Lakhmis dadès: arrestations, poursuites et charges lourdes pèsent contre le «soulèvement anbed»

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Les villages de Tisli, Ayt Mehdi et Ayt Mejber, rattachées au caïdat de Lakhmis Dadès, vit en ce moment un état d’agitation et de tension après l’intervention musclée des forces publiques pour briser un sit-in de citoyens de ces douars suite à leur empêchement de construire leurs maisons sur des terres dont ils disent qu’ils sont des terres ancestrales situées dans l’Ouest de la vallée du Dadès et entre Boumalne du Dades et Kelâat M’Gouna.

La décision de démolition et d’expropriation était justifiée par le fait que « les citoyens en question n’avaient pas de permis de construire et les plans de construction», selon des sources des autorités locales, et selon les sources du site en question, les forces de sécurité ont surpris les manifestants vers 4H du matin du lundi 20 Mars et les ont poursuivi et rasé les maisons qu’ils ont construit récemment sous prétexte de leur caractère «illégal». L’intervention qualifiée de «violente, injustifiée et sans avertissement préalable», a donné lieu à l’arrestation d’environ 8 personnes et un groupe de jeunes, de femmes et d’enfants ont été blessés, en outre 10 autres personnes sont recherchées par les autorités.

Les détenus font face à des accusations de «diffamation, calomnie, agression et coups et blessures» à l’encontre du Caïd de la caïdat de Lakhmis Dadès, des agents de sécurité et des agents de l’autorité, qui auraient subi des fractures et des blessures lors de l’intervention selon des sources de sécurité, ces dites charges ont été démenties catégoriquement par les manifestants, en soulignant que les autorités locales ont délibérément fabriqué des dossiers lourds contre les détenus pour les terroriser, en se demandant si vraiment les personnes en question ont été blessées, et sils se sont demandé comment ces derniers ont pu identifier les agresseurs, malgré l’obscurité qui a balayé l’endroit.

Source:tabrat.com
 
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