ok et pourquoi il n y a pas d huile en Algérie ! ?
le seul pays au monde ou tu trouvras pas de l huile !
parce que le Maroc a pillé le stock d 'huile et n a laissé rien aux Algériens !
de même pour le vaccin , pomme de terre , la farine , l eau potable , fruits ...
non il y a de l'huile
par contre
Huiles de table : Les prix vont poursuivre leur augmentation
Une nouvelle augmentation des prix des huiles de table est prévue dans les prochains jours, apprend Médias 24 auprès de sources syndicales. Des commerçants ont déjà été informés par leurs fournisseurs cette semaine. Les producteurs du secteur refusent de se prononcer sur le sujet.
Kenza Khatla
L’information fait le tour des réseaux sociaux, suscitant la colère des consommateurs dont le pouvoir d’achat a été impacté par la pandémie du Covid-19. Elle nous a été confirmée par différentes sources syndicales, jointes par nos soins.
Selon l’un de nos interlocuteurs, qui est également commerçant, « le prix de l’huile de table
connaît des hausses successives depuis décembre 2020 ».
« Ces hausses, estimées
entre 2 et 3 DH sur le carton d’huile de table, interviennent
chaque 15 à 20 jours. Chaque carton contient
15 bouteilles d’un litre. Si l’on fait le calcul, la répercussion est de 15 à 20 centimes sur chaque litre ».
Les marques les plus consommées selon notre commerçant sont « Lousra », produite par le groupe Les huileries du Souss Belhassan et « Lesieur, Cristal, Oléor et Huilor », produites par le groupe Lesieur-Cristal. «
Toutes ces marques sont concernées par cette flambée des prix, et ce, depuis environ 5 mois ».
D’après notre source, qui vient de s’approvisionner ce mercredi 26 mai, « la marque la moins chère, qui est Lousra,
coûte à présent 14 DH/ L chez les fournisseurs, alors qu’elle ne dépassait pas les 10 DH/ L en décembre. Quant à
Lesieur, elle coûte 15 DH/L ».
« La bouteille d’huile
Huilor de 5 L, est passée de 51 DH en décembre à
70 DH actuellement, soit une
augmentation de 19 DH. La bouteille
Lesieur de 5L, qui coûtait quant à elle 60 DH en décembre passe actuellement à
73 DH, soit
13 DH de plus. Ces produits reviennent plus chers au consommateur final, vu que je suis obligé d’ajouter une petite marge de 1 à 3 DH sur la bouteille, selon le litrage.»
« C’est énorme, mais nous ne pouvons rien faire. On ne peut pas arrêter de fournir un produit de première nécessité. Les clients ne cherchent plus les meilleures marques.
Ils se contentent du produit le moins cher sur le marché. Les restaurateurs sont également impactés par ces augmentations. Au lieu d’acheter 20 à 30 litres par semaine, ils n’achèteront plus que 10 à 15 litres, qu’ils utiliseront à plusieurs reprises, ce qui constitue un risque pour la santé des consommateurs ».
« Nous nous attendons à
d’autres hausses pour les semaines à venir », conclut notre interlocuteur.
Une autre source syndicale nous a également affirmé que « les fournisseurs nous ont annoncé qu’
une hausse de 0,50 DH sur le litre d’huile de table est prévue à partir du lundi prochain (30 mai, NDLR) », en se gardant de nous préciser la marque concernée.
Explosion des prix des matières premières et des frais de transport
Même son de cloche auprès du président de l’Union générale des entreprises et des professionnels (UGEP). « Je pense que les prix d’un ensemble de produits de première nécessité
accuseront une augmentation. Ce mardi (25 mai, NDLR), nous avons été contactés par différentes Fédérations nationales qui importent de l’étranger pour nous signaler une flambée des prix du transport. C’est donc normal que la
hausse des prix des matières premières se répercute sur le citoyen ». Et pour l’huile de table, « la majorité des matières premières sont importées de l’étranger », ajoute notre source.