L’aide au retour humanitaire et l’aide au retour volontaire

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mam80

la rose et le réséda
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La nouvelle méthode pour « décourager » l’immigration clandestine…

L’ARH (l’Aide au retour humanitaire), allocation allouée majoritairement aux étrangers d’origine européenne en situation irrégulière ou non, est passée en janvier 2013 de 300 euros par adulte et 100 euros par enfant à respectivement 50 et 30 euros, hors le coût de réacheminement dans les pays d’origine, essentiellement Roumanie et Bulgarie. Si nous pensions ainsi réaliser quelques économies, Arno Klarsfeld, à l’époque directeur de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) nous détrompait superbement : l’économie réalisée est réaffectée à la réinsertion des étrangers… dans leur pays d’origine.

En 2009, plus de 12.000 personnes en ont bénéficié, pour la plupart des Roumains et des Bulgares.

L’ARV (l’Aide au retour volontaire) qui est accordée aux étrangers hors Union Européenne, en situation irrégulière ou non, a vu son montant baisser drastiquement puisque, de 2.000 euros par adulte, 3.500 euros par couple et 1.000 euros jusqu’au 3ème enfant mineur et 500 euros pour chaque suivant, il a été ramené, en 2013, à 500 euros par adulte et 250 euros par enfant. En 2011, elle fut versée — au prix fort — à 4.726 personnes !

Toujours en 2009, la France accordait à des étrangers réguliers ou non, dans le cadre du développement solidaire, des aides à la réinsertion dans leur pays pour y créer des activités économiques génératrices de revenus et d’emplois dont le montant alloué était de 7.000 euros pouvant atteindre 20.000 euros pour chacun des 11 pays ayant signé des accords de gestion de flux migratoires. En 2009, 561 projets ont été acceptés.

En outre, pour l’année 2011, ARH et ARV ont coûté 20,8 millions d’euros répartis comme suit : 9,4 millions d’euros pour le transport et 11,4 pour les aides.

Si, au vu des chiffres précités, nous pensions que la générosité proverbiale de la France n’était plus à démontrer, et qu’il pouvait donc y être mis fin, nous nous fourvoyions une nouvelle fois.

Ce 25 février à Ben Guerdane, en Tunisie, l’OFII a entériné sa participation au financement de 27 projets de jeunes émigrés tunisiens clandestins – 5.500 euros par projet par émigré — se portant volontaires au retour au pays.

Stéphane Delmas, l’actuel directeur de l’OFII, précise que l’objectif de telles aides est d’aider les candidats à l’émigration (ou plutôt, au retour chez eux) à s’insérer économiquement dans leur propre pays et d’opposer une alternative à l’immigration illégale.

Qu’un gouvernement utilise l’argent de ses contribuables pour aider des étrangers illégaux à retourner au bled monter un projet socio-professionnel est déjà parfaitement incongru quand son pays compte 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres ; mais qu’il le justifie, en plus, par la lutte contre l’immigration clandestine est d’une hypocrisie et d’un cynisme inouïs !

Avant, les clandestins se cachaient pour ne pas être expulsés.

Après, les clandestins étaient pris en charge par toutes les associations antiracistes de France et de Navarre.
Maintenant, pareille situation encourage à se porter clandestin candidat volontaire pour repartir au pays avec une éventuelle prime de 5.500 euros pour se réinsérer…




http://www.bvoltaire.fr/carolineart...ail&utm_term=0_71d6b02183-47738c391a-30381821


mam
 
Tes chiffres ne sont pas à jour MAM :cool:

L'ARV c'est 500€ par adulte et 250€ par enfant mineur...
 
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