salam
« Pas avec les doigts ! » dit la maîtresse. Pourtant, des recherches récentes montrent que cette pratique conduit plus tard à de meilleures performances en mathématiques.
Spontanément, certains enfants s'aident de leurs doigts pour apprendre à compter, à additionner... Jusqu'à un certain âge, cette pratique devrait être encouragée. Elle disparaîtra ensuite naturellement.
En 1964, une petite fille de 11 ans, née sans avant-bras, dit pouvoir compter sur ses doigts comme s'ils étaient là. Pendant ses premières années de scolarité, elle place ses mains imaginaires sur la table et compte sur ses doigts tendus un à un, tout comme les autres enfants.
Comment ne pas voir dans cet exemple un signe du lien profond qui unit les doigts et les nombres ? Et un indice de l'intérêt qu'il y aurait, pour les enfants, à utiliser ses doigts pour réussir des calculs simples durant les premiers apprentissages ?
Cette petite fille née sans mains disait percevoir mentalement ses doigts de façon très précise. Cette aptitude à ressentir une partie de son corps s'appelle « gnosie ». Et lorsqu'il s'agit des doigts en particulier, on parle de gnosie digitale. Une capacité qui peut varier selon les individus et qui semble, fait étonnant, liée aux performances mathématiques.
En effet, dès 1998, des chercheurs ont demandé à de jeunes enfants de 5 à 6 ans de placer leurs mains derrière un cache, bras tendus et paumes sur la table de manière à ne plus voir leurs doigts. Les chercheurs touchaient délicatement un ou deux doigts des enfants qui, une fois le cache retiré, devaient désigner quels doigts avaient été touchés.
C'était une façon de mesurer la finesse de la perception que les enfants ont de leurs doigts, la fameuse gnosie digitale. Eh bien, les enfants réalisant les meilleures performances à cette tâche avaient aussi les meilleurs résultats en mathématiques, un an et trois ans plus tard…
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_p...-leurs-doigts-38736.php#.WclIAz49xyM.facebook
« Pas avec les doigts ! » dit la maîtresse. Pourtant, des recherches récentes montrent que cette pratique conduit plus tard à de meilleures performances en mathématiques.
Spontanément, certains enfants s'aident de leurs doigts pour apprendre à compter, à additionner... Jusqu'à un certain âge, cette pratique devrait être encouragée. Elle disparaîtra ensuite naturellement.
En 1964, une petite fille de 11 ans, née sans avant-bras, dit pouvoir compter sur ses doigts comme s'ils étaient là. Pendant ses premières années de scolarité, elle place ses mains imaginaires sur la table et compte sur ses doigts tendus un à un, tout comme les autres enfants.
Comment ne pas voir dans cet exemple un signe du lien profond qui unit les doigts et les nombres ? Et un indice de l'intérêt qu'il y aurait, pour les enfants, à utiliser ses doigts pour réussir des calculs simples durant les premiers apprentissages ?
Cette petite fille née sans mains disait percevoir mentalement ses doigts de façon très précise. Cette aptitude à ressentir une partie de son corps s'appelle « gnosie ». Et lorsqu'il s'agit des doigts en particulier, on parle de gnosie digitale. Une capacité qui peut varier selon les individus et qui semble, fait étonnant, liée aux performances mathématiques.
En effet, dès 1998, des chercheurs ont demandé à de jeunes enfants de 5 à 6 ans de placer leurs mains derrière un cache, bras tendus et paumes sur la table de manière à ne plus voir leurs doigts. Les chercheurs touchaient délicatement un ou deux doigts des enfants qui, une fois le cache retiré, devaient désigner quels doigts avaient été touchés.
C'était une façon de mesurer la finesse de la perception que les enfants ont de leurs doigts, la fameuse gnosie digitale. Eh bien, les enfants réalisant les meilleures performances à cette tâche avaient aussi les meilleurs résultats en mathématiques, un an et trois ans plus tard…
http://www.cerveauetpsycho.fr/ewb_p...-leurs-doigts-38736.php#.WclIAz49xyM.facebook