différents. Les murs d’amnésie qui sont construits par les traumas forment un écran assurant le secret sur l’identité des abuseurs et empêche la personne consciente d’avoir connaissance du système d’alters utilisé chez elle »[8]. Mais la méthode n’est pas infaillible, et une déstabilisation physique ou psychologique du sujet peut créer des ponts entre les différentes personnalités. En ce qui concerne Brice Taylor, c’est un accident de voiture qui fut l’élément révélateur : « J’ai commencé à avoir des flashes de souvenirs, comme une brèche ouverte entre un état de personnalité et un autre. » Pour Karen Mulder, ce fut lors de ses vacances à l’île Maurice où elle est « vraiment rentré dans la souffrance » et qu’elle a « eu les premiers flashs ».
Karen Mulder

Les souvenirs se précipitent. Les déviances des relations des Mulder ressembleraient à celles dont certains soupçonnent les membres du Bohemian Club à en croire la suite de ses propos : « En fait, tous les gens que ma famille fréquentait sont des pédophiles. C’est un cercle vicieux et aujourd’hui je le casse. »

Ce que vous auriez pris pour des élucubrations il y a encore peu de temps, prend aujourd’hui, à la lumière des explications qui précèdent, une toute autre dimension : « Il y a tout un complot autour de moi, depuis longtemps, ça concerne des gens dans le gouvernement, dans la police. Tout dans ma vie a été organisé ! Tout, tout, tout ! Je n’avais pas de volonté à moi. »
Malgré toute la nébuleuse de soupçon qui règne autour de l’agence Elite, malgré la réitération des révélations de Karen Mulder par le biais d’au moins deux médias et non des moindres (« Tout le monde en parle » et « VSD »), malgré son dépôt de plainte pour viol et l’ouverture d’une information judiciaire le 20 novembre 2001, confiée au juge Jean-Pierre Gaury, Karen Mulder est internée.

Son hospitalisation est d’autant plus suspecte qu’elle est précipitée, ayant lieu quelques heures après l’interview de VSD, et qu’elle est réalisée à la demande de sa sœur, elle-même mannequin chez Elite. Elle sortira trois mois plus tard, début février 2002. Et pas plus tard que le 8 juin de la même année, elle présente son premier single (la reprise d’une chanson de Gloria Gaynor intitulée I am what I am) dans l’émission qui avait censuré ses propos, « Tout le monde en parle ». Elle remercie le présentateur de ne pas avoir diffusé l’interview diffamante, alors qu’elle l’avait quitté quelques mois auparavant, furieuse de ne pas avoir été confrontée à Ophélie Winter, en s’exclamant : « Je sais d’où vient le vent ! »
Dans le cadre d’une soumission à un programme de contrôle de l’esprit, les contradictions de Karen Mulder sur une période de quelques mois pourraient s’expliquer autrement que par un simple état dépressif passager, comme s’est empressée de le faire croire sa famille.
 
Les récentes déclarations[9] de Omar Harfouch n’ont pas eu l’écho qu’elles méritaient alors qu’elles ont le double intérêt de donner du relief à cette affaire et de faire peser le doute sur la finalité du comportement familial.

Omar Harfouch organise des concours de mannequins en Ukraine. Il se fit connaître en dénonçant les concours supposément truqués et les soi-disant liens de l’agence Elite à la mafia Russe. Mais Harfouch est l’allié d’un riche homme d’affaire qui propose de racheter les actions d’Elite mise en vente par son fondateur, John Casablancas, à la suite du scandale de la BBC. Harfouch sera l’objet de manipulation l’accusant d’exploiter des mineures, mais il sortira blanchi de ces accusations calomnieuses. Pour Omar Harfouch, l’agence Elite n’est pas étrangère à toutes ces rumeurs sur son compte, qui ont débuté après qu’il ait mis le doigt sur certaines des pratiques douteuses de l’agence. Il a été obligé de mettre la société s’occupant du concours Miss@Net en faillite, car selon lui l’agence Elite « a proposé à toutes les miss de leur avancer des frais d’avocats ou de l’argent, afin qu’elles fassent des accusations contre moi ». A la question « Donc Elite serait mêlée à cette affaire ? », Omar Harfouch répond qu’ « ils essaient par tous les moyens de m’abattre ! Avec Karen Mulder, c’était facile, ils ont convaincu ses parents de la mettre en asile. Sauf qu’aujourd’hui, personne n’a pu prouver qu’elle était vraiment folle et que ce qu’elle avait dit chez Ardisson était faux. Moi, ils n’ont pas réussi à me mettre dans un asile alors ils ont essayé de me faire passer pour un proxénète lié à un groupe mafieux. Mais j’ai déjà gagné les trois procès. »

Karen Mulder sur M6



" Moi j’ai essayé de parler, mais on n’a pas voulu me croire. "



Benjamin Castaldi recevait Karen Mulder dans l’émission « C'est leur destin » vendredi 20 septembre 2002 sur M6 à 20h50. Je vous propose quelques morceaux choisis dont les non-dits en disent long… (J’ai reproduit les propos tels que je les ai entendus, ce qui explique les imperfections de français)

Benjamin Castaldi : Si vous deviez, en quelques mots, résumer le destin de Karen Mulder, vous diriez quoi ?

Karen Mulder : D’un côté c’est un conte de fée, et d’un autre côté c’est un film d’horreur, un vrai cauchemar. Et quant tout est remonté, il y a des gens qui ont essayé de m’empêcher de parler. On m’a mis dans une clinique pour m’empêcher de parler. J’en suis sorti avec l’aide d’un avocat, c’était tout un truc. Oh la, c’était assez compliqué ! C’était vraiment par hasard : une amie que j’ai rencontrée dans une clinique qui m’a donné le numéro de téléphone d’un avocat. Je suis transférée dans une autre clinique. J’ai rencontré quelqu’un d’autre qui avait le numéro de sa chambre directe. L’avocat m’a directement téléphoné dans ma chambre. Elle m’a dit : « Ecoutez, vous avez pas du tout l’air d’une folle ! Je viens vous chercher dans les deux heures qui viennent ». J’ai fait mes bagages et je suis sortie comme ça.

(…)

Moi j’ai essayé de parler, mais on n’a pas voulu me croire. Il y a eu une certaine partie qui était, en effet, de la paranoïa, parce que quand des choses sont énormes, après ça dégénère un petit peu. Il y a un petit peu de délire. Mais plus le temps avance, et plus je me rends compte qu’en fait, pas du tout. Ben, c’est à dire un petit peu. Mais…euh…

B.C. qui enchaîne : A votre avis, qu’est ce qui peut rendre paranoïaque un top model, et qu’est ce qui fait qu’au bout d’un moment on fini par se méfier de tout et tous le monde ?

K.M. : Là, vraiment, c’est des questions que je peux pas répondre. (…) Vous avez vu le film True Romance ? C’est un peu ça ma vie. Tout a été organisé. Tout était manipulé. J’étais quelqu’un qui ne voyait rien. En fait je crois que j’étais vraiment folle, mais aujourd’hui je ne le suis pas.

B.C., après l’avoir assuré qu’on avait bien compris qu’elle n’était pas folle : Il y a des tas de filles qui rêvent de devenir mannequins. (…) Il y a peut-être des gens qui ne comprennent pas que l’on puisse se plaindre.

K.M. : Oui, c’est vrai que c’est des choses que, quand on est jeune, on pense que c’est ça le bonheur…

Mais c’est pas le travail…(qui est difficile : NDLR)

C’est vrai que c’est un métier qui est dur. C’est vrai que c’est pas aussi facile qu’on puisse le penser. Mais la chose dont j’ai voulu avertir les jeunes filles c’est de faire très attention. Et même aux agences très renommées, avec des concours renommés, ça ne veut rien dire.

B.C. : C’est pas une garantie pour elles…

K.M. : …de tomber sur des gens honnêtes à qui on peut faire confiance, et je ne parle pas au niveau financier seulement.

(…) .
 
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