Le Maure
Taza avant Gaza
Un pays terreau de la frustration et de la jalousie, un peuple sensible uniquement aux ingérences étrangères, des hommes machos plus qu'ailleurs dans le monde, une jeunesse formée de crétins-frustrés, de pervers et de psychopathes, un quotidien sale, une hôtellerie archaïque et une milice à la solde de forces spéciales.
[...]
«Le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant.L'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme. On ignore ou on en veut à celle qui par sa seule existence vous attirera dans les filets du mal. Comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, les femmes sont souvent rabaissées, voire battues Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille », lit-ont toujours dans la page 105.
«Pour certaines femmes, participer aux réunions religieuses et à la prière du vendredi est la seule occasion de sortir du domaine privé qu'est le foyer», lit-on encore à la page 105.
Selon eux, l'Algérie, pays de «crétins frustrés» serait un terreau de la frustration et de la jalousie. Les termes sont clairs à la page 106, où l'on peut lire :«... Les crétins frustrés ne s'abstiennent pas ici qu'ailleurs et il reste difficile, voire impossible, de faire certaines choses comme de s'asseoir seule à une terrasse de café même dans les grandes villes. Et, amies, gardez à l'esprit que les ragots et les médisances naissent et prospèrent très rapidement dans le terreau de la frustration et de la jalousie.»
Les Algériennes seraient des femmes faciles, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, elles seraient d'hypocrites prostituées prêtes à se donner au premier venu pour un simple repas.
Pour le Petit futé Algérie, la prostitution est omniprésente en Algérie. Elle est dans les grandes villes, au cur des résidences d'Etat et même sur internet.« A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne», lit-on en page 106.
Pire, des faits divers sont déviés de leur contexte et rapportés toujours dans cette page donnant une image caricaturale des Algériens. D'un côté, des prostituées, et d'un autre, des violeurs.
« Face à ce phénomène, des barbus ont monté des raids punitifs contre celles dont on dit que qui ont tourné au viol collectif, voire plus, comme à Hassi Messaoud il n'y a pas si longtemps. Tout le monde le savait »
[...]
El Watan
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«Le nouveau code de la famille présenté par Bouteflika en mars 2005 est loin d'être satisfaisant.L'idéologie islamiste a complètement assombri le regard des hommes sur les femmes. On voit, mais on ne connaît pas la femme. On ignore ou on en veut à celle qui par sa seule existence vous attirera dans les filets du mal. Comme ailleurs, et peut-être plus qu'ailleurs, les femmes sont souvent rabaissées, voire battues Il est toujours normal pour un homme algérien de lever la main sur sa femme, sa petite amie, sa fille », lit-ont toujours dans la page 105.
«Pour certaines femmes, participer aux réunions religieuses et à la prière du vendredi est la seule occasion de sortir du domaine privé qu'est le foyer», lit-on encore à la page 105.
Selon eux, l'Algérie, pays de «crétins frustrés» serait un terreau de la frustration et de la jalousie. Les termes sont clairs à la page 106, où l'on peut lire :«... Les crétins frustrés ne s'abstiennent pas ici qu'ailleurs et il reste difficile, voire impossible, de faire certaines choses comme de s'asseoir seule à une terrasse de café même dans les grandes villes. Et, amies, gardez à l'esprit que les ragots et les médisances naissent et prospèrent très rapidement dans le terreau de la frustration et de la jalousie.»
Les Algériennes seraient des femmes faciles, selon les rédacteurs du Petit futé Algérie, elles seraient d'hypocrites prostituées prêtes à se donner au premier venu pour un simple repas.
Pour le Petit futé Algérie, la prostitution est omniprésente en Algérie. Elle est dans les grandes villes, au cur des résidences d'Etat et même sur internet.« A Alger ou à Oran, de Club des Pins aux cabarets les plus miteux en passant par les restaurants, les bars d'hôtel et bien sûr internet et les sites de rencontre, des dizaines de filles cherchent une vie meilleure malgré les tabous, malgré le hidjab facilitant paradoxalement les choses, qui pour un cadeau, qui pour un dîner sortant de l'ordinaire, qu'on appartienne à la classe moyenne (s'il en reste une !) ou qu'on soit plus défavorisé la prostitution est plus visible qu'on aurait pu l'imaginer dans la rue, dans les hôtels, très fréquentés l'après-midi, les bars de ces mêmes hôtels, les lieux de sortie nocturne», lit-on en page 106.
Pire, des faits divers sont déviés de leur contexte et rapportés toujours dans cette page donnant une image caricaturale des Algériens. D'un côté, des prostituées, et d'un autre, des violeurs.
« Face à ce phénomène, des barbus ont monté des raids punitifs contre celles dont on dit que qui ont tourné au viol collectif, voire plus, comme à Hassi Messaoud il n'y a pas si longtemps. Tout le monde le savait »
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El Watan