Un discours surprenant, sournois et inattendu du roi Mohammed VI
Comme une ritournelle, les déclarations d’hostilité marocaines à l’égard de l’Algérie se multiplient et exhalent toutes un relent de haine.
En l’espace de trois mois, la classe politique marocaine, gouvernement et opposition confondus, tirent à vue sur l’Algérie. Du leader de l’Istiqlal, alors membre encore du gouvernement, qui revendiquait les territoires algériens de Béchar et Tindouf aux déclarations des ministres du cabinet Benkirane jusqu’au discours surprenant, sournois et inattendu de Sa Majesté, le roi Mohammed VI, un véritable climat délétère s’est installé entre Alger et Rabat.
Jamais, depuis au moins cinq ans, une telle levée de boucliers anti-algérienne ne s’est manifestée avec autant d’acharnement et de haine. Objectif poursuivi: faire l’impasse sur la question du Sahara occidental au moment où Christopher Ross achevait sa tournée dans la région et à la veille de la visite du secrétaire d’Etat, John Kerry à Alger.
Les Marocains donnent des signes de panique d’autant plus que les condamnations à l’échelle internationale se font de plus en plus nombreuses, reprochant à Rabat de fouler aux pieds toutes les recommandations des Nations unies, particulièrement celles ayant trait aux droits de l’homme. Les dirigeants marocains s’emploient ainsi à créer un climat de tension artificiel jamais atteint jusqu’ici pour contrecarrer toute évolution du dossier sahraoui selon les résolutions du Conseil de sécurité recommandant le respect du principe sacro-saint du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les rodomontades marocaines, telles qu’elles sont exprimées aujourd’hui, sont ridicules. Mais tout le monde sait que le ridicule ne tue point. La réaction surprenante rapportée par l’agence MAP dénote que le Royaume de Sa Majesté est aux abois. La réunion organisée à Abuja pour le soutien du peuple sahraoui a enterré son dernier espoir de fourvoyer l’opinion internationale et ses traditionnels alliés en leur vendant la thèse éculée d’une autonomie interne aux Sahraouis, à laquelle aujourd’hui plus personne n’y croit. Les dirigeants du Polisario ont su admirablement, au cours de ces deux dernières années, plaider leur cause dans toutes les instances internationales. Ce qui leur a valu respect et admiration pour leur combat et leur sacrifice.
Le Sahara occidental ne sera jamais une province du Royaume marocain tant que le Conseil de sécurité, malgré la complicité de la France, persévérera à souligner que la seule et unique sortie résidera dans la tenue d’un referendum d’autodétermination. La communauté internationale ne peut pas, au point où les choses en sont arrivées, à refuser de leur accorder ce que le droit international exige comme une référence sacrée: celle donnée à tout peuple de choisir son propre destin. Le Maroc est en proie depuis quelques mois à une grave crise économique et sociale. La situation est explosive. Les manoeuvres médiatiques visent à détourner l’opinion des véritables problèmes auquels reste confronté le gouvernement Benkirane. Cette manoeuvre de diversion a pour but de faire oublier aux Marocains leurs difficultés quotidiennes en recourant à la «théorie du complot extérieur». Mais qui est seul à pouvoir le fermenter? L’Algérie.
Voilà la thèse peu crédible que continuent de défendre les spin doctors qui hantent les coulisses du Palais royal. Il existe un proverbe populaire algérien qui a l’éloquence de proclamer une chose toute naturelle: «Ya djbel may hazek errih» (une bourrasque n’ébranlera jamais une montagne).
http://www.algerie360.com/algerie/l...ediatique-marocaine-ya-djbel-may-hazek-errih/
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Ils parlent de quel discours du Roi ? Pas suivi là !
Comme une ritournelle, les déclarations d’hostilité marocaines à l’égard de l’Algérie se multiplient et exhalent toutes un relent de haine.
En l’espace de trois mois, la classe politique marocaine, gouvernement et opposition confondus, tirent à vue sur l’Algérie. Du leader de l’Istiqlal, alors membre encore du gouvernement, qui revendiquait les territoires algériens de Béchar et Tindouf aux déclarations des ministres du cabinet Benkirane jusqu’au discours surprenant, sournois et inattendu de Sa Majesté, le roi Mohammed VI, un véritable climat délétère s’est installé entre Alger et Rabat.
Jamais, depuis au moins cinq ans, une telle levée de boucliers anti-algérienne ne s’est manifestée avec autant d’acharnement et de haine. Objectif poursuivi: faire l’impasse sur la question du Sahara occidental au moment où Christopher Ross achevait sa tournée dans la région et à la veille de la visite du secrétaire d’Etat, John Kerry à Alger.
Les Marocains donnent des signes de panique d’autant plus que les condamnations à l’échelle internationale se font de plus en plus nombreuses, reprochant à Rabat de fouler aux pieds toutes les recommandations des Nations unies, particulièrement celles ayant trait aux droits de l’homme. Les dirigeants marocains s’emploient ainsi à créer un climat de tension artificiel jamais atteint jusqu’ici pour contrecarrer toute évolution du dossier sahraoui selon les résolutions du Conseil de sécurité recommandant le respect du principe sacro-saint du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Les rodomontades marocaines, telles qu’elles sont exprimées aujourd’hui, sont ridicules. Mais tout le monde sait que le ridicule ne tue point. La réaction surprenante rapportée par l’agence MAP dénote que le Royaume de Sa Majesté est aux abois. La réunion organisée à Abuja pour le soutien du peuple sahraoui a enterré son dernier espoir de fourvoyer l’opinion internationale et ses traditionnels alliés en leur vendant la thèse éculée d’une autonomie interne aux Sahraouis, à laquelle aujourd’hui plus personne n’y croit. Les dirigeants du Polisario ont su admirablement, au cours de ces deux dernières années, plaider leur cause dans toutes les instances internationales. Ce qui leur a valu respect et admiration pour leur combat et leur sacrifice.
Le Sahara occidental ne sera jamais une province du Royaume marocain tant que le Conseil de sécurité, malgré la complicité de la France, persévérera à souligner que la seule et unique sortie résidera dans la tenue d’un referendum d’autodétermination. La communauté internationale ne peut pas, au point où les choses en sont arrivées, à refuser de leur accorder ce que le droit international exige comme une référence sacrée: celle donnée à tout peuple de choisir son propre destin. Le Maroc est en proie depuis quelques mois à une grave crise économique et sociale. La situation est explosive. Les manoeuvres médiatiques visent à détourner l’opinion des véritables problèmes auquels reste confronté le gouvernement Benkirane. Cette manoeuvre de diversion a pour but de faire oublier aux Marocains leurs difficultés quotidiennes en recourant à la «théorie du complot extérieur». Mais qui est seul à pouvoir le fermenter? L’Algérie.
Voilà la thèse peu crédible que continuent de défendre les spin doctors qui hantent les coulisses du Palais royal. Il existe un proverbe populaire algérien qui a l’éloquence de proclamer une chose toute naturelle: «Ya djbel may hazek errih» (une bourrasque n’ébranlera jamais une montagne).
http://www.algerie360.com/algerie/l...ediatique-marocaine-ya-djbel-may-hazek-errih/
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Ils parlent de quel discours du Roi ? Pas suivi là !